Le Prince et la Bagarreuse

Partie 3

J'pris l'objet en main, me retourna et...

- Bordel, mais t'es partout ou quoi ?! M'écriai je.

J'lui lançai sa casquette qu'il rattrapa d'un joli geste.

- Qu'est ce que tu fais là ? Demanda t il intrigué.

- Ce ne sont pas tes affaires.

- Il y a rien à voler ici.

- Pff... Oh wow.

- Quoi ? Tu viens de réaliser que j'étais d'une beauté éclatante ? Dit il la tête haute.

- Euh... Non j'viens de réaliser que tu connaissais la politesse, c'est surprenant que tu puisses respecter des gens. Avouai je.

Il ne répondit pas.

- Bon tu peux sortir maintenant. Merci.

Il partit sans dire un mot.

- On pourrait croire que sans son royaume, il est... Gentil ? Mais non, j'dois être fatiguée. Me fit je la réflexion.

J'finis de ranger tout en dansant. J'nettoyai le sol et le miroir de la salle puis je pris les clefs et fermai la porte. J'passai dans les vestiaires récupérer mes affaires ensuite j'allai à la loge et rendis les clefs puis je sortis du gymnase. La nuit était déjà tombée et il faisait plutôt froid. Je regardai autour de moi et vis qu'une unique personne : Ethan. Bizarre. J'allai à l'arrêt de bus et malheureusement je vis qu'il arrivait que dans 15 minutes. Génial. 15 Minutes à avoir froid. J'mis mes écouteurs et ma musique sur mon téléphone et j'attendis. Quelqu'un me retira mon écouteur ce qui m'énerva légèrement. Je regardai la personne avec un regard noir.

- Tu ferais presque peur. Se moqua Ethan légèrement.

Je soupirai.

- Qu'est ce que tu veux ?

- Te ramener.

- Pardon ? J'ai dû mal entendre là.

- Te ramener. Répéta t il. N'y vois aucune preuve de gentillesse mais honnêtement on est pas dans un des meilleurs quartiers et j'préfère de pas avoir ta mort sur la conscience.

- Evidemment et donc quoi ? Tu vas t'abaisser à prendre le bus ?

Il ricana.

- Faut pas abuser. J'suis garé juste là donc ramènes toi.

Il avança et je le suivis avec méfiance. J'ouvris la portière arrière.

- Qu'est ce que tu fais ? Me demanda t il, confus.

- Bah j'me dis qu'en tant que riche tu n'aimerais pas qu'une " pauvre " soit vue dans ta voiture.

- Montes devant, idiote. M'ordonna t il.

- Je t'emmerde. Lui répondis je, offensée.

J'claquai la porte arrière, j'ouvris la porte avant pour m'installer.

- Fais gaffe à ma voiture aussi.

J'levai les yeux aux ciels et j'attachai ma ceinture. J'mis ma tête contre la fenêtre et puis j'lui indiquai la rue où j'habitais enfin deux rues avant vu que je ne voulais pas qu'il sache où j'habite.

- C'est bon. Arrêtes toi. 

- Parles mieux aussi. Me prévint il.

- Tais toi. Tu me donnes mal à la tête là.