Mon reflet dans tes yeux blancs

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Je me dirige tranquillement vers la cuisine, je crois avoir laissée des cookies dans un coffre. La grande salle est toujours aussi impressionnante, tout ses coffres et son sol bleu (ma couleur préféré) , pourtant j'habite ici. Je prend un des biscuits que je convoite tant et le croque. Je me suis vraiment améliorée question cuisine, quand je pense que je ne savais même pas cuire des pâtes  en arrivant. Il a vraiment était patient,  je ne sais pas comment il a fait.

  Je laisse mes doigts glisser sur le four en repensant à tout les souvenirs que contient cette pièce. Le lendemain de mon arrivée il m'avait ordonné de faire à manger, j'avais mis le feu à la cuisine en essayant de faire cuire du poulet. Il a été obligé de remplacer toute la cuisine. Il y avait aussi le jours où j'ai réussie mon premier gâteau il avait l'air fier de moi, j'avais déjà essuyée une cinquantaine d'échecs et j'avais l'impression qu'il me surveillait alors qu'il m'avait dit aller chasser. À l'époque je commençais déjà à l'adorer, quand je pense qu'avant de le rencontrer on me disait toujours que c'était le diable en personne et qu'il ne fallait jamais croiser son chemin.

  Je sort de la cuisine et me retrouve dans le hall d'entrée, l'imposant escalier face à la double porte d'entrée, toujours aussi splendide. Mon arrivée ici avait chamboulé toute ma vie. Je m'étais perdue dans une des forêts les plus profondes près de mon village. Je tournais depuis près de 4h, j'étais épuisée et affamée. D'un coup je me suis retrouvée devant un manoir, j'ai sonnée et la porte s'est ouverte mais personne n'était derrière. Après être rentrée en demandant si il y avait quelqu'un, seul le bruit  de la porte qui se ferme me répondit. J'ai sursauté avant de me retourner, personne. J'ai senti une présence dans mon dos, heureuse de ne plus être seul je me retourne et tombe face à lui. Les histoires que l'on m'avait raconté sur lui me sont revenus en mémoire, ce qui m'avait figée sur place. Seul son air lassé me répondit ce qui eu pour effet de me détendre, il avait l'air lasse d'être craint, d'être seul. Il allait me tuer quand j'ai commencé à essayer de devenir son ami, discuter, mais il restait insociable. Je me demande ce qui se serait passé si j'avais abandonné à ce moment.

  Mais je suis restée, avec lui. Il paraissait se moquer de ce que je faisais, mais il m'interdisait certain coin du manoir. Je faisais tout pour qu'il soit fière de moi. Il partait de temps en temps le jours ou la nuit, ou s'occupait de ses affaires dans les parties du manoir qui m'étaient interdit. Mais il me surveillait tout de même. Peu à peu il restait avec moi et s'occupait de moi. J'essayais de lui rendre le sourir au lieu de son habituel air de colère.

Mais au bout de 3 semaines, j'ai étais obligée de retourner dans mon village. Lorsque je l'ai prévenu de mon obligation, ce fut comme si il se renfermait sur lui. J'eus du mal à soutenir son regard, le mien était remplis de tristesse. Mais il m'a simplement proposé de me ramener chez moi le lendemain. Proposition que j'ai accepté, ce qui me fit mal au coeur.

  Je caresse le bois de l'escalier avant de me diriger vers le salon, tant de souvenir m'ouvre l'appétit. Je prend deux autre cookies avant de m'allonger sur le canapé, devant la cheminée allumée. Il est 18h, il ne devrait pas tarder. Mais si il se ramène encore une fois avec du sang sur tout ses vêtements, je m'occupe de son cas, il sait à quel point j'ai du mal avec les lessives. Je prend un autre cookie et le porte à ma bouche, c'est alors que je sens une main me caresser la nuque. Je sursaute violemment, ne m'y attendant pas, et me retrouve assise appuyée sur les mains.

???: je te fais tant d'effet ma mignonne?

  Je rie légèrement avant de me retourner vers lui,  nos regards se trouvent pendant que nous sourions. Ses yeux blancs me font fondre sur place.

Moi: Pourquoi, tu en doute? Mon Herobrine chéri.

Son sourire s'agrandit pendant qu'il s'assoit à côté de moi, je m'installe alors contre lui.

Moi: bonne journée?

  Il me prend dans ses bras, m'installant contre son torse.

Herobrine: je me suis bien amusé mais je préfère de loin rester avec toi.

  Je l'embrasse sur la joue et sa prise se resserre. C'est adorable comment il est possessif.

Herobrine: et toi? Tu ne t'ais pas trop ennuyée ma rose?

Je rie en baissant la tête, toujours appuyée contre son torse.

Moi: ce n'est parce que mon prénom ressemble à un surnom qu'il faut l'utiliser comme tel.

  Je me love contre lui pour être plus à l'aise. Il me relève la tête. Nos regards se croisent avant qu'un sourire amusé ne naisse sur son visage.

Herobrine: peut-être préfère tu que je t'appelle, ma fleur?
 
  Il m'embrasse sur la joue.

Herobrine: ma chérie?

  Chacun de ses baisers me détendent, je sens son sourire grandir contre ma peaux. Un petit rire m'échappe avant que je ne pose ma tête, qu'il avait lâché pour me serrer contre lui, sur son épaule. Fermant les yeux pour mieux profiter du contact, il pose lui aussi sa tête sur ma tête tout en resserrant sa prise. Sa légère odeur de lilas parvint à mes narines ce qui eu pour effet de me détendre encore plus.

Herobrine: et donc mi amor, tu ne m'as toujours pas dit ce que tu faisais.

Moi: je repensais à mon arriver ici, et quand j'ai dû rentrer au village.

Herobrine: au moins maintenant tu resteras toujours avec moi. Je ne veux plus jamais te perdre.

  Je sentais son souffle contre ma peaux et son coeur battre contre ma poitrine.

Moi: si tu savais comme j'étais triste quand tu m'as téléporté. Ma famille croyait que j'étais morte, je suis arrivée quand ils pleuraient. Je me souviens, quand je leurs ai dit où j'étais ils m'ont traités de démon et de suicidaire. Ils ne voulaient pas entendre que tu puisse être gentil. Tu me manquais horriblement, je n'avais jamais réussie à retrouver le manoir. Mais le jours où tu as déboulé au centre du village pour dire ta menace, c'était juste épique.

Herobrine: et elle tient toujours.

Moi: "si vous ne voulez pas que je vous hante les uns après les autres, livrez moi Rose Palk. À cette condition seulement vous serez épargnés". Je suis déçue de ne pas avoir été là quand tu as prononcé ce discours.

Herobrine: mais au moins ils nous laissent tranquille.

Moi: je suis vraiment heureuse de vivre avec toi. Il n'y a pas de mot pour ça.

Herobrine: oui. Maintenant on peut vivre heureux ensemble.

  Il se mit alors à me caresser doucement le ventre.

Moi: oui, tout les trois.

Mon reflet dans tes yeux blancsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant