La rencontre

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Âgé de 30 ans, adam est français, et à cette époque, il venait de finir ses études de Marketing et Communication, avec comme spécialité, la Communication d'entreprises. C'est ainsi qu'il décida malgré les avertissements de ces parents de se rendre en Afrique pour y travailler.
Il choisit le Mali. Non par ce qu'il le connaît bien, mais parce qu'au moment où il y pensait le Mali était d'actualité. "J'irais au Mali" dit-il d'un voix haute et joyeuse. " TU as perdu la tête" s'écria sa mère. " C'est un pays en guerre...que vas-tu y chercher ? "
Adam se retourna et dit : je suis encore jeune. J'ai beaucoup à apprendre, tant à découvrir. Et je pense que ce pays me convient. Alors je prendrais le premier vol pour Bamako. Et ce fut fait ! Il s'y rendit 3 jours après sa discussion avec sa mère, n'emportant comme unique bagage que son sac à dos et une petite valisette.
Arrivé à l'aéroport SENOU de Bamako, il fut étonné de constater le degré de chaleur qu'il y faisait. 45°c à l'ombre. On pouvait y faire cuir un oeuf au sable. Les gens y etaient accueillants et chaleureux, comme le soleil qui brillait de son meilleur éclat. Il fallait y prendre un taxi. Comment s'y prendre lorsqu'on ne sait pas parler la langue locale. Le Mali est une colonie française, ayant pour langue officielle le français. Mais la pluspart des habitants de la ville parlent constamment le Bambara qui est une langue officielle.
Adam eu la chance d'engager un taximan parlant français. Ce dernier ne tarda pas à ouvrir la conversation.
- Toubabu ? (Homme Blanc ? ) es ta première fois au Mali ?
- Oui mon ami, c'est bien une première. Répondit Adam.
- Et tu viens seul ? Ehhhh s'écria le taximan.
- Je suis ici pour travailler et apprendre.
- Travaille autant que tu peux, apprends autant que tu veux...mais fais attention à la femme.
- A la femme ? Dis-tu ?
- Ouvre grand tes yeux et tes oreilles et entends ce que j'ai à te dire. Car se sont des paroles de sagesse.
- Ici...il y a les femmes, et il y en a aussi d'autres. Méfie-toi des dernières. Elles sont belles, elles sont attirantes, elles brillent comme le soleil...et elles marchent avec le soleil. Elles sont les femmes du soleil.
- Les femmes du soleil ? C'est beau ça. S'élança Adam.
- Beau ?? S'écria le taximan. Vois-tu comment le soleil au zenith nous éblouit de son éclat ?
- Oui, je le vois. Répondit Adam...
- Fixe-le du regard, et dis moi après 5 minutes ce que tu vois.
- son éclat m'aveugle ! S'écria Adam affaiblit par le rayonnement du soeil.
- Oui, oui ! Mon ami...de même tu le seras si tu observe trop longtemps les femmes du soleil. Tu perdras la vue, et ta vie avec ! Méfie-toi...
- Les femmes du soleil !!?? Les femmes du soleil...ces mots n'arretaient pas de tourner dans la tête d'Adam qui hypnotisé par les rayons du soleil se mit à chantonner ses mots dans sa pensée. Il se mit peu à peu à s'évader du taxi pour fondre dans la masse thermique du soleil, quand soudain...le taximan le ramena à lui.
- Eh oh ! Maintenant tu te reveille. Il est l'heure de prier. Soit tu m'attends, soit tu marche. L'hôtel est à deux pas d'ici, sur ta gauche.
C'est ainsi que Adam se mit à marcher. Il avait sa valisette en main et son sac au dos. Très vite, se fut pour lui le bain de foule. Une troupe d'enfants des rues et de personnes âgées vinrent l'encercler pour de l'aumône. Adam était sans voix. Il y aavait des petits de 3 ans, 5 ans...et mêmes des bébés de moins d'un an attachés au dos de leurs mères.
- Wari, wari, wari (argent) s'ecraient-elles suppliant le jeûne homme blanc de leur venir en aide. Adam sortinde ses poches des billets de 100 euros quand toute une foule plus nombreuse à la vue des billets, l'entoura.
Eh ! S'écria le taximan, à peine avoir fini de prier. Il s'avança, ecarta la foule et pris Adam par la main.
- Vous les blancs là...vousbne connaissez pas l'Afrique. Tu oses sortir des billets de 100 euros devant une foule ? Viens et monte, je t'emmene dans un autre hôtel.
- Mais il fallait bien que j'intervienne. Ils ont faim ses gens ! S'écria Adam.
- Oui ! Interviens...et tu verras qui interviendra la nuit dans ta chambre au moment où tu ronfleras sur ton lit.

Ils se dirigèrent vers un autre hôtel. Et cette fois là. Oumar, le taximan recommanda à Adam d'être plus discret.
Adam ne voulut pas d'un hôtel de luxe où il aurait à cottoyer d'autres occidentaux. Ce n'était pas le but de son voyage. Il voulait entrer au contact des gens, des autochtones.
Le lendemain, il fut ravi d'être réveillé par un coq chanteur, qui lui annonça la matinée. Adam, après une bonne toilette, se mit à attendre le taximan. Ce dernier, en retard ne savait pas comment joindre l'autre rive de la ville. En effet à cette heure là, l'essentiel des commercants et employés se déplacent tous du côté de la rive où se situe Adam, vers l'autre côté pour arriver au grand marché ou à la cité administrative.
Après une heure d'attente, Adam décida de marcher à pieds et seul. C'est ainsi qu'il s'engouffra dans le marché de la commune. On y trouvait de tout. Des habits importés de chine pour la plus part, des chaussures, des sacs, des lunettes...et même des téléphones vendus par des indiens. Il se promenait ainsi dans les différentes allées du marché, quand soudain il aperçu une jeune femme. Elle était d'un éclat éblouissant, semblable à celui du soleil qui la veille, l'aveugla.
- Ce n'est pas possible ! Es un rêve ? Dit-il subliminé par la beauté de la créature en robe faite de soie d'arabie qui se plaquait sur le corps endiablé de la jeune femme. Adam perdit ses repères. Il se mis à la suivre sans raison. A l'espionner du regard sans qu'elle ne s'en aperçoive. Elle était belle. Son visage était semblable à la moitié d'une lune modelée à la perfection. Sa peau était aussi douce que la plus basse couche des profondeurs des abysses. Ses yeux étaient tels deux étoiles mourrantes dévoilant le plus bel éclat stellaire jamais observé. Sa bouche était angélique, entourée de deux lèvres légèrement pulpeuses qui laissaient donner un goût de fraise dans la langue de celui qui les fixait. Adam était devenu fou ! Il marchait, un pas après l'autre vers une destination inconnue, de nouveau aveuglé par les rayons d'un soleil étranger.
C'est alors qu'il s'efforçait à avancer malgré lui qu'il fut percuté de plein fouet par un véhicule 4x4 à la sortie du marché.
Il repris connaissance quelques heures plus tard. Il se trouvait alors dans une clinique. Le coupable en larmes tantait désespérément de convaincre les policiers de son innocence. Adam mis alors fin à son calvaire en assurant les forces de sécurité qu'il était le seul responsable de cet accident. Le bilan fut lourd. Il avait écopé d'une fracture du péroné. Et devait ainsi porter le plâtre pendant un bon moment. Mais celà n'était en rien la mauvaise nouvelle d'Adam. Sa mauvaise nouvelle à lui était toute autre. Il ne pourrait pas se lancer à la recherche de la mystérieuse femme du marché avant son rétablissement. Il était à la fois furieux et triste. On lui apporta son téléphone pour qu'il puisse joindre ses parents ou des proches. Mais adam n'en avait que faire de ses parents. Il voulait plutôt rappeler le taximan pour qu'il lui reparle des femmes soleil, car il était persuadé d'en avoir vu une.

JUSQU'A CE QUE LA MORT NOUS SÉPARE ! Où les histoires vivent. Découvrez maintenant