Au bout du tunnel [GXG]

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Les cours sont fini. Sincèrement, je n'ai aucune idée du comment je vais me sortir de là. J'ai pas envie de revenir demain et surtout, qu'on nous a donner nos carnets de correspondance et aussi nos nouveau livres.

Je suis dans la cour dans un coin assise là, contre un mur et derrière un banc en brique et ses chaises qui on été mis là pour les élèves. La musique dans mes écouteurs et une grande envie d'écrire. Mais bien sûr, je ne trouve plus mon carnet. C'est génial! Vraiment. Dans un lycée de merde, avoir une classe de merde, être entourer de trou du cul de merde  et sans possibilité d'écrire. C'est bien cool ça, le malheur est à l'heure on dirait.

Quelques instant plus tard, le grand brun vient se poser sur le banc derrière moi en allumant sa clope. Sa fait quelques semaines que j'ai arrêter, mais l'odeur me redonné envie.

-"Tu sais pas aller fumer autre part?"

-"Quoi? Sa te dérange? Oh pardon, je pensais pas que tu étais si fragile que ça. Je me suis fait une fausse idée de toi." Rit-il.

Je ne répond pas, et roule des yeux.
La fumée ne me dérange pas, ce qui m'agace c'est qu'il me colle comme si il me connaissait depuis des lustres.

-"Ana.. Joli prénom. Ton âge?"

-"Ne me les vide pas." Dis-je arrogamment avant de remettre mes écouteur et m'assoir par terre, au même endroit où j'étais avant qu'Ethan ne vienne me perturber.

-"T'en a pas." Dit-il en n'arrachant les écouteurs des oreilles.

-"Qui te le prouve?"

-"T'as des seins. Quand tu as des seins t'as pas de penis. Pas de penis, pas de couille." Rigole-t-il.

-"Aha. Très drôle. Mange tes morts et rend moi mes écouteurs."

-"Oulha. Calmos ma jolie. T'es toujours sur la défensive comme ça?" Sourit-il en me passant mes écouteurs.

J'en ai marre alors je tourne les talons. Il est chiant ce mec, surtout qu'on ne se connaît de nul part et qu'il me suit et qu'il est partout où je suis.

Il doit sûrement essayer de se faire des amis.

Je suis assise plus loin. Près des grades du terrain de football. Il y'a les joueurs qui on déjà commencer leurs entraînements et quelques petites chiennes qui sont là juste parce que après un long match, les gars vont aller les sauter dans les vestiaires.
Un bout de bâton est près de moi, je m'en sert pour dessiner un énorme rond sur le sol. Je ne sais pas pourquoi, mais comme je n'ai rien à faire et que j'ai la flemme de marcher jusqu'à chez moi, je reste ici en attendant l'heure à laquelle passe le mini bus.

-"Ana."

Je lève la tête et Hélène est poser en face de moi. Je ne l'ai même pas vu arrivée, elle m'a vraiment prise par surprise.
Sa carrure imposante et ses cheveux châtains en bataille se font apercevoir. Elle se met près de moi en posant sa tête contre un barreau métallique qui recouvre les grades.

-"Fatiguée?" Lui dis-je.
Elle n'a jamais réellement aimer l'école. Mais j'ai envie de détruire ce silence, parce que je sais qu'elle ne le fera jamais.
Après un long soupir Elle me regarde toujours la tête poser sur les barreaux métalliques me répond:

-"Oh oui. Et toi?"

-"Pareille. Complètement niqué.." Dis-je en soupirant et en continuant mon dessin sur le sol.

On reste là, sans rien se dire. Mais je la regarde du coin de l'œil. Mon regard tombe sur ses bras complètement dévastés de cicatrices qui ne fessaient que devenir de plus en plus nombreuses. Qui ne fessaient, au fil du temps, que devenir de plus en plus profonde.