Chapitre 36

259 22 4
                                    

PDV CLARY

Il fait les cent pas devant moi en serrant les poings si fortement que je pense que si je n'avais pas été sa fille, j'aurai eu peur.
Il me regarde et toujours plus qu'énervé, il reprend.

"-Comment tu as pu me cacher ça ?

-Mais papa ! Je te le jure que je ne savais pas qu'elle arriverait aujourd'hui, on a bien parlée de la possibilité qu'elle pourrait venir ici pour nous voir avec Jade mais c'est tout ! Rien n'était prévu.

-J'ai comme la mauvaise impression que tu me mens.

-C'est bien que tu penses cela, mais pour une fois je te dis toute la vérité. Et puis qui y'a t il de mal à ce que notre mère à moi et à Jade, nous rende visite ? Tu n'as pas le droit de nous interdire de la voir, ni en France ni ici !"

Il se frotte énergiquement le visage puis reprend toujours sur les nerfs.

"-Ce n'est absolument pas ça et tu le sais bien ! Mais comment tu penses que ça va se passer au juste ? Ta mère qui débarque ici, dans la maison où habite ma nouvelle femme !

-Mais ça c'est votre problème merde ! Laisse nous en dehors de ça. Je veux voir ma mère un point c'est tout. Et puis ta nouvelle femme n'est pas là pendant plusieurs jours."

J'avais tellement criée qu'une main se pose sur mon épaule. Je la repousse immédiatement et remarque bien vite qu'il s'agit d'Arno venant sûrement de franchir la porte d'entrée.

"-Mais qu'est ce qui se passe ?

-Tu veux savoir ce qu'il se passe ? Il s'avère que mon père est un gros con parce qu'il préfère nous priver de notre mère et surtout priver de sa mère Jade alors qu'elle n'a que huit ans, pour ne pas avoir de problème avec ta petasse de mère !"

Je suis hors de moi, et ne relève même pas l'air quelque peu mauvais d'Arno en entendant comment je qualifie sa mère.

Je me rue dehors mais m'arrête instantanément en voyant la voiture s'arrêter devant la maison.
Un sourire nait comme par magie sur mon visage quand je vois le visage si familier me souriant par la fenêtre.
Je cours comme jamais pour rejoindre la voiture spécialement adaptée pour ma mère.
Le conducteur ouvre le coffre et descend le fauteuil de celle-ci. Elle le remercie et n'a même pas le temps d'avancer de quelques centimètres que je lui saute littéralement au cou.

J'engouffre mon nez dans son cou et renifle son odeur qui m'a tant manquée.

"-Maman !"

Je retiens mon souffle et ne peux empêcher mes yeux de s'humidifier.

"-Oh mon bébé ! Tu m'as tellement manquée."

Je suis comme de nouveau vivante, dans ce monde où j'avais arrêtée de respirer, je retrouve le sourire, je laisse toutes les merdes de côté pour me rendre compte qu'elle est enfin là.
C'est peut être exagéré vous me direz, mais avoir passer 5mois loin d'elle, m'a fait réaliser que j'ai besoin d'elle.
Le départ était trop brutal et pas désiré. Je ne voulais pas tout quitter même si je ne regrette pas vraiment maintenant.

"-Hé ! Ça va aller chérie.

-Tu m'as trop manquée.

200 Kilomètres-HeureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant