Underlust: fuir ou subir [terminé]

Le passé est meilleur que le présent

(N.d.B: je retiens à préciser que je suis Québécoise, donc, j'ai inclus un de nos sport que on joue ici, au Québec, donc, il se peut que vous soyez perdu, désoler)
--------------------

Rester en focus, c'est ce que je devais faire: rester en focus devant l'adversaire. Armé de mon bâton, je m'élançais en faisant claquer mes patins sur la glace. Je pouvais entendre mon père et mon frère m'encourager par dessus les cris de joie ou autre. Je glisse rapidement et vole la balle de hockey à l'équipe adverse et je m'élance vers leur but. Un de mes coéquipier déconcentre le gardien et j'en profite pour tirer.

?: ET C'EST LE BUUUUUT!!

Fin de la partie, mon père et mon frère sortent des estrades pour aller accueillir ma victoire. Je me fais porter par les autres de mon équipe: voilà ma famille! Et j'en suis fier!

Moi: T'as vu comment j'ai tiré dans le but?!

Père: tu as été super Léa! Je suis fier de toi!

Hugo: et il n'est pas le seul! Tout le monde t'as trouvée super!

J'avais une famille trop parfaite. J'étais presque une joueuse étoile du primaire!
Mais, il fallait absolument que ça arrive.

Hugo et moi avions décider de partir jouer au parc avant qu'un camion de pompier fonça à toute allure vers notre rue
Nous étions effrayé et interrogé sur ce qui ce passait.
Des flammes, partout devant notre maison, une chance que j'apportais toujours mon journal avec mon et Hugo sa guitare, sinon. Notre vie était foutue.
Nous avions été apporté à notre parents le plus proche. Elle me trouvait parfaite, pour danser....danser devant des gros dégueu qui peuvent nous faire nain-porte-quoi. J'ai tenté plusieurs fois de partir avec Hugo, mais en vain. Nous sommes prisonnier de ma...belle mère. J'ai pris l'habitude de vouvoyer tout le monde et d'appeler ma belle-mère: Madame.

Mais je me rebellais pareil. J'ai plusieurs fois voulu enlevé toute ma colère contre les murs que je remplissais de TAGS. Du genre: la confiance ce gagne petit à petit mais ce perds en un clin d'œil. Ou sinon je faisais des dessins sur les murs. J'avoue que j'y mettais du talent. C'est ce que je garde toujours dans mon sac: des bombes à TAGS, mon journal intime, ma balle de hockey porte bonheur et une photo de mon ancienne famille.

Hugo, quand à lui, essaie encore de pratiquer la guitare, il est tellement bon, j'aurais bien aimé avoir tout son talent, mais je suis bonne juste à taguer des murs et jouer au hockey avec lui quand belle-mère n'est pas là.
Sinon il y a mon beau père...Hugo ne peut rien faire contre lui quand "père" est trop bourré, des fois il m'emmène dans la chambre et m'attache à un poteau et....je, je ne veux plus parler de ça...c'est trop horrible...
Je me retrouve avec plein de points de soutures  (n.d.B: ça se dit?) partout sur le ventre, les jambes, les bras et dans le dos. C'est insupportable!
Et à chaque fois, je pensé à cette légende que les professeurs nous racontaient: on raconte que celui qui monte la montagne du mont. Ebott, ne revient jamais!
Je commençais à avoir peur de tout: des passants, des invités, de mes amies et des autres.

Maman m'avait déjà dit que j'étais..spéciale, non mais vraiment! C'était mes yeux! J'ignore pourquoi mais mes pupilles changes des fois, du noir, au rouge et des fois, au Blanc.

Mon ancienne mère était là très rarement, elle travaillait où est ma nouvelle maison, elle volait comme un ange sur la scène. Mais j'ai pris sa place, et maintenant, c'est un démon qui est sur scène...

Petit message pour ma maman adorée:

Sors moi de là maman....
Aide moi à sortir de se monde de misère....
Peut-être un indice?
Aide moi...s'il-te-plaît...

Ta hockeyeuse, Léa