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Sa fait longtemps que je suis là, dans ma chambre le regard vide diriger vers ma fenêtre en bois massif. Les goutes annonçant la pluie se pose sur le rebord de celle-si, comme si, elles veulent créée un dessin: la pluie veut dessiner.

Ce phénomène naturel ne m'a jamais déranger, et j'ai toujours apprécier me balader sous les gouttes assaillant mon corps. Je trouve que c'est tellement léger comme sensation, c'est tellement tendre et surtout, elle représente bien des fois, le combien l'âme de certains hurle.
En pensant à ça, je me remémore tout ce qui c'est passer aujourd'hui, après ma sortie du lycée..
Peu de gens peuvent peut-être le voir, mais Hélène ressemble à la pluie: Elle est douce de l'extérieur mais l'orage en elle éclate son cœur et tout son esprit.

Je regarde mon horloge qui affiche 19:45'. Sa fait donc trois heures et quelques minutes que je suis couchée là, les mains jointes sur le ventre, ma tête posée sur mon oreiller et essayant d'analyser toutes les goutes de pluie qui se portent sur ma fenêtre. Je me plonge dans la réalité et sors enfin de mon petit monde de réflexion: je suis une personne qui, malgré elle, réfléchit trop.

Je me penche en avant pour me lever de mon lit et me poser au bord de ma fenêtre, sentir le vent venir caresser mes cheveux.
Je regarde, de ce petit cadre, la maison juste en face. Plus tôt jolie, grande, spacieuse, mais ancienne. Tout est ancien ici. On dirait que cette ville c'est figer dans le temps, comme si rien ne c'est dérouler depuis les années folles.
Le vent tortille et vient s'éclater contre mon visage, les cordes de pluie tombent sur mes mains frêles sur lesquelles je m'appuie au rebord de cette minuscule cage.
Je planche un peu la tête pour voir ce qu'il se passe en bas, et rien. Aucun mouvement. En même temps, personne ne va sortir lorsqu'il pleut des cordes, à part bien sûr, ceux qui aiment bien la pluie.

-"Élodie! Je sors d'accord?" J'hurle en sortant de ma chambre.

-"Ouais d'accord, mais vas-y tu peux pas me ramener un truc à bouffer?" Dit-elle en sortant de sa chambre et en s'approchant de moi.

-"Tu veux quoi?"

-"Un Mars s'il te plaît!"

Je lui fait un signe de la tête pour lui dire que je vais lui ramener son chocolat. Je décent les escaliers et sorti de la maison à toute vitesse. La pluie me tape sur le visage et les picotements que cela fait sur ma peau, me procure un bien fou.

Devant l'épicerie au coin de la rue de chez moi, je me suis arrêté pour acheter un Mars à ma sœur.

-"Bonjour" dis-je en rentrant.

-"Oh! Bonjour comment tu vas?" Me répond le vieux barbus que je connais depuis aussi longtemps que je m'en souvienne.

-"Ça va et vous Monsieur Sanchez?"

-"Mon dos me fait un peu mal mais c'est pas grave ma belle. Alors que cherches-tu?"

Je lui glisse un sourire avant de lui répondre:

-"Un Mars, Juste ça!"

Il se met dos à moi pour prendre, sur la petite étagère le Mars et puis, il me le tant avec un petit sourire. Je pris le chocolat et ma main toucha à cet instant la sienne: rugueuse.
Sa fait des années -enfin, depuis que je suis petite- que ce petit shop existe. Il est toujours aussi vieux, et c'est toujours Monsieur Sanchez qui s'occupe de tenir le magasin.

-"1.50 centimes s'il te plaît ma belle."

-"Tenez." Dis-je en tournant le dos "bonne journée!"

-"Bonne journée! Dit bonjour à ta mère."

Je lui fais un signe de la main comme quoi pour lui dire que je lui passerais son bonjour.

Au bout du tunnel    [GXG]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant