Je me réveillai à huit heures et pas de bonne humeur. Parce que oui monsieur a décidé de ramener quelqu'un dans son lit! A minuit! Comment je me sens? Humiliée. Triste. Énervée. Et j'ai une envie de meurtre. Je sort de ma chambre en simple nuisette noire. Je sentis quelques regard de loups sur moi auquel je répondis par un sourire totalement faux. Une fois dans la cuisine mon oncle tenta une approche. Je lui jettai un regard noir. Je but mon café sans conviction. Je sentis une odeur. Son odeur. Je me tournai vers lui. Pour la première fois depuis deux ans environ je laissai la puissance de ma louve s'évader. Il eu un léger mouvement de recul. Lorsqu'il vu ma "tenue" son regard s'assombrit.
-C'est quoi ça? Grogna t'il.
-C'est une nuisette. Et en dessous c'est un corp qui n'appartient à plus personne.A ces mots je sentis quelques chose en moi se briser. Je pus lire de la douleur dans son regard.
Je le bousculai et essuyai une larme. Je l'entendis m'appeler et je me mis à courir. Je m'enfermai dans la salle de bain et me mis à crier et à pleurer. J'en ai marre d'être aussi dépendante de lui. De pleurer pour lui! Je frappai le miroir et le regrettai très vite. Je jurai en criant. J'entendis des coups à ma porte.-Casse-toi! Hurlais je.
Je marchais dans le verre en le passant la main dans les cheveux. Je criai de douleur autant physique que mentale.
-Ouvre cette putain de porte! Cria t'il.
-Dégage! Je t'en supplie... casse toi!Je m'assis par terre et pris un bout de verre que je serrai très fort dans mes mains pour m'empêcher de l'égorger sur le champ. Les coups cessèrent et je l'entendis crier. Je rejettai ma tête contre le mur et tentai de me calmer quand j'entendis trois légers coups à la porte suivit d'une voix douce, féminine et chaleureuse avec une pointe d'inquiétude assez importante. Je marchais à quatre pattes en direction de la porte et l'ouvrit en restant assise. Tana me regardait quelques secondes et m'aida à me lever pour me faire assoir sur le lit. Et me retira le bout de verre qui m'avais fortement entailler la paume de main jusqu'à la chaire. Elle me retira les autres morceaux. Je ne sentai plus rien comme si mon corp était devenu du marbre. Une fois la tâche de Tana terminée mes plaies se refermèrent presque instantanément sans laisser de preuve. Seule ma main droite gardait une cicatrice. Tana me banda la main délicatement.
-Je reviens je vais chercher de quoi nettoyer la salle de bain. Habilles toi.
Elle s'en alla. J'allai face à mon armoire et hésitai avant de l'ouvrir. Stupide? Non je n'avais pas entendu Ryder quitter la pièce. J'ouvris en grand le placard et le vis. Je lui mis mon poing dans le nez une fois. Deux fois. Trois fois.
-Casses-toi.
-Iris attends. Laisse moi t'expliquer.
-Casse-toi!Il me regardait blessé. Blessé? Il est sérieux. Je le jettai hors de la chambre. C'est mort je ne le pardonnerai pas.
Une semaine que je l'évite. En entrant dans ma chambre je trouvai une lettre posée sur mon lit.
Je savais de qui elle était. Ce n'étais pas la première. Je les avais toutes lu. Je décidai de lire celle - ci. Son écriture était soignée. Presque féminine. On voyait qu'il avait pris soin de la lettre.《Iris,
Comme depuis une semaine et trois jours je t'écris une lettre n'ayant pas envi de me reprendre ton poing dans le nez. Et je sais que tu fais tout pour me fuir. J'ai déconner et je le sais mais... tu l'as dis toi même... Nous ne sommes pas des compagnons. Et pourtant tu ne me laisse pas indifférent. J'avoue que quand j'ai ramener une louve au lit j'étais... déchiré. J'étais bourré comme jamais. Pourquoi? Parce que dans ma tête c'était le bordel. Lorsque tu étais chez le terrestre j'ai appris quelque chose... Mais ces choses là se disent en face à face. Pas par lettre.
Si tu tiens à moi, si tu veux me dire à quel point je suis con. Viens me voir ce soir à 22 heures dans la grande clairière. Je t'écouterai, te laisserai me frapper à ta guise. Mais par pitié viens et écoute ce que j'ai à te dire...22 heures à la grande clairière...
Ryder》
Je me laissai tomber sur le lit. J'avoue que lui aussi ne dois pas me laisser indifférente... Pour que je sois si jalouse de cette louve. Mais même si ces dernières semaines j'ai été odieuse... Je n'oserai pas l'affronter... Je pourrai lui dire des choses que je regretterai. C'est alors que je pris mon crayon et une feuille pour commencer à lui écrire.
Une fois ceci terminer j'attendis de le voir entrer dans sa chambre pour glisser la lettre sous la porte.
《Ryder,
Je dois admettre que pour être si jalouse d'une louve avec qui tu as coucher tu ne dois pas me laisser indifférente... Mais se soir là tu m'as réellement blessée et humiliée. J'ai bien lu toutes tes lettres. La dernière est celle que j'ai trouver la plus intéressante mais un problème s'impose... Je ne pense pas venir ce soir... J'ai peur de dire ou faire des choses regrettables. Je ne sais pas comment faire... Peut être me laisser du temps pour comprendre... Même si tu as eu la patience de m'en laisser beaucoup... J'ai peur Ryder... Alors voilà viens quand même à 22 heures. J'aurais peut être changer d'avis. Qui sais?Iris》
PDV: Ryder Muller
J'avoue que sa réponse me laisse sans voix. Enfin surtout le fait qu'elle me réponde. Oui j'ai fais mon salaud et je n'en suis pas fier. Je repliai la lettre et la posai sur mon bureau. Je regardai l'heure quinze heures... Je descendais les escaliers quand quelqu'un me gifla. Je me tournai m'attendant à voir Iris mais non c'est Amanda. Celle que j'ai baiser.
-Ça fais depuis plus d'une semaine que j'essaye de te parler! Cria t'elle.
-Amanda... j'étais bourré. N'en parlons plus.
-Mais... tu as.
-Chut.Je m'en allai.
A vingt deux heures j'étais dans la grande clairière. Je l'attendais. J'avais espoir. Même si cela paraît débile j'ai un espoir. Enfin bon c'est sur que je ne m'attends pas à ce qu'elle me saute dessus. Je regardai ma montre vingt deux heures trente... Elle ne viendra pas. Je rentrai et la vis assise sur les marches du perron. Mon cœur ratta un battement. Iris se releva lorsqu'elle me vis.
-Je n'ai pas trouver la grande clairière... Dit elle calmement.
-Tu es venue... C'est le principal...
-Je t'écoute.Je pris une grande inspiration.
-Lorsque tu étais chez Mike ton oncle et Tana ont eu des soupçons sur quelque chose. Et lorsqu'ils ont vu ton état les doutes se sont confirmés.
Elle fronça les sourcils.
-Nous... Nous sommes les derniers âme-sœur de notre espèce.
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Masqué [TERMINÉ]
LobisomemJe vis dans une société où les loup-garous se sont dévoilés au monde. Il n'y a pas eu de guerre, seulement des manifestations ou autre. Nous autres les lycanthropres cessons de viellir à nos cent ans. Moi à mes cent ans j'ai reçu des pouvoirs et le...