arrivé à bon port

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C'était le jour tant attendu, j'allais enfin prendre la route, trois jours dans une voiture , c'est ce qui m'attendait , J'étais en compagnie de ma mère et de mes frères. Le voyage se passa pour le moins bien, je n'étais plus qu'à une dizaine de kilomètres de mon village et j'etait tout excité de posé enfin mes valises. Ces trois jours de voyages étaient loin d'être désagréable mais vraiment épuisant. Trois jours prostré dans une voiture ça laisse pas mal de courbatures je peux vous l'assuré et c'était pas pour me déplaire d'enfin descendre de cette voiture. Les trois derniers jours j'avais dormi à la belle étoile, c'était agréable de dormir en regardant le ciel droit dans les yeux, ça changeait beaucoup de mon cadre habituel. Coincé entre quatre murs, on dormait bien mais dormir à la belle étoile, c'était une sensation incroyable.

Là je ne me trouvais plus qu'à une vingtaine de minutes de mon objectif. J'etait maintenant très loin de la ville, pas le moindre bruit de klaxon, pas d'immeubles à l'horizon, on voyait là le contraste entre la ville, bruyante, animé, toujours bondé, et le village, calme plat, la nature faisait valoir ses plus beaux atours, On avait des arbres ça et là. Ça faisait du bien, on sentait direct la différence. Très vite, on nous demanda de descendre, on était maintenant au marché du village, de là on allait prendre une autre voiture qui allait nous conduire jusqu'à bon port.
À notre arrivé, on reçut un accueil digne des accueils réservé aux présidents et aux célébrités. Le bonheur se lisait dans le village de tous, ils étaient heureux de notre retour et moi également j'étais aux anges.

Tout le monde semblait me connaître mais il y'avait beaucoup de visages qui ne me disait pas grand chose en fait, la dernière fois que j'étais venu, j'étais encore ce qu'on pouvait appelé un petit bambin. Par la suite, ce fut un défilé qui eut lieu à la maison, tout le monde s'empressait de venir rencontré les nouveaux arrivants, j'etait exténué donc je me suis empressé d'aller me lavé afin de pouvoir me reposer quelques instants mais ce fut impossible. Le défilé continuait et n'avait pas l'air de se terminer, les gens affluaient , encore et encore, toujours plus nombreux. Finalement, les visites avaient cessé, beaucoup de monde s'était succédé à la maison et j'etait heureux que tout ceci soit enfin fini et j'allais enfin pouvoir me reposer. La nuit fut très courte, mais au réveil, j'étais déjà moins épuisé.

Le lendemain, avec ma mère et mes frères, on eut allé voir ma grand-mère, on y passa une grande partie de la journée. Au retour, ce soir là, la fatigue n'allait pas m'empêcher d'aller passé la soirée avec des amis. Je n'y connaissait pas grand monde mais avec ma cousine qui connaissait beaucoup de monde au village, je ne risquais guerre de m'ennuyer.

Ce soir là, on passa une grosse partie de la soirée avec des amis qu'elle me presenta. C'était une très belle fille, elle avait beaucoup d'amis et les garçons faisait la queue pour sortir avec elle. Moi elle était loin de m'intéresser, elle m'avait présenté l'une de ses amis qui m'avait laissé tout bête. Lorsqu'elle me la présenta, j'eus du mal à articuler et à trouver mes mots. Je passa une grande partie de cette soirée là avec elle, et déjà une complicité c'était installé entre nous. Chez nous au village, la nuit, on dormait très peu, on veillait une bonne partie de la nuit et on dormait une grande partie de la journée. Cette nouvelle façon de vivre n'était pas pour me déplaire, on avait pas le temps de s'ennuyer.

Très vite, je m'étais habitué à cette nouvelle vie, j'avais de plus en plus d'amis et ma relation avec Alia ( l'amie de ma cousine) avait tout du conte de fée, je me Sentais chaque jour bien mieux avec elle et cette alchimie entre nous devenais chaque jour plus intense. Avec mes études, je n'avais jamais inclus les femmes dans mes projets. J'avais eu quelques relations mais rien de bien sérieux. Je n'avais Aimé qu'une seule fille en fait mais ça s'était mal terminé. Depuis j' étais resté seul mais avec Alia c'était différent, elle avait cette lueur dans les yeux qui m'attirait comme un aimant.

Les jours qui suivirent je les passèrent avec Alia, notre relation devenait chaque jour plus forte. Elle me plaisait énormément mais j'avais peur de me lancer dans une relation avec elle , on se voyait tout les jours et il était clair que moi aussi je lui plaisait.

Ça faisait maintenant un mois depuis que j'étais au village, avec ma cousine on discutait de tout et de rien quand je décida de lui raconter l'histoire plus ou moins bizarre qui m'était arrivé quelques jours avant mon départ mais je me gardais bien de lui signifier comment je m'étais en fuis ce soir là.
Elle trouvait mon histoire Hilarante et c'était bien la seule. C'est à ce moment qu'arriva Alia, elle était resplendissante comme toujours en fait, ça me faisait toujours grave plaisir de la voir.

Elle se rejoint à nous et Myriam , ma cousine se mit à lui raconté ma mésaventure, il n'en fallait pas plus et les deux se mirent à me taquiner. Pour une fois, je regrettais de ne pas avoir gardé le silence sur ce sujet mais moi j'espèrais qu'elle n'apporterait son point de vue car j'avais toujours du mal à m'expliquer ce qui c'était passé. J'avais beau y pensé mais en vain, je ne trouvais pas qui aurait pu crié ainsi mon nom dans la rue et aussi tard. Ce que je m'expliquait le moins c'était cette ombre que j'avais vu, un chat qui passait par là peut être, c'était la seule explication à peu près logique que j'avais trouvé.

-je vais me balader un peu, je passe te chercher ce soir OK ?

- OK mon coeur , à plus tard !
C'est sur ces mots que je laissais les deux filles ,en réalité elle m'ennuyais un peu donc j'avais préféré partir.

Ce soir là quand j'arriva chez Alia, ses parents étaient absents et elle m'avait demandé de l'attendre, elle finissait de s'habiller. L'attente me paru duré une éternité, elle prenait énormément de temps à se changer. Fatigué d'attendre, je décidai alors d'entrer pour savoir ce qu'elle faisait car elle ne répondait plus à mes appels depuis un bon moment.

Quand j'ouvris la porte, je restai pétrifié sur place, il y'avait cette ombre dans sa chambre, je ne voyais très bien ce que c'était mais ce n'était pas une personne. Quand je m'approcha de plus près, la chose se retourna pour le faire face

- va t'en  !  VA T'EN

à ces mots, je pris mes jambes à mon coup et je courus aussi vite que j'ai pu .

Voyage Au Pays Du SurnaturelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant