Le bobo et le travelo

Foutu à la porte

Salut mes loulous, vous allez bien ? Voilà la suite ! Merci encore de regarder, de voter et de commenter, c'est vraiment encourageant, vous pouvez pas savoir à quel point ! Bon sur ce, bonne lecture ! ♥

PDV Gouenji

Les jours suivants, Shirou revint me voir pour m'apporter les devoirs. Ça allait faire une semaine que j'étais au lit et pour tout vous dire, ça allait faire une semaine que j'allais mieux et que j'aurais pu retourner en cours mais bon entre allez en cours et rester chez soi avec son chérie qui vient te voir après les cours, je pense, que y'a pas photo, tout le monde prend la deux !

On était samedi et aujourd'hui, Shirou et moi sortions en ville. Je me préparais et sortis de ma chambre. Il m'attendait devant. Il était habillé en fille comme d'habitude. Il portait un joli chemisier blanc avec un petit short en jean. Il était magnifique. Il me sourit et m'embrassa du bout des lèvres. Je lui répondis et nous nous apprêtions à descendre les escaliers quand mon père nous bloqua le passage.

_Ou vas-tu Shuuya ? Et qui est cette fille ?

Et merde ! Le paternel, j'l'avais presque oublié celui-là !

_Je sors en ville avec ma copine.

_Ah c'est nouveau ça ? Tu as encore une nouvelle copine pour cacher que tu es une petite tapette. Car en bon lâche que tu es, tu n'as certainement pas dû lui dire que tu faisais parti de tous ces porteurs de sida.

L'insulte fit mal mais j'y étais habitué. Je jettai un petit coup d'œil à Shirou qui...se retenait de rire ! Ce mec me surprendra toujours !

_Ça semble vous amusez mademoiselle mais je suis sérieux. Fit mon père

_Ah la la ! Mon bon monsieur sachez que les apparences sont trompeuses et qu'un gay peut en cacher un autre !

J'éclatai de rire, comprenant où il voulait en venir.

_Je vous demande pardon ?

_Tenez voici ma carte d'identité. Dit mon travelo en tendant la carte à mon père

_Il lut à voix haute : sexe, masculin ! Tu sors donc avec un gars Shuuya !

_Bonjour beau-papa ! plaisanta Shirou

_Sors de chez moi immédiatement sale gay ! Et n'y revient sous aucun prétexte ! Tu m'as profondément déçu ! Je te renie et te dèshérite ! Dégage ! Hors de ma vue ! Casse-toi !

_Papa je...

_Je ne suis plus ton père ! Tout ça c'est la faute de ta catin mère ! Si seulement, elle ne t'avait pas influencé avec ses amis homo !

_Je t'interdis d'insulter maman ! Je suis heureux et hyper reconnaissant de l'éducation qu'elle m'a offerte car c'est bien elle qui m'a éduqué et pas toi, toi tu n'as rien fait, tous ce qui t'intêressait c'était ton métier !

_Comment oses-tu me parler sur ce ton ? C'est parce que ton copain...enfin cet espèce de pervers travesti est là que tu te permets ça Shuuya ? En tout cas, c'est pas avec ça que tu trouveras le bonheur !

Cette fois s'en était trop !

_De une, je ne suis plus ton fils, d'après toi, donc je te parle comme je veux ! De deux, ça comme tu dis ça a un prénom : Fubuki Shirou ! Et mon bonheur c'est lui et rien ni personne d'autre ! lui criais-je puis me tournant vers Shirou, je lui dis doucement. Tu viens chéri, je ne sais pas ce que nous faisons dans la maison de ce parfait inconnu.

Il me sourit et nous descendîmes les escaliers en passant devant mon père.

_Grand-frère attends !

Yuuka courut nous rejoindre en bas de l'escalier.

_Alors c'est vrai tu vas partir et pour toujours ? me demanda-t-elle de sa petite voie

_Oui désolé.

