Laissez-moi vous conter ce soir funèbre où ma vie a basculé, ce soir où jai bien cru que jallais mourir, ce soir où jai perdu la raison : cétait un soir de printemps, javais alors 14 ans.
À cette époque, ma grand-mère maternelle nallait pas bien du tout. Elle était à lhôpital Psychiatrique depuis déjà deux ou trois longues semaines, jétais allée la voir quelques fois avec mes parents, mais elle ne me paraissait pas vraiment bien aller, et je ne pouvais mempêcher de me dire quelle ne rentrerait plus chez elle. Un jour mes parent mon proposer daller la voir, avec eux, en cette fin daprès-midi, je déclinai linvitation. Mon père a alors suggéré daller au restaurant pour se détendre après la visite à lhôpital Psychiatrique, lidée tentait ma mère, mais moi je voulais rester à la maison. Alors sans attendre je leur ai dit que je pouvais bien passer la soirée tout seul. Ils mont alors proposé dinviter quelque de mes copains si je le voulais, et je ne me suis pas fait prier pour accepter ! Cest ainsi que je me suis retrouvé ce soir-là avec Arnaud et David : deux amis merveilleux avec qui je passais la majeure partie de mon temps depuis le début du collège.
Nous nous trouvions dans ma chambre à écouter de la musique POP. Sans explications, Arnaud baissa le volume. David et moi le regardions, intrigués et surpris puis finalement dun air amusé il nous demanda :
- Dites, ça ne vous dirait pas quon se raconte quelques histoires qui font peur? Cela pourrait être sympa, non ?
Jhésitais quelques peu, surpris par cette proposition. Finalement David accepta, et je le suivis. Alors Arnaud tout en coupant la musique, nous demanda :
- Alors ! qui commence ?
Tout dabord, aucun de nous ne répondit. Moi javais bien une idée dhistoire, mais je nosais pas trop la raconter... Et mon dieu ! Jaurais vraiment bien fait de me taire ce soir-là, mais je ne lai pas fait : En effet, timidement je finis par répondre :
- Heu moi à la limite... jen ai bien une.
- Ah ?
- Ouais mais, je sais pas si sais une bonne idée de la raconter.
- ben allez, ne te fait pas prier, vas-y !
Et je lai fait, malheureusement, je lai fait : Je me suis assis en tailleur sur mon lit, et pendant que dun air grave je fixais alternativement Arnaud et David, ils se sont assis autour de moi, au bord du matelas. Jai laissé passer quelques secondes afin de rendre latmosphère encore un peu plus lourde, puis jai entamé mon récit :
« Cest une histoire assez terrible dont jai entendu parler une fois. Cela se passait il y a quelques années : Un père de famille rentrait chez lui après le travail, il trouva sa maison en train de brûler. Il habitait à la campagne, et il ny avait pas de voisins pour alerter les pompiers. Il pensa tout de suite à son fils de sept ans qui était peut-être dans la maison, il se précipita alors à lintérieur, cria pour lappeler, et il eut une réponse ! Son fils était bloqué dans sa chambre, le père couru jusquà la porte qui donnais vers la chambre et il essaya de louvrir, mais elle restait bloquée : Dans la minuscule chambre, une énorme poutre tombée du plafond lempêchait de souvrir. Il cogna, et cogna encore de toutes ses forces contre la porte, il se ruait contre elle, son fils hurlait, il appelait à laide, et lui, il paniquait : la porte ne souvrait pas. Il se rua encore contre elle, il hurlait de rage, pleurait de désespoir, il ne réfléchissait plus, il ny avait plus que cette porte, et son fils qui hurlait de lautre côté. Il a appelé à laide jusquà la fin : Son jeune fils à brûler dans la maison, et le père aussi. Il na jamais réussi à ouvrir la porte, et il est resté à se ruer contre elle jusquà sa mort. »
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Derrière la port
Horrorun jeune homme pris au piège avec 3 des ses compagnons. ils dessiderent de se raconter des histoir d'horreur. l'un deux dessida de se lancer et de raconter une histoir qu'Il avait deja entendue au paravant. "un pere rentra cher eu mais il vit sa mai...