-Mais qu'est-ce qui te prends ? S'écria Daniella et héléna en même temps.
-Vous avez bien entendu.
-Impossible ! Je l'ai déjà embauché. Que tu le veuilles ou non,elle restera ici jusqu'à ton rétablissement complet.Continua t-elle en croisant les bras. C'est indiscutable.
-Tu me donnes des ordres maintenant ? Il se tut un instant, les jaugea puis retourna dans l'ascenseur.
-Désolée pour...
-Non ! Non c'est rien.
-D'accord ! Mais ne t'inquiète pas. Tu as le boulot.
-Mais ? Il a dit ne pas vouloir...
-Laisses tomber. Il est comme ça parce qu'il ne peut pas se déplacer à sa guise. Ça le rend grognon. Mais ça va lui passé.
-D'accord.
-Il faudra que tu emménage ici, le temps qu'il guérisse. Euh tiens. C'est ton contrat. Il faut que tu signes là, et ça c'est pour la confidentialité. Il veut juste être sûr que tu ne divulgueras pas l'évolution de son état de santé. Tu sais, c' est un personnage public.
-Oui ! Biensûr. Je comprends. S'empressa t- elle de répondre. En vérité, Héléna comprenait surtout qu'il ne lui faisait plus confiance. Cette vérité lui laissa un pincement au cœur. Il avait sans nul doute raison. Peut-être était- elle une mauvaise personne.
-Bon ! Il faut que j' y aille. Fait comme chez toi. Le jet m'attend. À bientôt,j' espère.
-Au revoir. Bon voyage...
Cela faisait un mois qu'elle, travaillait pour Raphaël mais ce dernier ne lui facilitait pas la tâche. Au moins son état s'améliorait. Léna rendait de temps en temps visite à sa mère.***
Ce jour-là, la météo annonçait qu'une forte pluie s'abattrait sur la région. Et ce fut le cas. Raphaël et héléna se retrouvèrent donc tous deux coincés dans la villa.
-Je suis fatiguée accompagne-moi. Je voudrais aller me coucher.
-Oui,...j'arrive. Répondit elle en fermant la baie vitrée donnant sur le jardin et la piscine .
Elle l'amena à sa chambre en prenant l'ascenseur bien que Raphaël pouvait maintenant se déplacer en utilisant des béquilles. Une fois dans la chambre, elle l'aida à retirer sa chemise et son pantalon puis lui massa les jambes. Lorsqu'elle eût fini, elle se lava les mains, eteignit les lampes et s'en alla dans le plus grand des silences.
Une fois rendue dans sa chambre, Léna prît, un bain chaud pour se détendre, sortit de la baignoire, se sécha,enfila des sous-vêtements et un peignoir blanc. Elle s'installait devant la coiffeuse pour, se brosser les cheveux quand un bruit de chute se fît entendre. Il provenait de la chambre de Raphaël. Elle mit rapidement ses chaussons et courut vers la chambre de ce dernier. Elle ouvrit la porte.
-Raphaël ? Demandait- elle en allumant les lampes.
-Oh mon dieu ! Raphaël ! Qu'est-ce qui s'est passé ? Tu as mal quelque part ? Tu peux bouger ? Pourquoi tu ne m'a pas appeler ? Hein !? Tu peux parler ? Demandait-elle essoufflée.
-Héléna ?
-Oui ?
-Je...
-Ne dis rien, ne bouge pas. J'appelle ton médecin. Continua t-elle en l'aidant à se remettre dans le lit.
-Tu...
-Non ! Bon sang ! Ferme-la un peu. Tu m'énerves. Hurla t'il soudain.
-Je...j'ai...je suis désolée...je m'inquiétais juste pour...
-Je m'en fiche de ton inquiétude. Ferme ta gueule et fais juste ton boulot. Si ça ne te convient pas, bah tu prends la porte. Elle est grande ouverte.
hurla Raphaël.
-Veuillez, bien excusé mon...comportement monsieur Cortez. Cela ne se reproduira plus. S'excusa héléna les larmes aux yeux. Elle ferma doucement la porte en prenant le soin d'éteindre les lampes et repartit dans sa chambre résignée à se consacrée uniquement à son travail.
Aux premiers rayons du soleil, elle fît le ménage puis le petit déjeuner. Raphaël ne descendit qu'aux environ de dix heures. Il prît par le salon et vit un changement. Non seulement tout était nettoyé mais il y avait aussi des fleurs dans le vase qui était au milieu de la table basse.
-HÉLÉNA ! Cria t-il soudain excédé par le comportement de la jeune femme. Cette dernière apparut en haut des escaliers et vint à lui.
-Bonjour ! Vous avez passé une bonne...
-Ferme la. Siffla t-il. C'est quoi ça ? Demanda Raphaël en pointant du doigt le vase.
-Et bien ! C'est...c'est un vase contenant des fleurs.
-Qui a fait ça ?
-C'est...moi ?
--Parce que ?
-J'ai pensé que vous aimerez. Et puis, les fleurs aident à se détendre et sont...
-Basta ! Je ne vous paye pas pour redécorer ma maison. Retirez-les ! Et vite. A la prochaine erreur,...c'est la porte. Dit-il en allant à la cuisine.
-Raphaël ! Je t'en supplie ne fais pas ça. J'ai besoin de cet argent pour les soins de ma mère.
-C'est inutile. Elle mourra bientôt. Se rendant sûrement compte de ses propos, il se tut.
-Raphaël ? Qu'est-ce que tu dis ? Raphaël ? Il s'était déjà enfermé dans son bureau.
-Qu'est-ce qui t'as pris Raphaël ? Se questionnait-il.
Pendant ce temps, Léna avait quitté la maison en quête de réponse.
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Un mal pour un bien
RomanceLorsque Raphaël revoit Héléna deux ans après leur rupture, il peine à croire ce qu'il voit.Elle, Héléna dans un uniforme de serveuse . Elle semblait avoir beaucoup maigrir. Le teint pâle, l'air d'être très fatiguée et encore plus fragile, cette femm...