Pèlerinage

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Cela faisait plusieurs jours que je traînais dans cette nature vide, ensablé. Dune après dune, je parcourais le désert, en espérant y trouver un semblant de vie. J'ai passais plusieurs lune a parcourir cette plaine de sable frappée avec la chaleur brutal du soleil qui n'avait rien à envier aux flammes de l'enfer. C'est à l'aube d'un jour nouveau que je pus sentir une légère brise, rafraîchissante, indiquant tout naturellement la présence d'une oasis. Il est vrai que la présence d'eau était tout à fait agréable, mais c'est surtout le faite qu'il s'agissait d'une source de vie, d'énergie, et donc, de magie qui m'intéressait. Il me fallut plusieurs heures pour arriver a ce point d'eau qui tenais plus du lac immense que de la vulgaire flaque d'eau. Je ressentais les flux magiques émanant tout autour, de la végétation avait poussait de l'autre côté de l'étendu aquatique. Une épaisse forêt retenait une immense dune qui menaçait d'engloutir cette endroit paradisiaque. J'avais presque tout les ingrédients et réussir a trouver ce livre avait été une aubaine.


C'était il y a à peine deux semaines. J'avais depuis longtemps inspecté la grande bibliothèque, pris connaissance de tous les ouvrages à ma disposition, recensés tout les articles ou les documentaires possibles, mais rien n'indiquer comment atteindre mon but. Il ne restait qu'un seul endroit, qu'une seul pièce que je n'avais pas fouillé, que je ne pouvais fouiller. Elle contenait les plus terribles grimoires, et était protégé par d'incroyable sceau de protection magique. Une nuit, où comme a mon habitude, je passais encore en revue les livres présents sur les étagères. Je m'arrêter devant la pièce interdite, étrangement, je ne ressentais plus les importantes barrières magiques normalement en place. Après un instant d'hésitation je tendis le main pour tourner la poignée pour ouvrir ce lieu protégé, me ravisant, pris de peur que les sortilèges sois toujours en place et me réduise en cendre. Au moment où ma main faisait demi-tour, et que je m'apprêtais à faire de même, la porte s'ouvra d'elle-même, légèrement.


Plusde doute possible, on m'invitait a rentré.


Même si la peur était encore forte, la curiosité l'emportait haut la main, mais pas assez pour briser toute prudence. Doucement,  je poussais la porte dans un grincement qui me fit grincer des dents et arrondir le dos, en espérant que j'étais bien seul. Tout en regardant par-dessus mon épaule, vérifiant si une autre présence m'espionnait, je cherché a ta-ton l'interrupteur. Une fois trouvé, j'appuyais et un flot divin de lumière déferla, malgré tout, il me fallut quelque seconde pour vérifier que l'intérieur ne cache personne et me glisser par l'entrée. Je tentais de refermer la porte le plus doucement possible. Me sachant seul, j'en profitais pourre prendre de grande bouffé d'air. Je faillis m'étouffer quand un nuage de poussière me passa au travers de la gorge et des poumons. Plaquant ma main sur ma bouche, je dus faire tous les efforts  du monde pour ne pas faire de bruit. Une fois ce moment passé, je pouvais entreprendre mon inspection du lieu. La salle était bien plus grande que ce que je m'étais imaginée. D'environ quinze mètres de large et le double de long, bordé sur les murs de pupitres avec leurs lampes individuelles. Des étagères avec de nombreux bocaux et ustensile d'alchimie. Au centre, de haute étagère montée jusqu'au plafond, a bien quatre mètres de haut.


Me voici enfin dans cet endroit mainte fois fantasmé, j'avais le pressentiment que ce que je cherchais se trouvait ici. Peut-être me trompais-je, mais j'ignorais où chercher, sinon ce lieu interdit. L'endroit tant attendu était assez inattendu et il me fallut quelque minute pour revenir à la réalité, je me pensais dans une illusion, un rêve, pourtant, il me fallut bien me rendre à l'évidence. J'avais passé la porte et le livre devait être ici. J'entrepris alors de faire le tour de la salle, ne disposant d'aucune fenêtre, tout était malgrès tout bien éclairé. Dans le fond, derrière une grande bibliothèque, une estrade assez vaste sur laquelle était richementet finement sculpté d'une représentation d'un rituel démoniaque complexe avec plusieurs prêtres sacrifiant une jeune femme. Enm'approchant, je pus voir un livre ouvert, ses pages jaunies par letemps, épaisses et visiblement anciennes. Je pouvais aussi voir sa couverture de cuir rouge sur ses bords. Les inscriptions, rouges sang, étaient dans une langue ancienne, oubliée et perdu a jamais. Elles semblaient briller légèrement alors que je les parcourrais de mes doigts. Sans que je sache ni trop comment, ni trop pourquoi, je me sentais comme défaillir, m'évanouir, être aspiré dans ce livre. La formule résonnait en moi, et même si je n'avais jamais entendu ce dialecte, je le comprenais au fond de moi, et je sus même comment procéder au rituel, et même les ingrédients nécessaires, mais surtout la forme particulière du pentacle, comme je n'en avais jamais vue. Une fois toutes ses informations déversées en moi, je fus rejeté du livre, avec force, repoussé, je reculais en titubant et tombais sur les fesses. Il me fallut quelque minute pour reprendre mes esprits, analyser ce qui s'était passé et voir ce que je devais faire. En premier lieu, sortir d'ici et trouver les ingrédients, pour cela, je devais aller au magasin de Bénétor. Le problème, c'est qu'il refuserait de me vendre ces matériaux, où même quoique ce soit, de toute façon, je ne pourrais jamais regrouper la somme. Il ne me restait plus qu'une solution, aller me servir sans me faire prendre.


Je pris donc le grimoire, l'emballai rapidement dans un tissu, le rangeai avec précaution dans ma sacoche puis sortie aussi silencieusement que possible.




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⏰ Dernière mise à jour : Aug 02, 2017 ⏰

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La faim du démonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant