Chapitre 3

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Et si...L'action se déroulait sur la Lune

Les heures passaient et bientôt il sera l'heure d'aller se coucher. Pour être sur qu'aucune fraude nocturne n'est lieu la pesanteur artificielle était enlevée. Le spectacle était assez amusant à voir, en un fragment de minutes tout les meubles de toute les maisons se retrouvaient la tête en bas ainsi que leurs propriétaires. Les maisons de la lune étaient étranges mais unique en leur genre : Tout, fenêtres comme porte comme balcon, vraiment tout étaient construit de façon parallèle en haut comme en bas. Après l'annulation de la pesanteur la vie pouvait continuer tout de même. La nuit était perpétuel et la seule lumière de l'extérieur provenait d'une planète autre fois appelé Terre, les habitants de la Lune avaient d'ailleurs réglé leur vie par rapport au forme de cette planète qu'elle survolait. La nuit correspondait à la plus grande étendu de terre, entouré d'eau bien évidement. Tout les jours les scientifiques de la Lune s'étonnaient qu'une si petite planète est pu disparaître avec pourtant autant d'eau à sa disposition. Dans tous les cas il était l'heure de se coucher et tout le monde se préparait aux événements à venir, les enfants dormaient déjà alors pour eux ce phénomène n'est qu'une légende qui découvrirons réelle que dans quelques années.

Il était l'heure pour les adultes de se coucher, mais il était surtout l'heure que Thomas attendait, l'heure où plus aucune pesanteur n'existe, où il n'est plus attiré par la lune et où il n'est pas attiré par l'étendu de ciel qui l'entour, où chaque pas est un bond auquel on ne peut rien faire. Alors il est la avec sa corde à la taille et son cailloux au bout sautant de toit en toit essayant de toucher le ciel qui la toujours attiré avec cette planète bleu dont on ne connait ni le début ni la fin mais qui semble à ses yeux hymne de liberté. Mais aujourd'hui est compliqué, en tout cas plus que d'habitude. La patrouille de nuit à repéré cet enfant qui ne devrait ni avoir vu ce changement, ni avoir pu profiter de cet instant.

Thomas tente de s'enfuir sautant toujours plus haut et toujours plus loin, prenant appuie sur les murs et tout ce qui l'entourait. De loin une jeune fille avait vu avec horreur ce spectacle qui mènerait sûrement cet enfant du même âge qu'elle dans un endroit que même les adultes n'ont pas le droit de connaitre. Il semblait approcher de chez elle, mais il restait très peu de temps avant qu'il ne se fasse attraper, ce qu'il se passa. La jeune fille se redressa d'un seul mouvement de cet endroit où elle ne devrait pas être non plus, cet endroit où du quel à pu elle aussi voir se qui se passait quand elle devait avoir les yeux fermé. La brigade l'avait attrapé, c'était bon pour lui, pourtant il a continué à se débattre et la corde leur a échappée des mains, mais pas la pierre qui lui permettait de faire un contre poids. Il jouait désormais sans filet, s'accrochant à tout ce qu'il pouvait, son corps étant attiré par le ciel comme un trou noir.

Et alors qu'il allait lâcher, à bout de force et partir du paysage que la jeune fille regardait avec effroi, une corde passa dans son champs de vision et elle n'hésita pas à l'attraper, l'emmenant elle aussi, peut être, dans l'obscurité de la nuit. D'abord prise de surprise, la corde la traina jusqu'au bord de la terrasse qui était son seul point d'appuie. Mais elle s'accrocha de toutes ses forces à ce bout de corde et bientôt des mains tentaient de rester accrochées à la balustrade de la terrasse et en un mouvement le jeune homme était assis en tailleur en face d'elle, un sourire au lèvre. Elle l'avait sauvé.


Pauline La Mandoline :)

Et si...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant