Chapitre premier. XIII.
I.
Pour ma peine ou par chance, je n'étais pas morte. Je me réveillai dans un sursaut avec comment sentiment que tout cela n'était qu'un rêve. Il me fallut quelque minute avant que je puisse me lever. Je restai sur le dos quelque instant à contempler le ciel. L'aire était toujours autant humide et froid. Quand je décidai de me lever je m'aperçu que je ne me trouvais plus sur la route. –Océane ! Maxime ! Il y a quelqu'un ! Ma question resta sans réponse. Je marchai sans savoir où j'allais pendant un instant. –Mon téléphone ! Je me baissai pour le chercher dans mes poches quand je m'perçu que je n'étais couverte que d'une simple robe couleur crème pleine de tâches et humide. Je ne parvins pas à me souvenir si c'était ainsi que je m'étais habillée pour la soirée. De toute évidence je n'avais pas mon téléphone sur moi. Je me remis à marcher. Ma tête étais vide et à la fois pleine de questions. Où suis-je ? Je ne reconnais rien du tout ! Je n'avais aucune idée d'où je devais aller. Je me dis que j'allai bien retomber sur le chalet ou la route ! Je ne le trouvai jamais. Après une heure de marche, ou plus tôt d'errance, je m'aperçu qu'il faisait jour. Mais pourtant il faisait déjà nuit quand nous sommes arrivées à la soirée. Mais qu'est-je fais ? Je n'avais aucun souvenir de la soirée. Peut-être avais-je bus toute la soirée et par je ne sais quel moyens je me suis endormie dans les bois. Des bruits interrompirent mes pensées. –Hey il y a quelqu'un ? Les bruits que je pris pour des bruits de pas se transformèrent en bruis de sabots. On aurait dit un cheval qui galopait. Je vis juste. Je pus apercevoir un homme à cheval qui venait dans ma direction. –Hey, monsieur, pouvez-vous m'aider ? Il arriva à ma hauteur. Je fus tellement surprise par son apparence que je fis un pas en arrière. Il me parla mais même si je sentais que nous parlions la même langue, je ne pus comprendre ce qu'il me disait. Il descendit de sa monture. Il n'était pas très grand. Il avait des cheveux châtains clair qui lui arrivaient aux épaules. Il portait une sorte de tunique par-dessus un pantalon et une sorte de chemise. Le tissu était simple mais de très bonne qualité. Un détaille retint mon attention : ses chaussures. Je n'avais jamais vu des chaussures ainsi. On aurait dit des chaussures d'une autre époque. Alors que je l'examinais avec attention je pus voir qui faisait de même avec moi. J'avais déjà vu de tels vêtements, mais où ? Il prit sa main qu'il plaça sur son buste et me dit –Louis. Il s'appelait Louis ! Je fis de même. –Blanche. Il eut un à mon égard un vrai sourire, ceux qui sont emprunts de bonté. Sans que j'us le temps de réagir il me plaça sur son cheval. Il monta lui aussi sur son cheval et nous partirent. Je ne sais pour qu'elle raison, j'vais le sentiment que j'aurais pu lui confier ma vie à ce Louis. Pourtant il était étrange : il parlait une langue je ne comprenais pas et étais habiller comme un homme du Moyen-âge. C'est ça ! Ses vêtements, je me souviens à présent où je les avais déjà vu ! C'était pendant le cours d'histoire sur le Moyen-âge. Mais que faisait cet homme dans la foret habillé de la sorte ? Peut être était-il un fan de cette époque. J'entendis des hommes crier. Louis leur répondirent. Je vis d'autres hommes, eux aussi habiller comme au Moyen-âge. Ils eurent une discussion et même si je ne compris pas ce qu'ils disaient, je sus que c'était à mon sujet. Les autres hommes s'inclinèrent et ne parlèrent plus. Je n'avais pas besoin de comprendre ce qu'ils disaient pour savoir qu'ils étaient contre ma présence mais Louis n'avait pas l'aire du même avis. Nous reprîmes notre route. Cela devait faire une heure que nous étions à cheval et je n'avais toujours pas vu une seule route ou bâtiment. Personne ne parlait. Je ne savais toujours pas où nous allions. J'u une idée. Pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt ! C'était simple, j'allais demander à l'un de ces monsieur de me prêter un téléphone pour que j'appelle Océane ou ma mère et le tour était joué. –Excusez-moi, pourriez-vous me prêter votre téléphone pour que je puisse prévenir quelqu'un ? Les hommes, qui s'étaient retournés, me regardaient bizarrement. –Quoi donc ? Je ne m'attendais pas à ce que je comprenne ce qu'il disait. Je répéta –Avez-vous un téléphone ? –Qu'est-ce ? Je ne sais qu'elle expression on pouvait lire sur mon visage mais en tout cas lui paraissait être très sérieux. Voyant qu'il ne savait vraiment pas de quoi je parlais, je laissa tomber. –Non, rien. Après quelque instant sans parler, il me demanda dans un français à peine compréhensible : -Que fessiez-vous toute seule dans la foret ? –Je ne sais pas. Je pense m'être perdue mais je ne suis pas certaine. –Je vois. Quel âge avez-vous ? –J'ai 17 ans. –Où se trouve votre mari ? Quoi ! Mon mari ? Je venais de lui dire que j'vais 17 ans, pourquoi pensait-il que j'étais mariée ? –Heu, je n'en ai pas. –Votre père alors ? –Et bien il est à la maison. –Où habitez-vous ? Je ne répondis pas. Pas parce que je ne voulais pas, mais parce que je ne le pouvais pas. –Je, je ne sais pas. Il m'était impossible de me souvenir où j'habitais. –Comment est-ce possible de ne pas savoir où on habite ? –C'est que je ne m'en souviens pas. Il ne répondit rien. Après encore quelque heure, nous arrivâmes aux portes d'une ville qui m'était tout à fait inconnue. Déjà cette ville était entourée de murailles. Ensuite je n'y vis aucune voiture. Quand je vis que tout le monde était habillé comme au Moyen-âge, un drôle de sentiment m'envahit, le sentiment que je n'étais plus à la même époque. Certes, cela existait des gens qui faisaient des reconstitutions dans des villages. Mais là il ne s'agissait pas d'un petit village, mais d'une ville, une vraie ville. De plus, même s'il s'agissait d'une reconstituions, Louis aurait dût savoir ce qu'était un téléphone. Et pourquoi parleraient-ils en vieux français ? Je n'us plus de doute une fois que nous fîmes à l'intérieure de quelque chose qui s'apparentait à un château. Je ne vis aucune lampe, que des bougies. Le château était rempli de gens habillé de la même manière. Je suivais Louis qui, après m'avoir fais parcourir la moitié du château, m'amena dans une chambre. Il y faisait froid et humide. Les meubles étaient tous en bois. La pierre me donnait une impression de prison. Je fis le tour de la chambre pour en examiner chaque recoin. –Voici votre chambre. Vous pouvez rester ici tant que vous voudrez. Si vous avez besoin de quoi que ça soit. Venez me voir ou adressez-vous à Thérèse. Une femme d'une trentaine d'années sortie de par une porte que je n'avais pas vue. Elle se présenta comme étant Thérèse. –Elle est ici pour vous tenir compagnie mais aussi pour vous servir. S'il vous plait, lavez-vous et venez me rejoindre quand vous serrez prête. Louis sortis de la pièce. Il est vrai que je n'étais pas très présentable. Mais cheveux étaient tout humides avec des feuilles mortes dedans et ma robe blanche était parsemée de tache de boue. J'étais pied nu. Des gens qui s'apparentaient à des valets apportèrent une bassine en bois qu'ils remplirent d'eau. D'autres apportèrent des linges. Une fois qu'ils furent dehors, Thérèse, qui depuis le début avait le regard le plus inexpressif du monde, s'approcha et enleva ma robe. Alors que je ne pu m'empêcher d'afficher un visage gênée car je me retrouvais nue, son visage à elle n'avait pas changé. Elle m'enfila une longue chemise blanche. Elle m'indiqua le bain. Je compris que je devais rentrer dedans. Jamais je ne m'étais baignée dans une eau aussi froide. Je ne disais rien. Thérèse prit une cruche qu'elle remplit avec l'eau du bain et me la versa sur la tête. –Aaahhh ! –Quoi ? –L'eau est froide. –Que voulez vous que j'y fasse. Vous n'avez qu'à trouver un moyen de la réchauffer. –Je vais y réfléchir. On ne se parla plus. Je sortis du bain et elle enleva ma chemise mouillée pour m'en mettre une autre. Elle m'habilla d'une robe très simple mais d'un tissu somptueux. Le propriétaire de ce château devait être très riche. Elle me conduisit dans une sorte de cuisine où l'on me donna du pain et du fromage. J'ai certainement eu l'air d'une affamée en mangeant car les gens me regardaient bizarrement. Peut importe, j'avais trop faim. Après ce repas, Thérèse m'amena dans une salle immense. Au bout de cette salle j'y aperçu Louis. Il était assis sur un trône et portait une couronne. Il m'attendait. –Venez, approchez Blanche. A ce moment, j'u comme un choque : son visage, ses vêtements, le Moyen-âge. C'était lui ! C'était Louis IX ! Et la femme plus âgée à ses côtés c'était sa mère : Blanche de Castille. A partir de ce moment je sus qu'il faudrait faire très attention à ce que j'allais dire. Mais en qu'elle année étions-nous ? Je m'approcha. –Vous avez déjà plus belle figure. –Merci beaucoup pour votre hospitalité sire. –Vous avez fini par me reconnaitre. –Oui, excusez-moi pour cette faut. –Ne vous inquiétez pas ! Comme je vous l'ai dis, vous pouvez rester autant de temps que vous le voudrez mais nous aimerions en savoir plus sur vous. Vous pouvez comprendre que j'aimerais bien savoir qui j'héberge chez moi. –Bien sure, sire. –Quel âge avez-vous déjà ? –J'ai 17 ans. –D'où venez-vous ? Cette question me posa problème : En réalité je venais de Strasbourg mais je ne pouvais lui répondre ça étant donné que l'Alsace était loin d'être française. -Paris ! Je viens de Paris. C'était la seule ville dont j'étais sûre qu'elle était en France et que je connaissais un minimum. –Très bien. Vous n'avez donc pas de mari. –Non sire, je n'en n'ai pas. Vu le contexte historique, cette question avait un peu plus de sens. Alors qu'il allait parler, sa mère le coupa et d'une voix vive me demanda : êtes-vous une prostituée ? –Pardon !? –Vous avez bien compris ma question. –Non je n'en suis pas une. –Comment pouvons-nous vous croire ? Comment allais-je bien pouvoir le prouver que je n'étais pas une prostituée ? Je n'avais pas trop envie de devoir écarter les jambes. –Je sais lire et écrire ! Je parle l'anglais et j'apprends l'allemand et l'espagnol. J'ai appris le latin aussi. Aaahh ce latin, quelle corvée cela avait été mais étonnamment, là tout de suite j'étais bien contente de l'avoir appris. Louis avait l'air convaincu mais pas sa mère. Je me souvins à quel point elle était croyante. –Je suis catholique ! Je crois en notre Dieux tout puissant et jamais je ne pourrais succombe r au pêché de la chaire ! J'avais visé juste. –Vous savez lire et écrire vous dites. Je hochai de la tête. –Qui vous a donné une telle éducation. –Un prêtre engagé par mon père, madame. –Vous en avez de la chance. –Oui madame. Elle se leva et après s'être arrêtée quelques secondes à mon niveau, elle sortit. Louis se leva à son tour et vient me voir. –Vous joindrez-vous pour le repas ? –Bien sure, sire. –Bien, en attendant Thérèse va vous reconduire à votre chambre. Si vous avez besoin de quoi que ça soit, venez me voir. Il sortit. Thérèse me reconduisis dans ma chambre. –Je viendrai vous chercher quand il sera l'heure du repas. Avez-vous besoin d'autre chose ? –Hum, auriez-vous de la lecture ? Toujours avec un visage inexpressif, elle sortit de la pièce pour réapparaitre quelques minutes plus tard avec de gros livres en mains. Elle les posait sur une table. Elle sortit à nouveau me laissant seule. J'avais envie de pleurer. Certes Louis était très gentil mais comment aillais-je rentrer chez moi ? Parce que s'il fallait que je me fasse à nouveau renversée par une voiture, ce n'était pas demain la veille que cela allait arriver. Je pris un livre et je me mis sur le lit. J'ouvris le livre et le referma aussi tôt. J'en pris un autre que je referma sur le champ. Je fis ça avec tous les livres que Thérèse m'avait apporté. –Du latin ! Et des textes religieux qui plus est ! Oui j'avais étudié le latin et oui j'étais catholique mais non je n'avais aucune envie de lire ce genre de choses. Je décida de faire une sieste et qui sait, peut être allais-je me réveiller au milieu d'une route bétonnée avec mes amis et des ambulanciers autour de moi. La voix de Thérèse qui criait mon nom me fit comprendre que je n'étais pas rentrée chez moi. –Allez levez-vous ! C'est l'heure du repas ! Je n'eu pas le temps de faire trois pas qu'elle m'assit sur une chaise et commença à tresser mes cheveux. En 10 minutes elle avait fait des tresses qu'elle avait joliment remontées. –Allez suivez moi. C'est ce que je fis. En suivant Thérèse, on croisa des valets qui s'activaient à allumer des bougies. On arriva dans une salle de taille moyenne éclairée avec la faible lumière des bougies. Il y avait une table de quatre qui faisait face à deux autres tables qui étaient misent perpendiculairement à cette dernière. –Mettez-vous là. Me dit Thérèse. Elle me montra une place où je m'assis. A ma droite se trouvait Thérèse qui venait de s'asseoir et à gauche se trouvait une très jolie femme qui devait avoir une vingtaine d'années. –Bonsoir, je m'appelle Isabelle. –Moi c'est Blanche. –Oh comme notre mère. –Oui on dirait. –Tu es la fille que mon frère a trouvée dans les bois ? –Oui c'est moi. –Que faisais-tu seule dans les bois ? –Heu à vrai dire je ne sais pas. –Désolé je t'embête avec mes questions. –Oh non ne vous en faite pas. –As-tu déjà rencontré d'autres personnes ? –Oui madame Thérèse, oh et des hommes qui se trouvaient avec le roi dans les bois, mais sinon non, non. –Oh alors il faut croire que je suis votre première amie ici. –Haha oui il faut croire. Tout d'un coup, tout le monde s'arrêta de parler et se leva. Louis apparut. Il allait se mettre au milieu de la table de quatre qui était restée vide. Il fit un sourire à sa sœur Isabelle, qui se trouvait en bout de table, et elle le lui rendit. Il s'assit et tout le monde fit de même. –A côté de mon frère se trouve ma mère. –Oui, je l'ai déjà vue. –Et de l'autre côté se trouve son plus proche conseillé : Charles. Et à côté de Charles se trouve l'évêque de Paris. Le religieux était un homme plus tôt gras qui malgré son vœux de vivre éloigné des plaisirs de la chaire, n'avait pour autant pas renoncé au plaisir de la table. Il avait un visage d'homme simple et très gentil. Le conseiller