Il n'avait pas besoin d'être sexologue pour comprendre que ce n'était pas à cause de la jolie fille qu'il était en érection. Bien qu'elle avait des fesses rebondies et de gros seins, aucun centimètre de sa peau ne provoquait en lui un soupçon d'excitation. Elle aurait plu à son frère, mais pas à lui.
Non, ce que Stanley Smith aimait, c'était les hommes. Fort et viril, son genre de garçon n'avait rien à voir avec le profil du gay efféminé à qui ça ne dérange jamais de tailler une pipe à n'importe qui dans un coin isolé. Ce qu'il préférait lui, c'était les muscles (mais pas trop), la maturité et, surtout, l'intelligence. Depuis qu'il était en humanité, il avait croisé dans les couloirs quelques-uns de ce type, mais que sur le plan physique. De toute façon, se disait-il déçus, lequel était gay ?
Le stéréotype du mec que toute les filles s'arrachent pour l'idéologie de sa sexualité ne le dérangeait pas. Cependant, ceci n'empêchait en rien à Stanley de se laisser aller à quelques fantasmes érotiques avec les plus beaux garçons de l'Athénée... Et c'était d'ailleurs la raison pour laquelle il se trouvait au milieu de ses camarades avec les mains sur son pénis. Tandis que le prof donnait les explications de la prochaine technique de nage, il essaya de penser à autre chose. N'importe quoi capable de lui faire baisser ses ardeurs.
La fille qui plairait à son frère pouffait avec ses copines sur le bord de la piscine. Le visage rouge de honte, Stan observa son groupe à lui : aucun d'eux cependant ne semblait remarquer son érection. Pour l'instant. Car au moment où le prof leur demandera d'appliquer la nage, ils ne verront que ce qui faisait pointer vers le haut le maillot de Stan. Il calcula alors quand il pourrait aller vers les cabines sans se faire remarquer, et c'était quand le prof se baissa pour ramasser sa planche que Stan fonça discrètement dans les douches.
A ce moment-là, c'était comme une libération. Son imagination se mit à travailler à un tel point qu'il devait garder sa main pour cacher son gland qui dépassait de son maillot (et voiler son érection aux yeux d'éventuels passants, sait-on jamais, même si la zone semblait déserte).
Il s'enferma dans une cabine, laissa tomber son maillot à ses pieds, s'adossa à la porte, et entreprit de rapides va-et-vient. L'orgasme arriva dans la minute mais ne fut pas spectaculaire. Stan était déçu de ne pas avoir éprouvé plus de plaisir (surtout avec l'excitation qu'il venait juste d'éprouver) mais c'était mieux qu'une humiliation totale.
Avant de ressortir de la cabine, il songea à comment il allait faire pour retourner près des autres sans qu'ils se demandent d'où il venait. Mais alors qu'il s'apprêtait à retourner dans l'eau, il tomba sur Lucas, l'un de ses camarades de classe. Celui-ci le toisa d'un regard interrogateur. Il allait surement lui demander ce qu'il faisait là et se moquer de sa voix trop aiguë pour son âge et son sexe.
— Il t'a mis zéro, se contenta-t-il de dire, à la surprise de Stan.
— Je suis juste aller aux toilettes, expliqua alors Stan.
Mais à en juger l'expression de Lucas, le prof n'acceptera son excuse. Et on ne pouvait pas lui en vouloir. Stan nageait - excusez l'expression - comme une merdre, et il est normal de la part d'un prof de sanctionner ses élèves quand ceux-ci s'absentent du cours sans autorisation au lieu de s'améliorer.
Stan ne semblait cependant pas comprendre. Il devait se masturber de toute urgence, il pouvait dire qu'il avait eu un besoin pressant d'uriner, tellement qu'il n'avait pas pris la peine de prévenir. Au lieu de ça, le prof préférait l'enfoncer davantage dans la merde.
— Mais j'ai une solution, intervint Lucas.
Stan, stupéfaits, se demanda ce que Lucas pouvait faire pour l'aider et, surtout, pourquoi. Lucas jeta un regard circulaire aux douches. Il attrapa Stan par le bras et le mena jusque dans une cabine. Sentir Lucas coutre lui, lui donnait des frissons et il devait se retenir pour ne pas bander (encore une fois). Grand, mince, le visage ovale, Lucas était pas mal.
— Qu'est-ce que tu veux ? Fini par demander Stan, enfin sortit du nuage de plaisir que lui avait provoqué se contacte physique.
— Tu veux sauver ta période ou non ? Se défendit Lucas. Et dans ton cas, ça ne peut pas te faire de mal !
Il eut un cours instant de silence pendant lequel Stan ne savait pas quoi penser. Lucas prit une longue inspiration et murmura
— Tu vas le sucer. Et bien le sucer.
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SEX ON THE POOL
RomanceLors de son cours de natation, Stanley Smith, au lieu d'écouter le prof, découvre les biens-faits des relations sexuelles entre hommes. Cet adolescent de 17 ans qui n'avait jamais fait plus qu'une branlette de temps en temps va alors s'aventurer dan...