Le bobo et le travelo

Gouenji assume

Bonjour à tous, je tiens juste à préciser que ce chapitre se fera du point de vue de Gouenji et dans les autres chapitres qui vont suivre, les PDV changeront mais je les préciserais, vous inquiétez pas ! Sur ce, bonne lecture ! ♥ 

PDV Gouenji :

Pendant ce temps-là, j'étais couché dans son lit et je ne dormais pas. Il est empli de son odeur. Elle est douce, il ne sent pas l'homme mais ne semble pas mettre de parfum de femme non plus. Elle est agréable à respirer.

Mais qu'est-ce qui m'arrive ? Il n'a fait que m'embrasser sur la joue et je me mets à délirer. En plus, c'est rien. Oui, c'est rien ! Ça sert à rien de se mettre dans cet état-là ! N'empêche, je pensais pas qu'il trouverait si vite ! Un « gay refoulé », je dois bien être ça. En même temps, avec tous les râteaux que je me suis pris par les gars et les moqueries de mon père à ce sujet, pas étonnant que j'en sois frustré d'être homosexuel.

Je me retournai dans le lit et soupirai. Soudain une partie du plancher se souleva et je vis un homme en sortir.

_Hey Shirou ! Shirou p'tit frère, c'est moi Atsuya. Dit l'homme

Je vois. Ça doit être lui le grand frère de Fububu.

_Excusez-moi mais Shirou est dans le salon, il m'a prêté son lit. Dis-je en allumant la lumière

Je pus voir un homme d'une vingtaine d'année qui ressemblait étrangement à Shirou mais celui-ci avait les cheveux roux-rose pâles et un peu plus long.

_Ah tu dois être le bobo que le petiot héberge chez lui ! Je te préviens : tu touches encore Shirou de cette manière-là et je peux te jurer que tu ne pourras pas avoir d'enfant plus tard. Tu ne le connais pas, tu ne sais pas à quel point c'est dur pour lui : depuis tout petit, on l'a forcé à s'habiller, à agir, à parler et à penser comme une fille. Il ne fallait pas qu'il se trompe d'adjectives quand il se désignait. Et le pire, c'est qu'il n'était même pas obligé, ce sont nos grands-parents qui l'y ont forcé pour faire perdurer une tradition sortie de nulle part. Nos parents sont morts donc logiquement plus besoin de la continuer mais bon nos vieux débris étaient comme ça. Raconta Atsuya

_Oui, je sais un peu tout ça. Dis-je

Atsuya me regarda longuement puis finit par sourire malicieusement.

_Et sinon, qu'est-ce que tu penses de Shirou ? Je parle de lui en tant qu'homme, est-ce qu'il t'attire ?

Mes joues s'empourprèrent d'un coup. Comme genre de question direct et embarrassante, tu peux pas trouver mieux.

_Je sais pas trop. Je croie l'aimer et donc être gay mais je me sens bloquer, dans ma famille, être homosexuel est mal vu. Mon père le sait et il s'est plutôt moquer de moi donc j'ai peur d'avoué, si on peut dire ça comme ça.

_D'avouer quoi ? Vas-y déballe ! Je ne te jugerais pas ! me rassura Atsuya

_Ok. J'ai peur d'avouer que j'aime Shirou, que c'est la première fois que je ressens ça pour une personne et encore plus pour un gars. Ah mais ! C'est pour ça !

_De quoi ?

_Bon vous ne vous moquez pas mais ces derniers temps, j'arrêtais pas de rêver de Shirou dans des positions bizarres et il me suppliait de le sucer ou de le prendre. J'avais envie de le voir rougir, de l'entendre gémir. Je voulais me sentir en lui, le voir jouir et me supplier de continuer.

C'était la première fois que je pouvais parler avec autant d'assurance de mes fantasmes. J'en parlais sans honte, j'en parlais comme si je racontais une chose banale et normale. Jamais je ne m'étais sentie aussi libre de parler de ça. Les barrières étaient tombées et elles resteraient à terre.

_Et bah...t'es un petit pervers ! ria Atsuya une fois que j'eu tout déballé

_Oui et je viens de m'en rendre compte. Plaisantais-je

_Finalement ça va, j'avais peur pour Shirou mais je vois qu'il est entre de bonnes mains (même si elles sont perverses). Prend soin de lui. Sourit Atsuya en rouvrant la trappe pour rentrer chez lui

_Attend Atsuya, promet moi que tu ne diras rien de tout ça à Shirou ! fis-je les joues écarlates

_Promis ! Bonne nuit ! me dit-il souriant en disparaissant sous la trappe du plancher