Chapitre 2 : ce que tu ne comprends pas t'emprisonne.

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Je me précipitais dehors pour voir ce qui se passait, en scrutant les arbres je vis une forme noire au loin, je me précipitais en bas le plus vite possible la lumière du coucher de soleil filtrait entre les feuilles des arbres donnant ainsi à la forêt un aspect surnaturel. En me retournant je vis un garçon encapuchonner tout de noir vêtu il devait avoir mon âge et des yeux gris pareil à un ciel un soir de tempête éclatant comme des diamants, quelque mèche de ces cheveux blond platine presque blancs s'échappait de sa capuche, il avait un sourire étrange scotché au visage, il était magnifique presque irréel. Il s'approchait lentement de moi candis- moi je reculais, toujours les yeux plongés dans les siens c'était comme essayer de résister à une tornade. IMPOSSIBLE. Au bout de quelques pas je me retournais et commençais à courir à travers la forêt, j'avais à peine fait quelque mètre que je me heurtais à quelque chose de dur en levant la tête je le vis devant moi et quelque mèche de ses cheveux blonds venais chatouiller mon visage. Comment avait-il fait pour arriver aussi vite ? Qui était-il ? Que me voulait-il ?

Au bout de quelque seconde je me reculais pour échapper à sa proximité perturbante quand soudain un bruit se fit entendre derrière moi, en me retournant je vis un autre garçon qui devait avoir notre âge habillé comme le blond derrière moi, il avait des cheveux marron et des yeux bleus profond tels deux saphirs, ils étaient aussi beaux l'un que l'autre mais d'une façon différente. Depuis l'arrivée du brun le blond ne cessait de le regarder méchamment comme si j'étais invisible la tension augmentaient peu à peu entre les deux jeunes hommes, j'aurais pu en profiter pour partir mais j'étais bien trop absorbé par la scène qui se déroulait devant moi. Au bout de quelques minutes le brun décida de rompre ce silence pesant :

- qu'est où tu fais la Cameron .

- Comme toi je surveille.

- Justement on ne devait pas l'approcher, mais toi tu n'en fais qu'à ta tête comme d'habitude !

- Ho c'est bon Maël calme toi je m'amuse, pis je ne vais pas la tuer rasure toi !

Le brun s'appelle Maël et le blond Cameron au moins quelque chose que je comprends dans cette conversation étrange

- Justement je te connais trop bien pour savoir ce que tu avais en tête.

- Tu ne sais rien de moi. Dit-il d'un ton calme et menace

- J'en sais bien plus que tu ne le crois

- Regarde ta petite protégée et morte de trouille, elle ne doit rien comprendre de ce qui sa passe. Dit Cameron en rigolant

À présent les deux garçons à la beauté irréelle me fixaient intensément, j'étais troublé face à ces deux personnes. Cameron lança un regard étrange à Maël comme s'ils communiquaient en silence, puis au bout de quelques secondes ils se tournèrent tous les deux vers moi et Maël s'approcha lentement puis s'arrêta à quelques centimètres de mon visage. Il plongea ces yeux bleus profonds envoutants pareils au bleu des mers, il leva son bras droit pour approcher sa main de mon visage. J'étais paralysé par la peur et l'angoisse je ne pouvais pas bouger et ma respiration se faisait irrégulière, il déposa délicatement son pouce sur le milieu de mon front et mit ce doigt sur mes tempes. Au bout de plusieurs secondes dans cette position un courant électrique passa de ses doigts à ma tête puis descendit jusqu'à mes orteils me procurant un frisson dans tout mon corps, je sentais une douce brise dans mes cheveux et je fermais mes yeux pour apprécier sa fraicheur et sa légèreté. Ma respiration devin normal et j'en oubliais presque que j'étais en compagnie de deux garçons vraiment très étranges, je sentis mes jambes devenir plus lourd et mon esprit s'embrumer soudain mes jambes lâchèrent et avant de percuter le sol quelqu'un me pris dans ces bras. J'entrouvris légèrement les yeux ma ne purent voir que des yeux bleus profond, je me sentis bercé comme par des vagues puis plus rien le noir complet, un vide calme et paisible je n'avais ni chaud ni froid ni peur ni joie rien juste ce vide

absolu comme si tout n'avait disparu, plus aucun sentiment superflu. Comme si jamais rien n'avait existé, comme si j'aimai rien avait compté.

Étais-ce la mort ? Je ne m'en souviens plus, Peut-être la vie . À quoi bon je suis au calme ici

Qui-suis-je ? Je ne sais pas et je ne veux pas savoir rien ne compte je suis bien, je veux rester là...

Ou-suis-je déjà ? Pis on s'en fout après tout.

J'ouvris les yeux sur un plafond rose... a non à mieux regarder c'est une couverture accrochée à un plafond, je me redresse d'un bond et tombe du canapé. Je suis à présent étalé comme une crêpe sur le sol de ma cabane, quand soudain coup tout me revint en mémoire :

le bruit de branches, les deux garçons et la conversation étrange !

Mais qu'est qui ç'est passé ? Ai-je rêvé ? Et les deux garçons ?

NON ! C'était un rêve encore une fois je me suis endormis sur le canapé, j'attrape mon portable dans mon sac et regarde l'heure.

QUOI il est déjà 17H ! il faut que je rentre tout de suite...



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