[Hello.
Juste un petite mot pour vous dire que j'ai réécrit ce chapitre car celui d'avant ne me convenais pas. Mais ne voulais pas perdre tout vos commentaires je n'ai pas voulu supprimer celui d'avant.Bonne lecture. ]
Ou comment je commençai à tisser mon cocon :
La fin du lycée.
Dans les films c'est une période triste, on essaye de nous le vendre comme une époque douce amère, une sorte de bonbon au parfum de mélancolie. La fin de l'enfance, le début d'un âge un peu plus fou. L'instant des derniers bons moments mais aussi le début des plus beaux.
Pour moi ce ne fut rien de cela.
C'est triste à dire mais je n'ai hélas pas eut d'adolescence comme nous le vend les films. Durant mon collège je n'existai pas vraiment, durant ma seconde j'ai essayé de devenir réelle, durant ma première je suis tombé dans brouillard cotonneux et durant ma terminale je me suis reconstruit.
Je n'ai pas eut le temps d'expérimenter les choses que l'on teste généralement à cette période de la vie. Les fringues, les amies, petits ou non, les soirées, le début de la liberté. Aujourd'hui c'est l'impression qu'il me reste de cette période, celle de ne pas l'avoir vécu, d'avoir accumulé un retard.
Cette année là, j'ai essayé en vain de le combler mais que peut-on faire en un an alors qu'on en a presque sept de retard ? Pas grand-chose. Alors j'ai bricolé à la vas-vite un petit monde rassurant.
Quelques amies, des filles bien normales hétérosexuelles et cisgenres, quelques passions fades ne me passionnant pas vraiment, et une sexualité toute neuve.
Je me pensais bisexuelle car j'aimais toujours la fille qui m'avait poussé, bien involontairement, dans l'eau lors de mon année de première. A l'époque je pensais encore que les voies du cœur se confondaient avec celles de la sexualité, je sais aujourd'hui que ce sont deux chemins, parfois réunis, mais parfois distincts.
Je brandissais cela, sans trop me faire voir, comme un étendard secret. J'étais fière et sûre de ce que j'étais. Le genre ? Mais pourquoi s'en préoccuper ! J'étais bisexuelle cela me suffisait pleinement, je n'avais pas besoin de songer à autre chose.
Durant cette année scolaire je construisis un moi que je pensais être un fort inébranlable mais qui s'avéra être aussi fragile qu'un château de carte. Oh, certaines choses demeurent toujours, mais là plus part on était balayé car ce n'était que des choses que l'on attendait de moi et qui n'était pas moi.
Il n'y eut pas de grand bouleversement, ce fut comme un pont entre la pire période de ma vie et le début d'une autre bien meilleure.
Alors voilà, je sortis de l'adolescence avec le sentiment de n'y être jamais entré.
L'année qui suivie fut celle de mes débuts dans la vie adulte et elle sonnera la fin de notre voyage. Lorsqu'elle s'achèvera alors viendra le temps débuter un nouveau chapitre de ce récit.
Voilà, c'est aussi court qu'avant mais je préfère de loin cette nouvelle version.
Mon dieu, deux mois sans rien écrire, c'est passé si vite que je ne m'en suis même pas rendu compte. Je compense cela en vous postant de suite un autre chapitre.
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SpiritualitéLes hommes naissent chenilles. Et puis un jour alors qu'ils ne sont déjà plus des enfants ils commencent à se construire un cocon. Un fil pour leurs passions, un fils pour les amis, un autres pour les ennemis, un pour le plat favori, un autre pour c...