Alors que je me reposais de toute cette agitation, plut tôt dans la soirée, je me remis à penser à nous. Notre rencontre. Notre amour.
Toi qui avait du jour au lendemain éclaircit mes journées si moroses, toi qui avait réussis à faire apparaitre un sourire au bord de ces lèvres si sèches, toi qui a réussi à faire battre le cœur gelé qu'était le mien. Je me souviens encore de notre rencontre au début e l'année. Je me souviens encore de ton regard étonné sur ma personne alors que je t'avais percuté, n'ayant pas fait attention à ce qui m'entourait. Je me souviens qu'à l'instant ou nos regards se sont croisés, j'ai ressentis quelque chose. Et depuis ce jour, tes doux yeux chocolat ne me quittaient plus. Je les revoyait autant dans mes rêves de nuit, qu'en pleins jour lorsque je laissais mon esprit vagabonder de tout son soûl.
Tu sais, à partir de ce jour là je n'ai pas réussis à trouver la paix. Dès lors que tu es entré dans ma vie, j'ai su que tu ne la quitterai plus jamais. J'ai su que tout était lié et que plus jamais nous ne nous quitterions. C'est idiot, me dirais-tu. J'en suis tout à fait conscient et pourtant je ne cherche pas à ce que cela change. Car je t'ai tant aimé et je t'aimerai toujours autant.
Tu étais reparti après t'être excusé, mais je sais que ce moment là ne t'auras pas laissé indifférent, que cela a eu le même effet sur toi que sur moi. Je t'ai onc regardé t'enfuir si loin de moi, tel un papillon m'échappant pour aller voler de ses propres ailes.
Et tu as des ailes magnifiques tu le sais ça ? Je suis sûre que tu aurais eu de douces ailes colorées, comme tes cheveux rosés. Tes cheveux, suivant chacun de tes pas pour s'envoler autour de ta tête, tes cheveux qui actuellement forment une magnifique auréole de lumière autour de ton visage.
Tu sais, ce jour là j'ai entrepris la plus grande aventure de ma vie, celle qui m'a fait ressentir les plus belles choses jamais ressenties, tout du moins, presque aussi belle que mon amour pour toi. J'avais entrepris des recherches afin de te retrouver, cherchant à savoir ne serait-ce que ton nom. Le nom que tes parents t'ont donné à la naissance. Un si beau nom, sonnant d'une manière si mélodieuse lorsque je le prononce. Il te sied si bien. La connaissance de ton nom, m'a alors donné la volonté d'en savoir un peu plus sur la personne magnifique que tu étais. J'ai donc appris ou tu travaillais, dans ce petit café si confortable dans un quartier calme de la ville. Je venais te rendre visite chaque jour, sans que tu ne me reconnaisse, sans que tu ne sache que mon cœur ne battait que pour une unique personne. Chaque jour, à 10h, j'étais là, à te regarder sourire aux autres clients, te voir marcher gaiement dans ton costume noir et blanc, t'observer discuter avec tes collègues et amis, ton visage empreint d'un si grand bonheur. Tu respirais la joie mon amour.
Je ne me lassais pas de te regarder vivre et évoluer dans cet environnement et pourtant cela ne me suffisait pas. Je voulais en connaitre toujours plus sur toi. Et j'ai donc utilisé une méthode qui aurais pu me faire passer pour un pauvre fou. Un fou amoureux de toi. Je t'ai suivis à la fin de tes services. Je te regardais, restant derrière toi pour admirer la vue de ton dos. Tu te retournais parfois, un air curieux sur le visage.. Peut être n'étais-je pas si discret. Peut être entendais tu parfois le bruit des clichés que je prenais de toi afin de pouvoir profiter, même quand je ne te voyais pas.
Une petit routine s'était installée entre nous sans que tu ne le sache, mais elle m'était bien confortable. Jusqu'au jour ou j'ai pris mon courage à deux main pour venir te parler. Nos yeux se sont une fois de plus rencontrés, et cette fois ci, ton sourire m'était adressé. A moi et juste moi. Je me sentais si honoré d'avoir toute ton attention portée sur moi. J'avais réussis. Je t'ai invité, un soir dans un restaurant afin de faire ta connaissance, du moins que toi tu puisses faire la mienne alors que je te connaissais déjà. La soirée était prévue pour aujourd'hui et c'est de celle-ci dont nous nous reposons. Tu sais mon amour, j'avais tant rêvé de ce moment. Je l'avais tant de fois imaginé, la nuit.
Notre amour était naissant, je le savais.
Toi qui maintenant te repose doucement au creux de mes draps, je pose alors mon regard sur ta douce personne. Je peux te voir de profil, tes lèvres charnues légèrement entre-ouvertes et m'invitant à venir y déposer les miennes. Tes longs cils recourbés, allant caresser le haut de tes pommettes avec légèreté. Je peux voir tes cheveux, déposés autour de l'oreiller et de ton visage de manière à te donner cet air encore plus angélique, si angélique que je doute parfois de ton existence. Ton corps, habillé d'un unique sous vêtement, me laissent voir la beauté sans nom de mes œuvres sur toi, des œuvres prouvant que tu es maintenant à moi, même si tu le savais déjà. Tu ne bouge pas. Et tu ne risque plus de bouger, puisque dorénavant tu vivras avec moi, comme nous l'avons toujours voulu. Aujourd'hui était notre première fois. Tu t'es débattu au début, puis j'ai compris que ce n'était pas pour m'empêcher de te faire miens. Tes larmes, salées et brillantes ont coulées le long de tes joues rebondies pour me signifier le plaisir qui t'avais envahis, ta gorge, laissait échapper ces cris et gémissements qui me faisaient tant d'effet, tes tremblements, étaient la preuve que ton corps m'accueillait avec tant de véhémence.. Oui mon coeur, si tu savais comme je t'aime. Je t'aime assez pour te garder avec moi à tout jamais, reposant dans ces draps maculés de ton sang. Je t'aime assez pour me relever et venir disposer autour de toi, petit ange, des bouquets de fleurs pour embellir encore plus la vue à laquelle j'avais accès. Repose toi bien mon amour, à demain matin.
Ce soir là, aux informations : « Disparition d'un jeune homme dans le centre de Séoul, cheveux roses, de taille moyenne et habillé d'un uniforme de serveur. »
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(Bonsoir à vous chers lecteurs ! Voici un tout nouveau one-shot, écrit entre deux collations et avec juste une vague idée de scénario xD J'espère tout de même que cela vous a plu,
gros bisous bisous bisous baveux !)
