The birth of a love

Chapitre 18 :

Finalement Jonathan m'a appelée, juste après une pâtisserie, mon pêché mignon.
Jake me parlait à ce moment, des conditions et conséquences du moyen de "séparation" entre un malache et son contractant.
Il m'a raconté l'histoire d'une fille, Lolita, il y a 54 ans qui en a eu tellement marre qu'elle n'a pas écouté les conseils et règles qu'on, qui je ne saurais jamais ..  lui a donné et elle a drogué puis, poussé son "maître " sous un train. Lorsque la tête et les jambes de celui ci ont été sectionnées, elle qui était repartie, a subi la douleur sans perdre les membres qui se sont à la place écrasés. Miam... Mon coulis de framboise semblait tout de suite moins appétissant. Elle en est morte. Juste au moment du silence, mon portable a sonné, me faisant sursauter au passage et le nom que j'ai vu m'a fait froid dans le dos. J'ai décroché.

Lui: Alors, on s'amuse ?
Moi: Ça dépend ta définition d'amusement.
Lui: Il se passe bien?
Moi: De quoi?
Lui: Ton après midi avec Jake? Un petit goût de gâteau au fruits rouges...
Moi: Tu es où ?
Lui: Là où j'entends ce qui ne me plait pas, là ou je vois tout.
Moi : Tu te prends pour le grand manitou?
Lui : Peut être mais si il ouvre encore sa grande bouche, je sors pour lui faire bouffer ces...
Moi : Eh! Tu l'as vu?
Lui : Quoi?
Moi: Mon cul.

J'ai raccroché et ai levé mon majeur le plus haut possible.

Fière, j'ai souri à Jake qui m'a regardé sans comprendre et légèrement surpris. Je me suis excusée et lui ai promis de reprendre la conversation le plus tôt possible, là où les oreilles indiscrètes seront moins présentes.

Je suis maintenant dans mon lit, au campus à regarder le plafond en méditant à ma journée de demain et si l'acte que je dois faire pour être débarrassée de ce taré, vaut la peine d'empiéter sur mon avenir.
Je ferme doucement les yeux et laisse ma dernière pensée à ma colocataire, Béa Theno, française légèrement dérangée qui dort pas loin de moi.

Premier jour dans ma nouvelle université. Je monte les marches avec dans le ventre comme un aimant qui m'attire vers l'arrière. Les portes sont immenses et la bannière "Welcome young Wildcats ! !" nous accueille, elle me fait sourire.
Le hall est bondé de personnes de mon âge ou plus âgées. .. Le tout va être de me faire des amis et de bons amis.
J'ai déjà tous les renseignements nécessaires, je sais dans quel amphithéâtre j'ai cours, le numéro 3 au premier étage, avec Monsieur Clark professeur d'histoire de l'art qui va nous présenter l'année et ce qu'il attend de nous. Je sors mon plan et tente de traverser la foule de petits groupes qui discutent entre eux. Une fois devant ma salle, je descends tout le rang du milieu pour me placer sur le siège le plus à gauche sur la seconde rangée. Nous ne sommes qu'une dizaine à être arrivés et le prof n'est pas avec ses affaires posées sur le bureau. Ce n'est que 15 minutes plus tard qu'il débarque, un café à la main avec la plupart des étudiants. Mon rang se remplit vite mais une place reste libre... A côté de moi.
J'allume mon ordinateur tandis que le professeur commence sa présentation par diaporama. Je suis tellement concentrée à noter le plus d' informations possibles que le cours est presque fini quand je lève la tête, suite à une remarque de l'enseignant et un gros silence. Tous les regards sont tournés vers le fond de la salle, je suis le mouvement et plisse les yeux pour comprendre la situation. Quelqu'un est debout au milieu des marches et descend, nonchalant jusqu'à la seule place libre depuis maintenant 1h 45.
J'ai envie de me claquer la main sur le front mais aussi de lui sauter au cou. Le professeur lance une pique.

-C'est seulement maintenant que vous arrivez ? Vous savez, jai quasiment terminé, vous pourriez rester dehors, ça ne changerait rien.

-Monsieur, je suis entré dans cet amphi par respect du travail d'enseignant, pas pour le petit spitch de début d'année. Maintenant reprenez, je ne gênerais plus mais vous avez fait une faute à Renaissance, y a pas de u.