Partie 8

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- Restes. Dit Ethan.

- Non. C'est " le toit d'Ethan " si je m'en rappelle bien. Répondis je sarcastiquement.

- Marion arrêtes ça.

- Arrêtez d'être moi ? Changez du tout au tout de personnalité comme tu l'as si bien fait pour gagner un obscure pari. Pour faire remonter ton énorme orgueil, hmm ?

- Bien sur que non. Tu crois vraiment que Théo m'aurait laissé faire sinon.

- Ah mais je sais pas. T'as pas d'estime pour mon frère.

- Bien sur que si j'en ai.

- C'est évidemment pour ça que tu lui parlais comme à un chien. Rappelai je, ironiquement.

- Je...

- C'est bon, tais toi. Tu m'énerves. J'préfère m'en aller. Dis je en me dirigeant vers la porte. Sérieux comment j'ai pu tomber amoureuse de lui ? Me réprimandai je à voix basse.

- Q-Quoi ? Bégaya t il et je réalisais que je n'avais peut être pas parler aussi bas que je le pensais.

- Rien.

- T'es amoureuse de moi ?

- N'importe quoi. Pestai je, peu convaincante.


J'le regardai et il était comme abattu de ma réponse. Bien fait pour lui.


- J'te déteste. Continuai je à l'abattre.


J'partis du toit et j'me trouvai un autre endroit pour manger tranquille puis j'repartis en cours puis rien d'intéressant ne se passa. Pendant deux semaines, j'arrêtais pas d'éviter Ethan et je pense vu les dires d'Ethan que ça le faisait vraiment chier. Moi, ça me faisait vraiment mal mais comprenez qu'il a changé de personnalité pour je ne sais quelle raison malsaine. 

Puis un beau jour où je m'étais éclipsée dans les rangers de livres du CDI durant une heure de perm, une crinière blonde se fit apercevoir. Je ne sais pas si il fit mine de ne pas m'avoir reconnu ou autre mais il entama une conversation. Il parlait et j'voyais que ses lèvres bougeaient car j'avais mon casque sur les oreilles avec ma musique. J'faisais pas vraiment attention à lui enfin... Appart à ses yeux ambre grisé, la douceur de ses lèvres sur les miennes, ses cheveux qui retombaient sauvagement autour de son visage... Wow je divague là. J'retirai mon casque et me levai.


- J'ai absolument rien entendu à ce que tu m'as dis. Mais bon, ça doit être encore l'un de tes beaux discours. Beau parleur que tu es.

- Merci de dire que j'suis beau. Me répondit il arrogamment.


J'plissai les yeux et lui sourit... sincèrement ?


- J'te déteste.

- C'est faux. Et tu le sais aussi bien que moi.

- C'est la vérité. J'te déteste.

- Tu veux juste me faire du mal en me disant ça. On ne dit jamais ça à une personne bien qu'elle puisse être son ennemi. Ça montre que tu l'as déteste pas autant que ça mais que t'essayes de te préserver. Et je sais de quoi je parle.

- Tu sais rien.

- Oh si je sais.


Le Prince et la BagarreuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant