{Yandere Simulator} One-Shot: Ryuto x Pippi

One-Shot: Ryuto x Pippi

Moi c'est Pippi. Pippi Osu. Je suis une jeune fille fan de jeux vidéos alors évidemment à peine arrivée au lycée, je me suis inscrite au club de gaming. Je me souviens encore à quel point le chef du club était ravi car j'étais la première fille ainsi que la troisième membre. Il se trouve que nous ne sommes que trois, le chef, Ryuto et moi. Et encore ! Il nous fait rarement l'honneur de sa présence ce qui nous laisse seul avec Ryuto. C'est un garçon qui avait une coiffure hors du commun avec un bandeau rouge dans les cheveux. Il est grand, les yeux noisettes tirant sur la rouge et la peau pâle, parfaitement à mon goût physiquement. Je me rappelle que j'étais très timide avec lui au début car je n'ai pas confiance en moi. De plus, il était en première, une classe au-dessus de moi alors, il m'intimidait beaucoup. Malgré cela, il n'a pas hésité à faire le premier pas et m'a vite mise à l'aise. Nous sommes devenu très vite complices car nous avions fini par beaucoup parler ensemble. Nous avions beaucoup de points communs comme le fait que nous aimions les mêmes jeux vidéos. Il m'en a même fait découvrir certains que je ne connaissais pas. Quand j'étais bloquée à niveau, il était toujours là pour m'aider et ne se moquer jamais de moi même si c'était souvent un jeu d'enfant pour lui. Je l'admirais et avais beaucoup d'affection pour lui, ce qui s'est peu à peu transformé en amour. Je suis indéniablement tombée amoureuse de celui qui est à présent mon meilleur ami. Malheureusement pour moi, je suis bien trop timide pour lui avouer mes sentiments. Je soupire tout en passant une main dans mes cheveux. Je suis actuellement devant le club de gaming à attendre, seule, que Ryuto arrive. C'est lui qui a les clés alors je dois l'attendre. Je consulte ma montre et hausse un sourcils. Il est 7h45 et d'habitude, il est déjà depuis un moment ! Je décide d'aller voir si il n'est pas dans le coin en attendant. Je m'avance dans les couloirs et tombe nez à nez avec Budo, le chef du club de Karaté. Il me sourit tout en secouant la main.

_ Bonjour Pippi !

_ Bonjour Budo. Je cherche Ryuto, tu ne l'aurais pas vu ?

_ Hum... Quand je lui ai dit bonjour ce matin, Midori est arrivée pour lui demander de venir avec elle sur le toit. Elle semblait vouloir lui dire quelque chose.

Je hoche la tête, une petite pointe au cœur, un mauvais pressentiment me tenaillant. Je remercie Budo pour ses informations et accoure sur le toit. Il a raison, Ryuto est bien ici avec Midori. Leur proximité me rend nerveuse tandis que je me cache dans un coin pour les observer discrètement. Non je ne suis pas une stalkeuse, juste.... juste... Bon d'accord j'en suis une. J'écoute leur conversation, curieuse mais surtout légèrement anxieuse.

_ Ryuto... Est-ce que... je peux te dire quelque chose de très sérieux ?

Je n'aime pas les rougeurs sur ses joues. Je le sens pas mais alors là, pas du tout ! Le garçon que j'aimais lui répond gentillement qu'elle peut.

_ Je voulais te dire... cela fait plusieurs semaines que j'y penses... Je... Je t'aime !

Je n'entend pas la réponse de Ryuto et étant de dos à moi, je ne peux voir sa réaction. Mais lorsque je vois Midori s'approcher et l'embrasser, je comprend qu'il a répondu oui à ses sentiments. Les larmes se mettent à couler d'elles-mêmes tandis que je n'ai pas la force de les retenir. Mon cœur se brise devant cette affreuse vision et ne pouvant en supporter plus, je m'enfuis. Je cours dans les couloirs avec cette vision qui ne veut plus me quitter. Je suis triste, déçue et en colère contre Midori car elle m'a piqué mon amoureux et contre moi car à cause de ma timidité, je n'ai pas pu me confier à temps. Finalement, je m'arrête devant le club de gaming car c'est le seul lieu dans lequel je me sens bien dans le lycée. Je sais très bien qu'il passera par ici mais je ne me sens pas capable d'aller ailleurs. Je m'assoies contre la porte et entoure mes jambes pliées avec mes bras. Je pose ma tête sur mes genoux en pleurant, mon cœur brisé. Les minutes passent sans que je m'en aperçoive avant qu'une voix familière ne s'adresse à moi.