J'entendais des éclats de voix mais je ne parvenais pas à distinguer à qui elles appartenaient. J'avais l'impression que toutes mes forces avaient quitté mon corps. Je ne ressentais rien d'autre que de la douleur. Je sentais que mon corps était couvert de plaies béantes. J'essayais d'ouvrir les yeux mais la douleur m'aveuglait. Je voulais hurler à l'aide, mais aucun son ne sortit de ma bouche. Les voix me paraissaient lointaines, et je n'arrivais toujours pas à discerner qui pouvait bien hurler comme ça. La douleur était de plus en plus forte, elle finit par prendre le dessus, sans que je ne puisse rien contrôler.
" Drago ! "
Lorsque j'ouvris les yeux, j'étais allongé sur le sol de la volière. Je voyais Goyle en plein duel face à Finnigan. Je me demandais ce qu'il faisait là. Je parvins à grand peine à me relever, mais je me sentais extrêmement faible. Les hululements incessants des chouettes et des hiboux me martelaient les tympans, et brouillaient ma vue. Les sorts fusaient entre Finnigan et Goyle. J'espérais de toutes mes forces que quelqu'un intervienne, je craignais que cela tourne mal.
" Tu es un enfoiré, Finnigan ! Tu as entrainé Pansy dans tes histoires, c'est toi qui devrais être renvoyé ! s'exclama subitement Goyle "
Seamus parvint à esquiver un sortilège de justesse, et riposta immédiatement. Leurs deux visages étaient déformés par la haine. Je ne comprenais pas pourquoi Seamus s'en prenait ainsi à Goyle, avec autant de rage. Je continuai de tenter de récupérer des forces, en restant en retrait de peur de me prendre un sortilège perdu. Aucun des deux ne prêtait attention à moi, comme s'ils n'avaient pas même remarqué que je m'étais levé.
Tout à coup, Crabbe, Pucey, Nott ainsi que les soeurs Greengrass, Astoria et Daphné firent leur apparition.
" Qu'est-ce qui se passe ici ? lança Pucey.
- Oh regarde, Goyle, tes gentils petits copains sont venus te prêter main forte ! ironisa Seamus.
- Ne vous mêlez pas de ça ! ragea Goyle. C'est entre Finnigan et moi ! "
Nott sembla remarquer ma présence à cet instant.
" Drago ? Que fais-tu ici ?
- Goyle m'a attaqué, parvins-je à articuler, et j'ai perdu connaissance, je ne sais pas ce qui s'est passé ensuite. Quand j'ai rouvert les yeux, ces deux-là étaient en train de se battre.
- Tu mérites ce que je t'ai fait, Malefoy ! s'exclama Goyle. Tu es un moins-que-rien, un immonde personnage, tout autant que ton père.
- Eh Goyle, qu'est-ce qui te prend ?! s'étonna Pucey.
- Drago n'est pas comme son père, tempéra Daphné.
- Il est pire ! lança Crabbe.
- Comment ?! Toi aussi tu t'en prends à Drago maintenant ? questionna Astoria.
- Allez-vous en ! C'est entre Finnigan et moi que ça doit se dérouler, partez !
- Tu vas t'attirer des ennuis, Goyle, le calma Nott. Ne fais pas n'importe quoi.
- Oh toi, la ferme !
- Regarde ce qui est arrivé à Pansy ! Si tu agis ainsi, ils te réserveront le même sort, fit justement remarquer Pucey.
- Peu importe ! Finnigan et Malefoy sont responsables de ce qui s'est passé avec Pansy ! Ils doivent payer pour ça ! "
À cet instant, Goyle et Crabbe levèrent leurs baguettes et les dirigèrent vers moi. Finnigan se plaça devant moi, comme pour me protéger.
" Vous ne lui ferez rien, dit-il calmement. "
Et en une fraction de seconde il les désarma puis les stupéfixa, sans qu'ils ne puissent faire le moindre geste.
" Maintenant, reprit-il à l'adresse des autres, vous allez emmener vos charmants copains ailleurs. Et qu'ils ne s'avisent plus jamais de recommencer. "
Nott, Pucey, et les soeurs Greengrass étaient décontenancés par la scène qui venait de se produire tant elle paraissait surréaliste. Mais ils acceptèrent de partir en emmenant avec eux Crabbe et Goyle.
" Ça va ? me demanda Seamus lorsqu'ils eurent quitté la volière.
- Oui. Pourquoi as-tu fait ça ?
- Tu pourrais simplement me remercier. Je viens de te sauver la vie.
- Comment as-tu su que je me trouvais ici ?
- Dumbledore. Il m'a dit que tu comptais envoyer une lettre à ta mère. Quand je suis arrivé ici, tu gisais sur le sol. Je t'ai rapidement soigné, avant de m'attaquer à cette brute épaisse.
- Mais cela ne m'explique pas pourquoi tu es intervenu ! Tu aurais très bien pu me laisser mourir ici, ça t'aurait bien arrangé !
- Comment ça ? Je ne souhaite la mort de personne, pas même la tienne, Malefoy.
- Au moins, si tu m'avais laissé mourir, tu aurai cesser de croire que je tourne autour de Potter, et tu aurais pu tenter de l'avoir.
- Je ne t'ai pas dit. Potter ne m'intéresse plus. J'ai une nouvelle cible maintenant.
- Ah oui ? Et qui est-ce, si je ne suis pas trop indicret ? "
Il fit quelques pas pour s'approcher de moi. Nos corps étaient collés l'un à l'autre, nos visages n'étaient plus qu'à quelques centimètres. Je sentais son souffle légèrement chaud, ses yeux me fixaient intensément.
" Toi, lâcha-t-il ".
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Quand viendra le jour
FanficUne histoire d'amour, d'amitié, de trahison. Et quand viendra le jour ?