La rédac, l'insecte et la dispute

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Salut tout le monde, voilà la suite. En espérant que ça vous plaise toujours. Merci à ceux qui se sont abonnés en chemin, à ceux votent, commentent et lisent. Sur ce, bonne lecture ! ♥

PDV Gouenji

Tout en l'attendant assis à la table, je réfléchissais à une « stratégie » pour lui annoncer que j'étais gay et que ça ne me dérangeait pas s'il l'était aussi (au contraire, ça m'arrangait). Je soupirai, peut-être pourrais-je demander conseil à Atsuya, vu qu'il aime un homme aussi ! Et puis, il faut bien que je pense aussi que ce n'est pas parce que j'aime Fubuki qu'il m'aimera forcément en retour et je ne vais pas le forcer à m'aimer non plus. Ça marchait avec les filles mais pas avec lui.

_Gouenen, j'ai finis. Excuse-moi pour l'attente. Me sourit-il

Il est trop mignon ! Je ne pensais pas dire ça un jour mais mes vêtements lui vont mieux à lui qu'à moi c'est clair ! Le slim le met très bien en valeur à ce niveau-là, par contre le T-shirt est un peu grand, Shirou flotte dedans tellement il est fin et mince.

_Ces vêtements te vont bien. Dis-je simplement

_Merci. Mais il n'y a pas une très grande différence entre des vêtements d'hommes et des vêtements de femmes. Me dit-il e s'asseyant en face de moi

_Déçu ?

_Non, ne t'inquiètes pas.

Nous commençâmes à travailler. Le sujet que nous avions à traiter n'était pas si terrible que ça, il suffisait d'en dégager les idées principales pour ensuite les détailler à l'aide d'exemples mais comme je suis naze en rédactions, j'avoue que sur le coup, j'étais perdus, heureusement que Fubuki est là, il m'explique bien et j'adore faire genre je comprends rien et qu'il explique mal pour l'énerver. Le problème c'est qu'au bout de 5 fois, il s'énerve plus et donc ne réponds plus.

Ça fait bientôt une heure et demie qu'on bosse et on est rendu au verso de la 3ème page. Je soupirai.

_Tu veux faire une pause ? me demanda Fubuki

_Ce serait pas de refus. Répondis-je

_Je vais nous faire du thé. Dit-il en se levant et en se dirigeant vers la cuisine

J'observai sa silhouette : il a un beau cul. J'ai bien envie de...Stop Shuuya ! Je secouai la tête. Arrête un peu esprit pervers !

Il revint quelques minutes plus tard avec un plateau chargé de gâteaux, de deux tasses et d'une théière. Il me servit et se servit après. Il commença à manger.

_Fububu ?

_Hum.

_J'aimerais savoir, ça fait quoi de porter des jupes ou des robes ? demandais-je

_Hum, l'été c'est sympa et pratique ! Mais l'hiver, tu te les pelles et il faut faire attention aux courants d'air car il y a toujours un pervers pour essayer de voir ta culotte. Ce genre de personnes me fait bien marrer ! Ils te matent, te sifflent et te touchent mais dès qu'ils se rendent compte que t'es un gars, ils t'insultent, te traitent de tous les noms et te tapent. Je déteste ces gens-là ! dit-il le regard haineux

_Sympa...murmurais-je

_Hein ? Ah ! Désolé Gouenji, c'est pas ce que je voulais dire, toi, toi...enfin je ne parlais pas de toi...c'est que...je...

_Non, tu as raison Fubuki, il n'y pas si longtemps (#hiersoir), j'étais pareil. Tu as raison de les détester. Dis-je

_Oui mais ce que je veux dire, c'est que toi je t'aime bien, comme un ami pas comme un amoureux, rassures-toi !

Je soupirais. C'est bien là tout mon problème ! Il sembla paniquer à l'entente de mon soupir, je souris, il est vraiment adorable !

_Ça je l'avais bien compris. Dis-je en lui caressant la tête. Ils sont naturellement blancs ? demandais-je en parlant de ses cheveux

_Oui, c'est de naissance, j'ai toujours été très pâle.

_C'est vrai que tu es bien blanc. Tiens ! Tes joues deviennent rouges ! remarquais-je en sachant très bien que j'étais à l'origine de ses rougeurs

_Oui bon arrête ! J'ai un peu chaud ! me mentit-il en allant remettre le plateau dans la cuisine

Une fois revenu, nous nous remîmes au travail jusqu'à midi.

_Finie ! criais-je après avoir écrit le dernier mot

Fubuki ria doucement.

_Oui, on en est débarrassé pour le week-end ! me sourit-il. Je vais cuisiner, tu veux m'aider ?

_Euh...oui mais je suis pas très doué en cuisine.

A few moment later :

_Aie ! Sa mère, j'me suis coupé ! criais-je

Fubuki éclata de rire.

_C'est pas drôle, je souffre. Me plaignis-je

Il me sourit et me prenant la main, il me la mit sous un filet d'eau froide.

_Bouge pas, je reviens te chercher un pansement. Me dit-il en se dirigeant vers la salle de bain pour en revenir une fois le pansement pris

_Merci.

Il me prit la main et après avoir rapidement regardé ma coupure, il me mit le pansement. Il a de petites mains, elles sont si froides et il a les doigts si fins.

_Voilà !

_Me...merci...bégayais-je, les joues rouges

_Oh Gouenen ! Tu as un truc dans les cheveux, baisse la tête, je vais te l'enlever. Dit-il en se hissant sur la pointe de ses pieds

Je baissais ma tête et donc mon regard. Ce dernier atterrit dans le décolleté de Fubuki. Tellement mon T-shirt était trop grand pour lui, quand il se penchait, je pouvais voir ces tétons, ils étaient tout droit et me faisaient envie. Mes joues s'enflammèrent et je détournai le regard, gêné.

_C'est bon, je l'ai ! dit-il en enlevant une espèce de bestiole de mes cheveux

_AAHH ! criais-je en reculant

_Bah...Gouenen, qu'est-ce qui t'arrives ? Me dit pas que t'as peur de cette petite chose ? ironisa Fubuki en s'approchant

_Recule Fubuki et ne t'approche pas de moi avec ça ! lui criais-je

Il me sourit d'un air sadique (et oui tu avais raison @loup-du-nord) et s'avança jusqu'à être près de moi, je mis mes mains devant ma bouche. Il ouvrit la fenêtre, qui se situait à côté de moi, et laissa l'insecte s'envoler.

_Tu as donc peur des insectes ?

_Oui imbécile de tapette ! lui criais-je vexé et humilié

_Pas la peine de gueuler ! me répondit-il sur le même ton. Pour une fois que je ne suis pas ta victime. Murmura-t-il entre ses dents

Un silence pesant et gênant s'installa dans la pièce.

_Je vais faire cuire le poisson ! me prévient-il énervé en retournant dans la cuisine

_Fais ce que tu veux, je m'en fiche !

_Et moi donc !

_Tapette !

_Sale riche !

_Homme efféminé !

_Sale pervers !

Je m'assis sur le canapé et allumai la télé pour me donner l'air de faire quelque chose mais mes pensées me ramenaient immédiatement à mon Prince des Neiges.


Le bobo et le traveloOù les histoires vivent. Découvrez maintenant