Les gens pensent toujours que je suis là, avec eux. Mais ils se trompent. Enfin, physiquement je suis là, mais psychiquement, je suis ailleurs, dans mon monde, dans ma bulle. Je pense à mon amour perdu. Au garçon que j'ai toujours désiré, et que j'ai perdu. Je dis aux gens que je ne l'aime plus. C'est faux. Mais cette souffrance est trop lourde. Je ne peux plus la supporter. Alors, dans ma peine et dans ma souffrance, j'ai décidé de mettre fin à mes jours. Mais je voulais qu'il le sache. Alors ma lettre d'adieu est pour lui... A tout jamais :
Pourquoi je t'aime?
Je n'en sais rien, mais c'est comme ça.
Je t'aime. Mais t'aimer me fait mal.
Je t'aime. Mais je regrette de t'aimer.
Je t'aime. Et j'en subis les conséquences.
T'oublier?
C'est ce que j'espère, ce que je veux, ce que je désire.
Tu me hantes.
Je ne peux t'oublier
J'essaye de ne plus m'approcher de toi, de ne plus te parler, mais...
Je n'y peut rien, je n'y arrive pas.
Je te hais comme je t'aime.
Mais à partir de maintenant, je ne t'approcherai plus, ne te parlerai plus...
Franchement, comment peux-t-on aimer quelqu'un que l'on hait?
"L'amour rend aveugle".
Sauf que, moi, il m'a aussi rendu muette.
Muette car je n'ai jamais osé t'avouer mes sentiments.
"L'amour donne des ailes !"
Faux.
Il est cruel.