[VF] Manga/Anime x Reader {Livre 2}

urie kuki [tokyo ghoul:re]

PARTIE I

romance | policier

✏️

Prenant une grande inspiration, tu poussais la porte de ton appartement après l'avoir déverrouillée le plus silencieusement possible. Tu savais que [m/a] était dans les parages et vu l'heure à laquelle tu rentrais, il était probable qu'il/elle soit endormi(e).

Il était plus de vingt-trois heures et tu rentrais d'une journée chargée au travail. En partenariat avec tes parents, tu gérais un café situé au centre ville de Tokyo. La notoriété de cet endroit faisait que vous vous retrouviez souvent à fermer plus tard que prévu, soit après vingt-et-une heure trente en semaine et vingt-deux heures les soirs de week-ends. Et nous étions un samedi soir.

[m/a] avait occupé ton esprit toute la journée. Tu t'inquiétais constamment pour ton ami(e), le/la joignant le plus souvent possible par téléphone en sachant pertinemment qu'il/elle ne mettrait pas les pieds en dehors de chez toi en pleine journée. Encore moins seul(e), sans toi.

Tu étais la seule personne qu'elle avait dans sa vie. Ses parents et sa sœur étaient décédés tandis que ses amis, il/elle avait fait une croix sur eux. Se retirant peu à peu de la vie active, [m/a] sut trouver refuge dans ton appartement depuis un peu plus d'un mois. Tu n'avais jamais songé à le/la renvoyer, sachant pertinemment qu'une fois rejeté(e) par toi, il/elle n'aura pas assez de conscience pour agir correctement et le chaos régnera. De lourdes conséquences lui tomberont dessus et il était probable que les inspecteurs du CCG découvrent son identité.

[m/a] était porté(e) disparu(e) et tu étais l'unique personne à la savoir en vie. Vous seriez tous deux en danger si la police ou le CCG vous attrapait.

« [m/a] ? » tu chuchotais en apercevant la figure de ton ami(e) dans la cuisine non éclairée « Tu ne devrais pas dormir ? »

Un sanglot se fit entendre, puis deux, puis une tonne d'autres suivirent. Inquiète, tu t'approchais de la personne pour découvrir un être déchiré dont le regard larmoyant te rendit triste à ton tour. Il/elle pleurait à chaudes larmes en secouant continuellement la tête, comme s'il/elle se refusait de croire à quelque chose. Tu restais à ses côtés en passant affectueusement une main dans son dos. Cela dura plusieurs minutes avant qu'un détail n'attire ton attention. Une odeur.

Une odeur particulièrement désagréable que tu n'avais jusqu'à présent encore jamais sentie.

En sentant que tu détachais de lui/d'elle, [m/a] agrippa ton poignet en secouant nerveusement la tête. Tes sourcils se froncèrent à son geste.