Prologue : La route du paradis n'est qu'à deux pas de l'enfer choisi bien

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 Mes pieds glissaient sur le sol glacé, je dérapais sur les feuilles mouillées et manquais à plusieurs reprises de tomber au sol à peine éclairé par les quelques rayons de lune qui passaient à travers les branches. J'entendais les brindilles craquer sous ses pieds il se rapprochait, ma vie était en jeu .j'avais le ventre en feu et mes pieds nus étaient couverts de sang mais je ne devais pas m'arrêter, non je ne pouvais pas. Je distinguais à peine les arbres qui se dressaient devant moi dans la nuit noire. Je devais sans cesse sauter au-dessus d'un tronc ou me baisser pour esquiver les branches. C'était la fin j'étais perdue il faisait trop noir et il avait une meilleure vue nocturne que moi. Une fois arrivé à un tronc coupé en deux par la foudre je vis une lueur au loin, un point lumineux flottant à peine visible au loin. C'était peut-être le manoir où juste ma vue qui me jouait des tours, mais peu importe il fallait bien que je tente ma chance. Avant de repartir je regardais derrière moi, je le vis à quelques mètres de moi trop près à mon goût, il avait l'air sûr de lui il avait cette lueur joueuse dans les yeux qui me terrifiaient. Je me retournais en vitesse et partie en détalant mes pieds transpercé de toutes parts par des brindilles, des cailloux et gelé par la neige. J'avais l'impression que je courais depuis une éternité, perdue dans cette forêt noire j'avais perdu la notion du temps cela faisait peut-être 5 minutes ou 1 heure que je courais ainsi dans la nuit noire pourchassée par un garçon aussi sexy que dangereux. Le point lumineux me paraissait toujours aussi loin, j'avais le ventre en feu et tellement des points de côté que je ne pouvais plus les compter ma vue se brouillait, le froid glacial d'hiver me transperçait la peau je n'étais vêtu que d'une robe longue beige bustier avec des bretelles tombant sur mes épaules. Ma tenue n'était pas appropriée pour courir dans les bois en plein hiver et la soie de ma robe était taché de sang et le bas était déchiré de toute part. Il se rapprochait j'entendais son rire qui m'avait paru autrefois magique et envoutant mais aujourd'hui il me paraissait terrifiant et me faisait frissonner plus que le froid, à présent il faisait trop noir pour voir les arbres je ne voyais rien à plus de deux mètres de moi, j'entendais son souffle se rapprocher derrière moi. C'est fini je ne peux plus lui échapper je suis seule perdue au milieu d'un bois dans la nuit noire a à peine cinq mètres de lui personne ne peux m'entendre, et parmi le chaos qui régnait au manoir quand je me suis enfuie au milieu de cette bataille et de ce bordel personne ne m'ai vue partir, cette fois si personne pour me sauver ni m'aider. Prenant mon courage à deux mains je me retournais, si je devais mourir ce soir autant le faire dignement. Il me regardait avec ces grands yeux bleus et son sourire parfait me détaillait de la tête aux pieds tels un loup s'apprêtant à dévorer sa proie, il se stoppa à 2 mètres de moi, au bout de quelques secondes qui me paru interminable il se décida à rompre le silence :

- alors ma princesse comme on se retrouve, tu as passé une bonne soirée ? j'espère que tu n'es pas trop fatigué car elle est loin d'être terminé... Dit-il d'une voix mielleuse

- Je ne suis pas ta princesse et qu'est que tu me veux à la fin ? tu veux me tuer ? dis-je dans un souffle

- Non, je ne vais pas te tuer... Je vais juste te faire souffrir doucement puis jouer avec toi... Puis t'emmener avec moi... Tu sais où je suppose que l'on t'en a informé à moins que tu aies trouvé toute seule. Après avoir prononcé ces paroles ces yeux changèrent de couleur il était à présent noir comme le néant et les ténèbres encore plus flippant que ce que j'ai pu voir dans cet endroit depuis mon arrivée, c'était horrible comment une personne aussi cruelle et monstrueuse que lui a pu échapper à autant de personnes aussi qualifier, il les a tout dupé à présent il était entouré d'un aura malsain et terrifiant

- Je ne viendrais pas avec toi plutôt mourir ! crachais-je d'une voix remplit de dégout

- Que la partie commence ma belle... rétorqua-t-il du ton joueur


InéluctableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant