Le bobo et le travelo

Partie 18

Salut vous autres, je suis désolée pour le retard mais y'a pas mal de contrôle en ce moment donc voilà. La suite, peut-être ce week-end. Si y'a pas de titre, c'est que j'en ai pas trouvé et que ça allait un peu spoiler pour la suite. Sur ce, bonne lecture ! ♥

PDV Fubuki

La nuit était tranquille et je m'endormis rapidement. Je dormais d'un sommeil sans rêve quand soudain je fus réveillé par un coup de tonnerre. Je sursautai et m'accroupis sur le canapé. Je me mis à trembler de tous mes membres, serrant Aiden contre moi. Un deuxième coup retentit et je me bouchais les oreilles. Des images me revinrent en mémoire. Je décidai de me lever, je me dirigeai vers ma chambre. Peut-être que Gouenji voudra bien que je dorme avec lui. Je m'arrêtais devant la porte. Et si il se moquait ? Oh et puis, merde ! Je l'ouvris.

_Gouenen ? appelais-je

_Fububu, c'est toi ? me demanda-t-il, la voix ensommeillée

_Oui...euh...Gouenen...est-ce que...tu me laisserais... dormir avec...

Un coup de tonnerre plus fort que les autres se fit entendre. Je criais et me jetais sous les couettes à côté de Gouenji.

_Bah...Fububu, qu'est-ce qui te prend ? dit-il en tentant de me repousser doucement

_Je suis désolé...j'ai une peur bleue des éclairs et du tonnerre...expliquais-je

Un autre coup retentit. Je me rapprochai de Gouenji et m'accrochai de lui.

_Fubuki...je...

_Je sais que tu n'aimes pas les hommes...et que...je peux comprendre que je te dégoute en étant si proche...mais s'il te plait...ne me renvois pas dans le salon...j'ai vraiment super peur...

Je me sentais pathétique, mes larmes coulaient librement le long de mes joues, de toute façon, je ne parvenais pas à les arrêter comme je ne pouvais pas m'empêcher de trembler. J'entendis Gouenji soupirer et la seconde d'après, il se rapprocha encore plus de moi, nos deux torses se collaient, et il passa ses bras autour de mon corps. Je ne compris absolument rien.

_Gouenen...

_Arrêtes de dire que tu me dégoutes, c'est faux et en plus, je te l'ai déjà dit ! Tu sais Shirou, tu disais que j'étais un gay refoulé et bien...tu avais raison. Je suis gay et j'ai toujours eu du mal à l'assumer donc je me cachais et dès que je voyais un couple d'homos, je les insultais mais en vrai j'étais juste jaloux d'eux et de leurs bonheurs. Quand je t'ai agressé la première fois, je n'étais pas dégouté, j'étais juste surpris et la deuxième fois, tu te doutes bien que je le faisais car...car...car tu m'attirais, j'avais envie de toi. Ces derniers temps, je pense que les gars te l'ont dit, je sortais avec 10 meufs à la fois, disons que c'était pour de une, m'auto-persuader que je n'étais pas encore amoureux d'un mec et pour de deux, te rendre jaloux. Mais en leurs présences, un vide se créait et quand on s'engueulait, toi et moi, il disparaissait et puis Atsuya m'a un peu aidé à comprendre. Bref tout ça pour dire que je t'aime Shirou. Me déballa-t-il d'un coup

J'en restais sans voix, mon visage était rouge écarlate. Je regardais Gouenji, celui-ci ne semblait absolument pas gêné, il me regardait, attendant ma réponse.

_Je...je...je pensais pas que tu pourrais être aussi direct...ça me surprend...souris-je

_Oui, moi aussi, je pensais pas déballer ça d'un coup comme ça. Ria-t-il

_Merci d'avoir été sincère, c'est rare que les gens soient aussi francs avec moi... je t'en remercie...

Je relevais la tête et déposai maladroitement mes lèvres sur les siennes. D'abord surpris, il n'hésita pas à me répondre. Il caressa du bout de sa langue mes lèvres et elle alla à la rencontre de la mienne. Je me reculais, embarrassé.

_Pardon, je suis allé trop vite ?

_Non, ne t'inquiètes pas, c'est juste que je n'avais jamais embrassé quelqu'un avant toi...donc voilà... m'expliquais-je les joues rouges

Je sentis que Gouenji était content.

_Tu sais, d'habitude quand une fille me dit que je suis son premier baiser, je m'en bas les couilles mais avec toi, c'est différent, c'est bizarre mais j'en suis presque fier.

_Effectivement c'est tout con ! riais-je

_Oui bah on fait ce qu'on veut !

_Roh, je rigole chéri !

_Non ! Je te fais la tête ! dit-il en me tournant le dos

_Déjà ? Notre couple vient à peine de se former que tu me fais déjà le gueule ! plaisantais-je

_Bah oui ! Tant pis pour toi ! Je boude !

_Pff ! Ha ha ! Arrête un peu tu veux ! fis-je en glissant mes mains sous son T-shirt et en caressant doucement ses côtes, ce qui le fit frissonner.

_Shirou...

_Oui ?

_Arrête !

_Jamais ! répondis-je en chatouillant les côtes de Shuuya qui éclata de rire

_Ha ha...arrête Shirou...hou hou...je me rends...ha ha...c'est bon, je me rends, c'est bon ! T'as gagné ! fit-il en se retournant

Je lui souris et l'embrassai encore.

_Les éclairs semblent s'être arrêtés, je vais retourner dans le canapé. Dis-je en m'apprêtant à me lever mais je fus retenus par Shuuya

_Tu...tu ne veux pas resté dormir avec moi ? Je ne te ferais rien, tu sais.

_Ce n'est pas ça le problème, le lit n'est pas fait pour deux et puis j'ai le sommeil très mouvementé. M'expliquais-je les joues rouges

_Mais on s'en fiche de ça ! éclata-t-il de rire en m'attirant contre lui

Il me souleva et m'installa à califourchon sur son bassin, ce qui empira le rouge de mes joues.

_Arrête Shuuya ! Je vais t'écraser ! paniquais-je

_Mais non, tu es super léger ! D'ailleurs tu es plus léger qu'une fille, t'es sûr que tu manges assez ?

Et ça dit, il souleva mon T-shirt laissant apparaître mon ventre un peu creux.

_Effectivement tu es bien maigre. Dit-il en caressant mon torse dénué de muscle et mes côtes maigrichonnes

Il remonta ses mains jusqu'à mes perles de chair. Je retins mon souffle, attendant la suite. Il les effleura puis il se mit à les pincer doucement. Il appuya un peu dessus, les titillant du bout des doigts

_Gouenen...tu pourrais arrêter s'il te plait ? bredouillais-je, rouge entre 2 gémissements

_D'accord. J'irais plus loin quand tu te sentiras près. Me sourit-il

_Merci. Je suis heureux d'être tombé amoureux d'un gars comme toi.

_C'est-à-dire ?

_Bah...c'est-à-dire quelqu'un de compréhensif et de doux...m'expliquais-je rougissant en l'embrassant tendrement

_...Merci... rougit-il. Tu voudras bien rester dormir ici ?

_Oui, si tu veux. Répondis-je en me glissant à ses côtés

Il m'enveloppa de ses bras et nous nous endormîmes quelques minutes plus tard.