Chapitre 9

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Lorsque j'arrive chez moi je passe en trombe devant mes parents qui mangent tranquillement ensemble. Ma mère crie mon nom, mais je ne m'arrête pas et je ferme la porte de ma chambre derrière moi pour m'isoler. J'entends ma mère se diriger vers ma chambre et mon père la convaincre de me laisser respirer un peu. Je soupire de découragement, mes parents ne comprendront jamais comment je me sens, ils pensent trop au fait que j'ai un trouble anxieux. Mais ils ne voient pas autre chose, comme la jeune femme avec une vie complètement normale que je suis. Comme si le fait d'être plus anxieuse que le reste des personnes et d'avoir un problème de communication faisait ce que je suis.

Je pose mon sac par terre à sa place habituelle et je saute sur mon lit en relâchant les larmes que je retenais depuis tout ce temps. Des centaines de petites gouttes salées tombent sur mon oreiller dans le silence de ma chambre coupé par mes sanglots étouffés. Mon téléphone n'arrête pas de vibrer, mais je finis pas le sortir de ma poche pour le lancer au bout de ma chambre. Je hurle à mort dans mon oreiller puis je me relève pour aller dans ma chambre de bain attenante, je me fais couler un bain puis je retire mes vêtements. Pendant un instant je croise mon reflet dans le miroir et je me trouve dégoûtante. Mon prof...Est ce que je peux honnêtement faire plus salope que ça?

Je détache mes cheveux et je me glisse dans la baignoire en soupirant de soulagement. Tous mes muscles crispés se détendent et me laisse du répit pour un cour instant...Juste le temps que ma tête se remette à tourner à cent à l'heure et que mon ventre se torde de stress. Comment est ce que je vais agir demain pendant mon cour avec lui? Est ce que je devrais lui en parler ou bien voir ce qui se passe tout simplement? Ma tête me fait tellement mal à force de penser...

Je sors de mon bain en tremblant et je me dirige vers mon armoire pour y prendre mes médicaments contre l'anxiété. J'avale le cachet puis je pars vers ma commode pour y prendre des sous-vêtements propres ainsi qu'un long chandail me cachant la moitié des cuisses. Je laisse mes longs cheveux à l'air libre puis je sors de ma chambre pour aller me chercher quelque chose à boire, ma mère est planté devant l'évier, regardant dans le vide. J'ouvre le frigo discrètement et je me prends un jus de pomme en me retournant vers elle.

-Maman? Je lui demande faiblement

-Hmm?

-Je sais que depuis le début des cours je suis différente, mais j'ai vieillie et...

-Tu veux emménager toute seule? Mais tu es folles? Elle me dit en se retournant vivement vers moi

-Non! Maman...Ce que j'essaies de te dire c'est que je suis assez vieille, je voudrais que tu me laisses un peu plus d'intimité. En gros, que tu arrêtes de vouloir venir me voir chaque fois que je suis troublé ou fâchée d'accord?

Elle verse une larme et passe à côté de moi en me prenant doucement l'épaule en passant puis elle disparaît dans sa chambre. Je verse une larme à mon tour et je longe le couloir pour disparaître moi aussi dans ma chambre.

Aussitôt allongée sur mon lit je ferme mes yeux et je m'endors paisiblement, étonnamment.

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Désolé de tout ce retard, mais je me sens vraiment pas en état d'écrire ces derniers temps...Et oui je sais que je n'arrête pas de dire ça, mais c'est la seule raison qui me pousse à mettre l'écriture un peu plus de côté. J'espère que vous pourrez comprendre que ce chapitre est plus court que les autres, mais je voulais vraiment vous postez quelque chose.

Sur ce, bonne lecture. :)

Dans mon mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant