Chapitre 3: C'est qu'un rappeur, Thomas.

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Je déplies le papier où est inscrit son numéro ainsi qu'un petit message.
🗒Tiens voilà mon numéro 06.......24, je sais qu'ça fait pas longtemps qu'on se connait mais vaut mieux garder contact! Donc envoie moi un sms😉🗒
En le lisant j'ai souris comme une conne, d'où le regard interrogateur.
Thomas: Qu'est-ce qui te fais sourire comme ça?
Je lui montre le papier, il me regarde de nouveaux avec ses yeux tout fonds, ce qui me fait rire.
Moi: Arrête de me regarder comme ça.
Thomas: Mais tu t'rends pas compte que..
Moi *lui coupant la parole*: C'est qu'un rappeur, Thomas, il est comme nous.
Thomas: C'est Oli, c'est pas rien. Tu le connaitrais plus, tu verrais qu'il est géant ce mec.
Suite à cette réponse, je lève les yeux au ciel sans répondre et continue de marcher jusqu'au bus. Vu que Thomas ne peut pas rentrer, il vient dormir dans mon appart, qui n'est qu'à 10 minutes de bus d'ici. On entre dans l'appart', on se met en pyjama et on se rejoint sur le canapé pour faire un bilan de ce concert, on parle aussi de la rencontre avec les deux garçons.
Thomas: Tu devrais voir la complicité qu'ils ont entre frères c'est énorme.
Moi: Ils sont frères? On dirait vraiment pas, ils ne se ressemblent pas du tout!
Thomas: Je t'apprends beaucoup de choses dis donc! Bon c'est pas que je ne t'aime pas mais je suis fatigué, bonne nuit dalleuse!
Moi: Tu m'épates, je vais aussi me coucher bonne nuit!
Sur ce, on part chacun dans nos chambres respectives pour nous endormir dans les bras de Morphée.
*Ellipse de la nuit*
Mon réveil sonne, il est 7h30, je me lève donc, prend mon petit déjeuner, me lave, et m'habille. J'opte pour un débardeur noir avec une chemise blanche ainsi qu'un jean taille haute noir. Je me met un simple coup de brosse, et je pars enfiler mes chaussures sans faire de bruit vu que Thomas dort encore. Je n'ai pas beaucoup dormi, mais j'ai l'habitude de me réveiller à cette heure ci le jeudi pour marcher dans Strasbourg quand tout n'est pas très mouvementé. Je prends mes clés, descend les escaliers et sors. Dehors on voit essentiellement des gens partant au travail ou en cours. Certains sont en costard, d'autres en survêtement, il y en a pressé et d'autres qui marche tranquillement. En mettant mes mains dans les poches de ma veste, je retrouve le petit papier que m'avait donné Olivio la veille et décide de lui envoyer un message.
📱Moi: Devine qui c'est?📱
Je verrouille mon téléphone et vais m'installer sur un banc de la place Kléber. Je regarde toujours la place mouvementé avant de me lever et de retourner dans mon appartement. Sur le chemin je sens mon téléphone vibrer.

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