Prologue : la chute

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Prologue . La chute

Cette journée débuta comme toutes les autres : réveil à 7 heure du matin, je m'habille, prend mon petit déjeuner, me brosse les dents et file au lycée. Comme d'habitude, je me rends devant ma salle où se trouve déjà mes amis et mon copain. Tout le monde est là sauf Maxime, mon copain. Je me dis qu'il doit surement être en retard. Seulement, il ne m'a pas laissé de message pour me prévenir. Bah tant pis je suis une grande fille je n'ai pas besoins de savoir où il est 24h sur 24 ! - Ça va ? Me demande Océane. - Ah oui très bien, juste que je trouvais ça bizarre que Maxime ne me prévienne pas qu'il serrait en retard - Tu es sure qu'il est en retard parce que je l'ai croisé dans les couloirs en venant ici - C'est surement qu'il avait d'autres choses à faire ! –Yep. La sonnerie retentit et tout le monde prend place dans la salle. Le cours commence mais je n'arrive pas à me concentrer. Bon déjà que le français ce n'est pas vraiment l'une de mes matières de prédilections mais de plus je trouve ça de plus en plus étrange que Maxime ne soit pas venu ! On se dit tout là NADA, même pas un petit message pour me demander si j'ai bien dormis ce matin, comme il le fait tout les matins depuis presque deux ans maintenant. - Pppsss, Blanche ! - Quoi Océane ?! - Tu n'oublies pas de venir à la fête de Julie ce soir hein ?! - C'est où ça déjà ?! - Dans un chalet, dans les bois, si tu veux je passe te prendre ! - Ok, ça marche » C'est vrai, j'avais oublié que j'avais été invité à une pseudo fête à laquelle je n'ai pas du tout envie d'aller. Mais bon parait qu'il y a une piscine du coup on va faire un effort. Le cours se passe, la cloche sonne la fin du cours, mais pas la fin de mes inquiétudes. Je me lève et décide d'aller retrouver Maxime devant sa salle. BINGO, il y est. Je m'approche de lui et il m'embrasse. Cependant, ce baiser qui, en apparence est comme tous les autres, est froid et distant. - Ça ne va pas Maxime ? - Bah si, pourquoi ça n'irait pas ? - Heu, je ne sais pas. - Tu vois, tout va bien. Bon faut que je te laisse. Et il partit. « Quoi ?! C'est tout ?! Tu m'embrasses et puis ta part ! » - Qu'est-ce que tu dis Blanche ? » - Ah Océane ! Non je n'ai rien dit ! Tu viens on va en histoire » J'aime le cours d'histoire. Pendant cette heure, mon esprit et mon imagination sont tellement libre ! Je peux rêver à ce qui me plait ! A quoi vais-je rêver aujourd'hui ? Les rois de France, Louis IX, bien que le moyen âge ne soit pas mon époque de prédilection ça devrait faire l'affaire. La sonnerie me ramène à la réalité. La matinée se passe comme toutes les autres (oui on peut dire que chez moi tous les jours se ressemblent). Vient le temps d'aller manger. A nouveau Maxime ne se pointe pas, il me laisse juste un message dans lequel il tente vainement de trouver une excuse de « pourquoi il ne peut vraiment pas venir manger avec nous » Une sorte de colère monte en moi, une colère que je ne peux expliquer. C'est vrai, après tout, il ne m'a rien fait ! Et pourtant, tout cela ne lui ressemble pas. Enfin soit. La journée se finie et je rentre chez moi. Comme tous les soirs (enfin vous avez compris), je fais mes devoirs, mange et lis un peu. Je me prépare pour la soirée et après qu'Océane m'ai envoyé un message pour me prévenir qu'elle était là, je descends pour dire à ma mère que je m'en vais ! - Salut maman ! - Maximum 2 heure du matin ! -Oui ne t'inquiète pas, la mère d'Océane me ramène ! - Très bien ! Amuse-toi bien et sois prudente ! - Mais oui t'en fais pas ! Je saute dans la voiture, et nous voilà partie pour un chalet perdu au fond des bois. - Alors, tu sais si Maxime vient ? me demande Océane. - Heu, au dernières nouvelles il avait dit qu'il viendrait, ça dépend de si il m'évite toujours ! - Tu es sûre qu'il t'évite ? - Océ, même un aveugle l'aurait remarqué ! - mouais... C'est un peu glauque quand même de faire une soirée comme ça dans les bois ! » - J'avoue ça serrait bête de se perdre. Pourquoi allais-je à cette fête déjà ? Pour ne pas passer pour cette fille toujours dans les nuages, cette fille un peu bizarre. Ça devait être ça la vrai raison. –On y est ! s'écria Océane. Je sors de la voiture avec une seule idée en tête : trouver un endroit où je pourrais me poser et passer toute la soirée sans être dérangée. Avec Océane et quelques autres amis, on s'installe dans un coin près de la porte d'entrée. –Savez-vous si Maxime est arrivé ? –Heu non je ne pense pas. –Ok. Une discussion sur les repas de la cantine démarre, elle est suivie par une sur une fille de la classe. Je commence à décrocher au moment de la conversation sur certains professeurs du lycée. Il n'y a qu'une chose qui occupe mon esprit : Maxime. Dès que quelqu'un ouvre la porte, j'espère qu'il s'agisse de lui. J'espère qu'il arrive, qu'il vienne à ma rencontre, qu'il me prenne dans ses bras, qu'il m'embrasse. Mais il ne vient pas ! –Blanche ! Et ho ! Blanche ! –Quoi ?! –Maxime est arrivé, il est à l'étage. –Oh merci. Je me lève d'un coup et monte les escaliers à toute vitesse. Mais où est-il ? Il n'y a que des chambres ici ! Je décide d'ouvrir toutes les portes lorsque j'entends des bruits de pas. Je vois Virginie, une fille avec une réputation de fille facile sortir d'une des chambres. Elle passe à côté de moi avec un petit sourire provocateur. Non ! Ça ne peut pas être ça ! Je dois rêver. Je dois devenir folle. Je pousse la porte et j'aperçois Maxime qui se rhabille. –Ah Blanche ! – Que fais-tu ?! –Je t'attendais ! –Menteur ! Il ne répond rien. –Qu'est-ce qu'elle faisait là ! –Qui ?! –Ne joue pas à ça avec moi ! –Ça va détend toi, on ne faisait que s'amuser. –C'est une blague ! Il s'approche de moi et essaie de m'embrasser. –Ne me touche pas ! –Tu vois c'est ça ton problème ! –Pardon ?! –Dès que j'essaie de te toucher, de faire un peu plus que t'embrasser, tu te braques ! –Ah voilà donc pourquoi cette salope était avec toi ! Dans son regard je tente d'apercevoir ne serrait-ce qu'une once de regret, je n'en trouve aucune –Ne t'énerve pas comme ça, essaie de me comprendre. –Te comprendre ! C'est une blague ! –Après tout ce temps tu ne veux toujours pas coucher ! Ce n'est pas ma faute si j'ai ressentis le besoin d'aller ailleurs ! –Oh donc c'est de ma faute ! Excuse-moi ! Tu sais quoi, pour me faire pardonner je vais te donner la permission de coucher avec qui tu veux ! – Vraiment ! –Oui car à partir de maintenant c'est fini entre nous ! Je tente de partir en courant. Je sens une main qui essaie de me retenir mais je parviens à m'en dégager. –Blanche reviens ! – Laisse-moi tranquille ! Je descends les escaliers aussi vite que je les ais monté. Maxime m'a suivi et nous nous retrouvons dans la salle commune. Je vois Océane qui me regarde avec un aire interrogatif. –Blanche, s'il te plait. –Maxime ! Es-tu sourd ? Il tente de s'approcher mais je le repousse. Je me dirige en courant vers la porte de sortie. Maxime suivi d'Océane courent d'derrière moi. –Laissez-moi ! Je m'enlise dans la foret sans savoir où je vais. –Océane reviens ! C'est dangereux. –Foutez- moi la paix ! Je cours encore. Je peux sentir mon cœur battre, l'aire humide dans mes poumons. Bien tôt j'ai l'impression de voler. Le bruit des feuilles sous mes pieds me donne la sensation de marcher sur de la glace qui craque à chacun de mes pas. Puis tout d'un coup plus rien ! Les feuilles mortes ont laissées place à du dure. Mais où suis-je ? On dirait une route. –BLANCHE !!!! J'ai juste le temps de me retourner. Alors j'aperçois une lumière blanche, très vive. Et puis plus rien, juste un bruit sourd. Tout d'un coup j'ai l'impression que le sol se dérobe sou mes pieds. Je peux sentir tout les os de mon corps grincer. Ensuite le silence vint. Suis-je morte ? Est-ce la fin ?

FallingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant