Chapitre 1

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Il fait sombre, il n'y a aucun bruit mis à part le raisonnement de mes pas sur cette route sombre et sinueuse. Je cours encore et encore mais je ne sais pas pourquoi. Des lumières éclairent la route, elles viennent de derrières. Je me sens comme pourchassé alors je cours de plus en plus vite même si je sens que mes forces vont me lâcher. Je sens que ma gorge me brûle, que mes forces sont de moins en moins présentes.

J'entends des bruits derrière moi, une sorte de bruit mécanique. Je me retourne et je vois un engin avec des roues m'éblouissant avec la lumière qu'il m'envoi. La machine accélère et va de plus en plus vite, je sens mon cœur se sert et je sais qu'il faut que j'aille plus vite. Je n'arrive plus toute mes forces me quittent. Des larmes perlent le long de mes joues, j'ai peur et j'ai mal au ventre. Je sais qu'ils vont m'attraper mais qui ? J'ai peur de quelque chose ou de quelqu'un mais je ne sais pas pourquoi.

Au loin je vois une bâtisse se dessiner alors je fais un dernier sprint avant de tomber. Tout devient plus sombre, et doucement bien qu'une agitation se fait autour de moi je ferme les yeux pour tomber dans un sommeil profond. Ma respiration se coupe, comme pour que même dans le silence de la nuit, même dans les profondeurs de mes rêves ou de mes cauchemars personnes ne puissent m'entendre.

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Mes yeux s'ouvrent en grand, je me lève dans la précipitation et je reprends de grandes bouffé d'air. J'ai du mal à respirer comme si ma tête venait d'être plongée dans l'eau pendant un long moment. Je sens que ma cage thoracique est comme compresser par un poids inconnu.

Je me trouve sur un lit, sous des draps tout blanc. Au-dessus de moi il y a des poutres de bois, les murs sont d'une pierre claire rendant le lieu chaleureux. Il y a de vielles fenêtrés a la couleur de la rouille ornent les murs de pierre. Au sol un parquet avec de larges planches décore le sol. Autour de moi il y a d'autre lit identiques au miens, des lits en fer forgé avec des draps blancs. Au fonds la pièce un bureau se trouve à côté d'une large porte de bois ou le mot « Garçon » est écris gravé dans la pierre. A côté de moi sur mon chevet se trouve une dame vêtue de blanc, elle porte un turban violet autour de son visage endormis. Elle devait avoir la trentaine et sa peau mate la rend étrangement belle. Elle a la tête baissée et ses yeux sont clos. Qui est-elle ? Ou suis-je ? Qui suis-je ? Je ne me souviens plus de rien. Quel est mon prénom ? Soudain la panique et l'angoisse monte en moi me faisant un énorme nœud au cœur. Les larmes me montent aux yeux et je me mets à pleurer, pourquoi je ne me souviens plus de rien ? Qu'est-ce qu'ils m'ont fait ? C'est la faute de cette dame ?

Soudain la dame au turban se réveille comme surprise. Elle se lève et elle se dirige vers son bureau prend un étrange objet qu'elle fait approcher de son oreille avant de tapé quelque chose sur l'autre parti de cette machine. Puis elle se met à parler :

« Madame Anderson, la jeune fille c'est réveillée. » dit-elle en me regardant avec un sourire rassurant.

« Qui êtes-vous ? Où suis-je ? » Je me presse de poser ses question avec un ton beaucoup trop paniqué.

« Ne t'inquiète pas nous ne te voulons aucun mal. Je suis Madame Eliot et tu es dans un orphelinat à l'infirmerie plus précisément. » Madame Eliot se rapproche de moi toujours avec ce sourire rassurant et s'assoit à coter de moi.

« Que me voulez-vous ? Pourquoi je ne me souviens de rien je suis sûr que vous m'avez fait quelque chose de bizarre ! » La panique monte en moi et je me sens beaucoup trop oppressé par la perte de ma mémoire.

« Calme toi, nous sommes dans une infirmerie tu ne risques rien. Nous t'avons retrouvé devant les portes de l'orphelinat inconscient. Tu avais des hématomes ici et là. Tu es venue de ton plein grès ici. »

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