Merci Atsuya et Réconciliation bis

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Bonne lecture ! ♥

PDV Fubuki

Nous étions à table, nous mangions et l'atmosphère était rempli de malaise, on s'y sentait gêné. Il est vrai que j'ai un peu exagéré tout à l'heure avec l'insecte mais avec ce qu'il m'avait fait avant dans le gymnase et à l'infirmerie, je pouvais bien le faire un peu souffrir, non ? Et bah, ça va bien le faire de passer le reste du week-end dans cette ambiance !

Une fois le déjeuner fini, je fis la vaisselle et l'essuyais.

_Tapette, je sors. Me dit-il simplement

_Ok pervers.

PDV Gouenji

Je claquais la porte violement. Je n'allais pas bien loin, je descendis les escaliers pour sonner chez Atsuya. Ce fut le patron aux cheveux roses qui m'ouvrit.

_Bonjour. Vous êtes ?

_Gouenji Shuuya, le bobo qu'héberge votre beau-frère. Je souhaiterais parler à Atsuya. Répondis-je

_Ok, entre.

Je passais le pas de la porte et je me déchaussais à l'entrée. Je suivis le copain d'Atsuya jusque dans le salon où il s'y trouvait. Comparé à l'appart de Shirou, celui-ci est bien plus grand (même si les deux réunis font à peine la taille de la moitié de mon appart).

_Ah Gamin ! Ça va ? Qu'est-ce qui t'amènes ? me demanda-t-il tout sourire

_Je suis là pour te, non, pour vous demander conseil à tous les deux.

_Vas-y, assied-toi et parle, nous t'écoutons ! me sourit-il

Je m'assis et me mit à tout leur raconter. Ma coupure, l'insecte, la mauvaise blague de Shirou, le fait que je le comprenne un peu car j'avais déjà fait pire en l'agressant à l'infirmerie et dans le gymnase.

_T'as fait quoi ? s'écria Atsuya tout juste retenu par le patron

_Je suis désolé !

_C'est pas tout d'être désolé ! Et chéri lâche moi, je ne le frapperais pas !

Il le lâcha en soupirant et la seconde d'après, son poing s'abattue sur ma joue.

_Voilà, ça sert à rien mais ça défoule !

_Rappelles moi de ne jamais te lâcher quand tu es avec un mec qui a insulté ou fait du mal à Shirou. Murmura Someoka pour lui-même faisant sourire son conjoint

Je me relevais, sonné par le coup. Il frappe fort quand même.

_De un, je m'excuse. De deux, depuis qu'il se travestit, Shirou a beaucoup attiré les hommes et la moitié d'entre eux, faciles, a tenté de l'agresser. Parmi cette moitié, il y a eu ceux qui, se rendant compte que c'était un gars, ont arrêté et n'ont plus recommencé à agresser d'autres gens et il y a eu ceux qui l'ont insulté et frappé, y'en a même un qui l'a violé, tout en l'insultant bien sûr ! cria Atsuya

Sur le coup, si la haine, l'impuissance et la colère auraient pu avoir un visage, je pense que je les aurais associées à Atsuya. Je baissais le regard, dégouté, dépité et désolé.

_Donc ce n'est pas à Shirou de s'excuser mais à toi !

_Oui j'ai compris. Parle de moi de Shirou, s'il te plait. Demandais-je. J'ai envie de mieux le connaitre, ne me dis pas tout mais parle-moi un peu de votre enfance. S'il te plait.

Il me toisa puis son regard s'adoucit et il me sourit.

_Si tu insistes, alors voilà...

Et il me raconta des anecdotes du passé de Shirou, les circonstances de son viol en me faisant bien comprendre que si je faisais pareil, il me tuerait. Je passais l'après-midi chez le couple. Quand je me rendis compte qu'il était 17h30 passée, je saluais Atsuya et Ryugo (j'avais appris son prénom durant le récit du grand-frère) et je me dépêchais de remonter les escaliers.

Une fois rentré, je vis Shirou se diriger vers sa chambre. Il devait avoir fini de prendre sa douche car son corps ruisselait d'eau et une serviette entourait ses hanches. J'en profitais pour l'observer, une peau pâle et qui semblait douce au toucher, un torse à peine musclé et une taille fine presque féminine. Il tourna la tête et lorsqu'il me vit, le rouge s'installa sur ses joues et il cacha sa « poitrine » avec ses mains.

_Tu n'en as pas, je te rappelle. Tu es un homme. Lui dis-je en soupirant

_Simple réflexe ! répliqua-t-il, gêné, en enlevant ses mains. Tu étais où cet aprem ?

_Chez des amis. Mentis-je

_D'accord. La salle de bain est libre, tu peux y aller si tu veux. Me proposa-t-il en entrant dans sa chambre

Je le suivis.

_Qu'est-ce que tu as Gouenji ? T'as décidé de me faire chier, c'est ça ? s'écria-t-il

_Shirou, je suis désolé. M'excusais-je

_Hein ?

Je le vis écarquiller les yeux.

_Pourquoi...est-ce que...tu t'excuses ? me demanda-t-il

_Parce que je me suis énervé pour rien, il est vrai que je déteste les insectes mais ce n'était une raison pour t'insulter. Je t'ai agressé, te rappelant sans doute de mauvais souvenirs, il était donc légitime que tu te défendes et que tu te venges. M'expliquais-je en le regardant dans les yeux

_Je...d'accord...excuse-moi aussi, d'avoir utilisé ta faiblesse... bégaya-t-il

_T'inquiète mais ne le refait plus s'il te plait.

_Promis.

_Bon je vais prendre ma douche !

_Attend Gouenji ! Qu'est-ce que tu as à ta joue ? me demanda-t-il

_Ah...ça ! C'est rien, t'inquiète ! On s'est un peu bagarré avec un ami. Lui mentis-je encore

_D'accord. Tu vas te mettre de la pommade sinon, ça va enfler et je pourrais pas m'empêcher de me foutre de ta gueule quand tu auras une joue plus grosse que l'autre. Me dit-il sérieusement

J'éclatais de rire.

_Oui, t'inquiètes j'en mettrais. Dis-je en entrant dans la salle de bain

_Elle est dans le dernier tiroir à gauche. Je vais faire à manger. me prévient-il

Une fois ma douche prise et le dîner cuisiné, nous nous mîmes à table et nous commençâmes à manger. L'atmosphère avait changé, le malaise était parti et elle semblait chargée d'onde positives, disons.


Le bobo et le traveloOù les histoires vivent. Découvrez maintenant