Chapitre 8

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Putain, j'men remets toujours pas.
Waël m'a embrassé.
J'vais pas m'en remettre.
Mon dieu, mon dieu.
Il a oser.
Je vais le niquer.

Moi - t'es sérieux là ?
Wael- J'imagine que c'était une erreur ?
Moi - une sacrée erreur, putain t'es chiant. Nan mais c'est degeulasse quoi. Dis-je en m'essuyant la bouche.
Wael - au calme'zer, c'est pas comme si j'avais foutu ma langue.
Moi - Mais dieu merci que tu l'as pas fait.
Wael - garde la pêche. C'est que un bisous.
Moi - bah évidemment que s'en ai que un, on peut pas en faire plusieurs à la fois.
Wael - tu veux qu'on essaye.
Moi - ta gueule. Mais vraiment ferme ta gueule.. bon sinon euh ça va ?

Mon changement de sujet est magistral.

**

Arrivé à destination.
Un mal de coeur me donne l'impression qu'il y a une ficelle entre mon coeur et ma gorge.
C'est horrible, seul quand j'enlève tout l'air que j'ai dans les poumons la douleur diminué.
J'ai l'impression qu'on m'enfonce une vise dans le coeur pour attacher la "ficelle".
Au bout de 5 Minutes qui m'on parut interminable, ce malheur ce fini.

Wael me regarde bizarrement, il a cru que mon coeur virevoltait pour lui ? A savoir, mon coeur virevolte avec ou sans lui.
Je ne remercierais jamais assez mes parents pour m'avoir donné cette maladie orpheline, oui, ca fait de moi une personne différente.

Moi- Pourquoi tu m'fixe ? Tombe pas amoureux de moi, s'il te plaît. Dis-je pour détendre l'atmosphère lourde, trop lourde.
Wael- qu'est ce que tu as ?
Moi- bah des chips dans ma poche mdr.
Wael- fais pas la ouf, j't'allume en one one.
Moi- oki daki frère.

«Mdr j'fais pitier, j'suis géniale» me dis ma conscience.
Ouais j'me complimente de mon idiotie, de toute façon si c'est pas moi qui le fait personne ne le fera.

Je montre à la tour qui était l'a mienne il y a 2 ans. Arrivée à mon étage, je sonne à la porte qui se présente en face de moi, elle est de taille médiocre en bois, user maintenant, décoré de milles et une chose. Je l'ai vu tellement de fois cette porte. J'ai tellement de souvenirs en la regardant.
Les soirs où je rentrais à paS d'heure juste parce que je parlais avec des shrabs de mon quartier et que j'oubliais les clefs..
Cette porte simple à vue d'œil renferme plus de malheur qu'elle ne le montre. Devant nos airs innocents, elle nous connaît plus que nous nous connaissons nous même.

On m'ouvre enfin la porte, la patience est une vertu ? Ok, j'aurais aucune chance dans ma vie.

Une femme âgée se tient devant moi, elle porte une croix autour du cou, sa peau est autant friper que quand je reste trop longtemps dans un bain. Sa bouche est vite former d'un sourire hypocrite, à mon goût. C'est un sourire forcé, ses yeux ne se plissent pas. Quelle joie débordante.

Moi- Je ne suis pas pas ici pour rester attendre devant toi, vois-tu.
-Désoler, rentre benti.
Moi- je doute que tu me considère comme tel, mama.
-Hum, ton père ne se trouve pas ici, va à l'hôpital Du Fontenait Rosi.

Je tourne les talons et fais chemin inverse en terme de réponse.
Je fonce dans quelque chose de dur, je prends mon portable qui est tomber parterre dû au choc. Je lâche un jurerons, aussi quel hmar y'a plus de fissures sur mon portable que de bat' dans cette cité.
J'lève les yeux pour voir qui a défoncer mon portable. Et la je vois ce gros Wael énervé comme jamain.

Moi- y'a quoi ?
- Tu te fou de ma gueule ? Tu comptais me le dire quand ? Me crachât-il.
Moi- Te dire quoi ? J'ai rien fais wesh, qu'est-ce que tu branle à
faire le mec vénère.
- Sur ma mère parle bien, avec ta tête de grosse timpe. Dit-il avec haine.
Moi- MOI J'SUIS UNE TIMPE ? MOI ? J'VAIS TE NIQUER LA VIE D'MA RACE. T'ES UN GUE-DIN MOI J'SUIS UNE PUTE ?
- MOI AUSSI J'SAIS CRIER CONNASSE, OUAIS T'ES UNE TIMPE Y'A QUOI ? WESH ASSUME. Cria-t-il.
Moi- T'ES UN GRAND ET GROS FILS DE VIOLE, PD. QU'EST-CE QUE JE FAIS MOI ? BAH CA TOUT SIMPLEMENT. Lui dis-je en frappant légèrement fort dans sa glotte.

Mais ce gars c'est un grand fils de conne putain.
Il essaye de reprendre son souffle, au bout d'une bonne minutes il le repris, pendant que moi j'étais déjà partie. J'rentre dans la voiture et la ferme à clef et l'attends.
Bah quoi ? J'ai pas l'permis et c'est là hess niveau argent tahut. J'vais pas tenter le diable.
Ô doux jésus aide moi bordel de merde.  Wael arrive eneerver mais j'ai jamais vu ça, jte jure on pourrait voir le sheitan dans ces yeux. Son visage était autant plisser qu'un pruno. Dieu aide moi.

Wael- J'VAIS...

Jayden's story. Fini non terminerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant