Plus tôt, j'ai croisé ce regard,
Comme ça, dans la noir, au hasard.
Pourtant ce fut comme un électrochoc en moi,
Quelque chose d'inné, de fou, de toi.
Bientôt, me dis-je,
Bientôt nous serons ensemble, ris-je.
Je n'ai que ce mot me prenant au cou,
Hormis ton regard qui hante mes rêves
Comme mes cauchemars les plus fous,
Je ne demande au ciel qu'une trêve.
Je veux ta peau, tes lèvres, ton cœur,
Ton âme, tes sourires, ta pudeur.
Je veux connaître ton nom,
Je veux savoir ton prénom,
Apprendre ces lettres jusqu'à devenir fou,
Peut-être qu'il y aura un nous.
On ne se connaît pas encore,
Mais la folie entrave mon corps,
Elle s'infiltre comme ton odeur sur mes pores,
Me possède encore et encore.
Je ne demande que toi, toujours,
Mais notre relation verra-t-elle le jour ?
Pitié, retrouves-moi, fais ce que je suis incapable
De faire car la vie est instable
Et j'en fais les frais, seul, dans le métro
Je veux me relever mais j'ai trop mal au dos.
On aurait pu être si bien mais tes pas s'éloignent
Dans le train-train parisien je n'demande qu'une poigne
De mains, un sourire, un bonjour,
Quelque chose qui subsiste,
Rappelez-moi que j'existe
Ainsi je reverrai le jour.