les doigts fins de Sherlock tremblaient,usés par le doute et rongés par l'inquiétude.
Une lettre ? pourquoi une lettre ? Serait-il en train de recevoir des menaces de mort ? La vengeance de Moriarty ?
Les gouttes de sueur perlaient sur son front,emportant quelques mèches de cheuveux ça et là.
un gros bruit survint de derrière la porte,provenant du salon.
-oh.. Sherlock... quel boucant m'avez vous fait ici..
-Mrs.Hudson ?
des petits pas rapides se firent entendre dans tout l'appartement.
-sherlock avez vous reçu la lettre ?
-oui.elle est devant mes yeux en ce moment.
Le génie se sentit rassuré quelques part,Mrs.Hudson était au courant,cela ne devait pas être dangereux.
-Mrs Hudson ou est John ?
-oh Sherlock..
La gouvernante ne répondit pas plus,elle se demanda juste quand Sherlock finirait pas retenir.
John était parti vivre chez sa sœur,avec Rosie,le temps de faire le deuil.
Mrs.Hudson n'était même pas sûre que le génie savait que Mary était morte.
Sherlock abusait de plus en plus sur la morphine,ça en devenait dangereux.
-Sherlock..je redescends,appelez moi si vous avez besoin de moi,mais pour l'amour de Dieu,ne tirez plus sur mon maudit mur !
Surpris par l'absence de réponse à sa question,Sherlock fronça les sourcils et retroussa son nez.
Sherlock prit une grande inspiration,et ouvrit la lettre.
Sherlock, j'espère que tout se passe bien de ton côté.ici,Rosie grandit paisiblement, Harry m'aide beaucoup,elle devient vraiment proche de Rosie, ça me fait chaud au coeur de voir qu'elles s'entendent bien.je commence petit à petit à accepter la mort de Mary,bien que ce soit dur.
Je compte revenir à Baker Street bientôt.Tendrement vôtres,John Watson.
Sherlock laissa tomber la lettre.
mais depuis combien de temps John était-t-il parti ? Pourquoi était il allé chez Harry ? Sa présence ne lui suffisait pas ? John en avait t'il assez de lui ?Toutes ces questions lui trottaient en tête,il ne sentit même pas les quelques larmes couler le long de ses joues.
une sonnerie retentit dans le salon.
Sherlock se leva,tout désorienté.
il leva la main vers son téléphone, c'etait ... Gavin ? Graham ? Govin ? Gilles ? ...Lestrade.
il mit le téléphone a son oreille.
-Bonjour Sherlock.
-Bonjour.... Lestrade.
-..Comment vas tu ?
-Ecoute, si tu ne m'appelle pas pour un meurtre,je ne vois aucun intérêt de discuter du beau temps.
-Sherlock...
-Quoi encore ?! Je vais raccrocher.
-Non Sherlock attends ! Tu peux demander quelque chose à Mrs.Hudson de ma part ?
-Pourquoi n'avez vous pas directement appelée Mrs.Hudson ?!
-tout le monde ne possède pas de portable Sherlock.
- mais elle as un fixe et- Orchidoclaste! Que veux tu bon sang !
-la recette des omelettes de Mrs.hudson.....
une voix interrompit celle du téléphone.
-"ANDERSON ! RENDEZ MOI MON TÉLÉPHONE !"
Sherlock, lassé de ces imbéciles, raccrocha.
il ne pouvait penser à rien sauf à John.
Quand reviendrais il ? John lui écrirait peut être à nouveau ? Tenais-t-il encore a lui..?
les heures passerent, Sherlock avait demandé le calme absolu.il essayait tant bien que mal de ne pas penser à la tendre dose de morphine posée sur le coin de la table,mais il devait resister,il devait le faire,pour John.
toute cette semaine avait été éprouvante pour Sherlock,depuis qu'il avait reçu la lettre,il ne pensait qu'à l'arrivée de John à Baker Street. il avait réussit à résister pendant 6 jours,8heures,42 minutes et 3 secondes.
mais il se doutait bien que ce soir serait le soir le plus difficile.
Assis dans le fauteuil,ses paupières devenaient lourdes,il était exténué.
john... quand reviendras tu....
Le corps de Sherlock s'affala dans son fauteuil,et il s'endormit contre sa volonté.
il se sentait comme enfant,quand il attendais le père Noël pendant des heures la nuit,et qu'il finissait par s'endormir devant le sapin.
il avait beau dormir encore,quelque chose le fesait aller mieux.
une voix ? non,pas une voix. Une odeur peut être ? une odeur de thé, earl grey,un sucre, nuage de lait.