Je vis ses yeux se remplirent de larme qui descendirent le long de ses petites joues.

_Je sais bien que même si je pleure, ça ne changera rien à la situation mais je suis quand même triste.

_Oui vas-y pleure Yuuka. Ça va te faire du bien. Lui murmurais-je en lui faisant un câlin

_Shirou prends bien soin de Shuuya ok ? Il est parfois un peu casse pied, têtu et borné, même arrogant des fois mais s'il te plaît, je pense que tu es la personne la mieux placée pour savoir à quel point il peut aimer et tout donner pour la personne aimée.

_Promis Yuuka, je n'y manquerais pas. Je tiens à Shuuya autant que lui tient à moi. Répondit mon amour au bord des larmes

Elle se sépara de moi après m'avoir fait un bisou sur le front, elle se dirigea vers Shirou et l'embrassa sur la joue.

_Bon début de vie de couple. Nous souhaita-t-elle

Nous lui sourîmes et nous dirigeâmes vers l'entrée. Terumi y était, il avait assisté à la scène.

_Prend bien soin de Yuuka, Afuro. Lui demandais-je en lui serrant la main

_Je n'y manquerai jeune maître. Vivez pleinement votre vie sans vous souciez de ce qui se passera pour votre père. me dit-il en répondant à ma poignée de main

Une fois éloigné de mon ex-maison, Shirou n'avait toujours pas retrouvé le sourire et semblait triste et gêné.

_Fububu qu'est-ce que tu as ?

Il sursauta.

_Rien...je...bah...je me dis que c'est peut-être...enfin, je veux dire, tu ne m'enveux pas ? bégailla-t-il, les joues un peu rouge

_De ?

_Bah, c'est quand même un peu à cause de moi que t'as été mis à la porte, non ?

_Oui et non. De toute façon, ça faisait longtemps que j'avais envie de me barrer de la maison, disons que tu as précipité le départ. J'attendais que Yuuka soit plus mature pour qu'elle puisse comprendre ma décision mais faut croire qu'elle l'est déjà. Je suis content qu'elle comprenne mon choix.

_Oui. Du coup, tu vas faire comment ?

_Pour ?

_Bah, tu n'as plus de maison donc tu vas devoir dormir à la rue, non ?

Je faillis tomber à la renverse. Il est mignon mais tellement crétin lui aussi par moment.

_Bah pour tout te dire, je comptais retourner à la maison de ma petite infirmière personnel. Dis-je en lui faisant un clin d'œil plein de sous-entendu

Il s'empourpra.

_Ah je vois, je pense qu'il n'y a pas de problème la connaissant, elle pourra même te donner un petit supplément. Dit-il en passant un doigt sur ses lèvres de manière sensuelle

Je rougis et détournai le regard. Qu'est-ce qu'il lui prend de faire ça comme ça ? Y'a pas à dire, il sait comment m'exciter. Je l'entendis ricaner. Et en plus, il a fait exprès ! Je lui aggrippai le bras, le forçant à se retourner, il arriva sur mon torse. Je lui pris le menton, lui relevant la tête, et je plaquai mes lèvres contre les siennes. Il gémit de surprise. Je me séparai rapidement et nous reprîmes notre marche.

_Du coup, notre sortie tient toujours ? lui demandais-je

_Bien sûr !

_T'es enthousiaste toi aujourd'hui. Remarquais-je en riant

_Bah, attend c'est pas tous les jours qu'on voit venir son petit ami s'installer chez soi et qu'en plus, on va pouvoir s'envoyer en l'air la première nuit comme pour fêter ça ! me répondit-il en toute franchise

Mes joues reprirent leur teinte rouge.

_T'es vraiment trop direct.

_Hi hi ! Voui, je sais. Me sourit-il en m'embrassant du bout des lèvres

Il prit ma main et nous nous dirigeâmes vers le centre ville.