Charles n'avait en revanche pas l'aire d'être des plus aimables. En fait il avait plus tôt l'aire d'être constamment ronchon. On apporta sur des tables toutes sortes de viandes et des légumes. On apporta aussi de carafes de vin. Louis se leva –Je pensais pouvoir vous servir du gibier que j'aurais moi-même tuer à la chasse mais à défaut d'avoir ramené un sanglier je nous ais ramené une belle colombe. Il dit ça en me regardant et tout le monde compris qu'il s'agissait de moi. Il s'assit et se mit à manger. Tout le monde fit de même. Je scrutais la table de Louis et ses occupants quand je me rendis compte de quelque chose : il n'avait pas d'épouse. Cela me permit de me faire une idée approximative de l'année. Mais quand s'était t'il marié ? ...1230...1234 ! C'était ça ! Nous devions être en 1232 ou 33 car selon moi il avait déjà l'air d'avoir vingt ans ? –Quel âge a sa majesté ? –Mon frère à 19 ans. –Merci. –Il est beau n'est-ce pas. –Oui. –Haha, ne vous en faite pas je ne le lui dirai pas. Je n'avais pas honte de dire qu'il était beau, ce qu'il y avait c'est que je ne l'avais pas remarqué. La première fois que je l'vais vu j'avais été frappée par ses vêtements mais je n'avais pas encore vraiment eu le temps de le regarder vraiment. C'est vrai qu'il était beau. Ce n'était une beauté classique comme l'on pourrait croire, mais il y avait en lui quelque chose qui faisait qu'une fois qu'on avait posé le regard sur lui on ne pouvait plus s'en détacher un peu comme Maxime. Maxime.... Que faisait-il ? S'inquiétait-il pour moi ? Je l'aimais vraiment mais après ce qu'il m'avait fait comment pouvais-je être encore amoureuse de lui ? Et Océane comment allait-elle réagir en apprenant ce qu'il m'avait fait ? Et moi comment allais-je rentrer chez moi ? Mon corps était-il encore étalé sur la route ou avait-il disparu ? Comment allaient vivre mes parents ? Et si tout cela n'était qu'un rêve ? –Tout va bien ? –Oh oui merci, je m'étais perdue dans mes pensées. –Vous avez à peine touché à votre assiette. –C'est que je n'ai pas très faim. Peut-être demain nous pourrons nous promener près du bois. –Ca serrait avec plaisir. A la fin du repas, Louis se leva et sorti. Thérèse se pencha vers moi –Nous sommes conviés à assister à un divertissement mais si vous le souhaité je peux vous raccompagner à votre chambre. –Cela ne sera pas trop impoli si je n'y vais pas ? Isabelle se rajouta à la conversation –Non ne vous en faite pas, je n'y vais pas non plus. Je ne peux à peine plus tenir debout. –Oui mais vous êtes sa sœur. –Allons, puisque que je vous dis de ne pas vous en faire. Cela devait faire vingt minutes que je parvenais plus à garder mes yeux ouverts, je demanda à Thérèse de me ramener à ma chambre. –On se voit demain alors Blanche ? –Oui, à demain. Quand on arriva dans la chambre, Thérèse m'enleva mes tresses ainsi que ma robe et ne me laissa que ma chemise. Elle souffla toutes les bougies sauf une qui se trouvait sur la table qui était contre le mur face au lit. Je me coucha sur le lit et repensa quelques instants à tout ce qu'il venait de se passer aujourd'hui. Cependant, je sombra vite dans un sommeil des plus profonds. Un sommeil comme je n'en n'avais pas eu depuis longtemps.
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Falling
Historical FictionJ'ai toujours aimé me perdre. Non pas me perdre physiquement, mais mentalement, dans des livres, dans mes pensées. A vrai dire je n'ai jamais vraiment aimé le monde réel. Je le trouve vide, gris pleins de boue et de gens qui meurent. Quand on y pens...