Quelques étoiles rougies par des rêves bleus d'enfant,
Qui dansent, dansent, dansent,
Plongent dans l'infini des mers fantasmées,
Qui chantent, chantent, chantent.Des écailles féminines sur les écumes vertes,
Qui luisent, luisent, luisent,
Brillent sous un soleil noir,
Qui brûle, brûle, brûle.Quelques arbres fleuris par les espoirs d'adolescents,
Qui vivent, vivent, vivent,
S'agitent sous le vent pourpre des beautés d'ailleurs,
Qui fantasment, fantasment, fantasment.Un écho dans la ville de marbre,
Qui grandit, grandit, grandit,
Souffle sur les mille inconnus,
Qui marchent, marchent, marchent.Et tous ces vagabondages dans les ombres
Qui passent, passent, passent
Volent au-delà des nuages
Qui glissent, glissent, glissent...
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Maux d'or
PoetryParce que les mots sont d'or et que le silence d'argent, parce que la poésie d'or dort et qu'en elle se mêlent les rêves et les maux, parce qu'il faut bien s'exprimer sur ses maux avec des mots qu'ils soient d'or ou d'argent, le poète qui sommeille...