Prologue

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-       Je-je veut ma maman...

Je n'arrêtais pas de pleurer. Je n'arrivais pas à me calmer. Je voulais rentrer chez moi. Je sais que j'ai souvent dit à Gemma que je voulais partir, mais c'est pas vrai. J'adore ma maison, et ma maman, et mon papa, et ma sœur.

-       Il peut pas la fermer le môme ?!

Encore le monsieur. Je-je crois qu'ils sont plusieurs.... Mais ils me font peur. Leurs voix me font penser à mon tonton. Je l'aime pas mon tonton, il est très grand, très gros, et très méchant. En plus, il sent mauvais. Les monsieur aussi sentent mauvais. Et ils parlent mal. Et-et ils m'emmènent loin de chez-moi.

Je crois qu'on est dans une voiture. Mais je suis pas très sûre. Je vois rien avec le vieux sac tout dégoutant sur ma tête et ils ... je crois que je suis dans le coffre de la voiture et je n'arrive pas à bouger.

La voiture roule encore longtemps... enfin, je ne sais pas trop, mais elle finit par s'arrêter. J'entends les hommes descendre de la voiture puis je les entends ouvrir le coffre et je ne sais absolument pas quoi faire appart pleurer....

Je me sens soulevé par l'un d'eux, qui me porte sans difficulté. Finalement, papa avait raison, j'aurais dû manger plus d'épinards et de patates à table hier, j'aurais été si lourd et si fort qu'ils n'auraient pas pu me porter les méchants messieurs.

Je pleure encore, beaucoup et les hommes ne font que de me crier dessus, car je pleure, mais ça me fait pleurer encore plus. L'air devient très froid d'un coup. Je les sens descendre comme si on allait dans un sous-sol ou une cave.

Puis je sens le monsieur qui me porte me lancer par terre, enfin sur quelque chose de beaucoup plus moue que le sol d'un sous-sol.

- Laissez-moi... Je veux ma maman, dis-je en pleurant comme un bébé

-       Tais toi un peu bordel !! Ta mère, elle t'aime pas sinon elle serait déjà là.

Je regarde les deux monsieur devant moi. L'un tien le sac que j'avais sur la tête et l'autre, celui qui vient de parler, tien une grosse porte en métal. Je renifle. Ce n'est pas vrai. Elle m'aime ma maman. Elle ne me laisserait jamais avec des monsieur comme eux. Alors que je reste assis sur ce qui est finalement un matelas, les deux messieurs sortent et ferment la porte. Je me mets à pleurer, très fort et beaucoup.

[...]

Je ne sais pas depuis combien de temps je suis ici en train de pleurer. Je me sens seul. Et j'ai froid. Et j'ai faim. Et je crois que j'ai envie de faire pipi aussi.

-       Eh psss arrêtes de pleurer

Je relevais la tête et reniflais plusieurs fois. Une petite voix venait de parler. Une petite voix aigue.

-       Y-y'a quelqu'un ? Osais-je demander de ma petite voix.

-       Oui ,c'est moi. Arrête de pleurer. Dit la voix. Tien du chocolat.

L'amour derrière la porte [L.S]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant