《2》

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Après un traitement qui venu enfin à bout de tout ça, ce fut le calme plat ... ce fut le vide. La porte restait ouverte... la lumière allumée ... toujours. Elle dormait ainsi, se réveillait ainsi, s'enfonçait dans ce monde qu'elle avait créé, ce monde ou elle avait de super pouvoir de protection, où il n'y avait aucun autre être humain, aucune haine, aucune méchanceté, aucunes blessures, aucun secrets. Ce monde s'appelle Astria, oui s'appelle! Car maintenant 14ans plus tard elle le garde, il vit en elle. Astria est une lumière sans fin, des arbres et des fleurs, des animaux, des fées, des elfes. Là-bas c'est la princesse, elle à des ailes, elle est libre et légère. Là-bas elle peut être l'enfant qu'on lui a interdit d'être dans le réel. Là-bas elle ne pleurait pas chaque nuit.
... Tant qu'elle savait où se réfugier tout allait bien...
Mais un jour, des mois, des années après, en rentrant de l'école, elle était là, son monstre. Son bourreau ... Elle était là ... Riant avec sa mère, lui disant qu'elle était venue seulement lui dire bonjour et voir la petite parce qu'elle lui manquait. Elle le disait fort, elle voulait se faire entendre. Alors première crise de panique d'une longue série, elle n'avait pas encore atteint la chambre que le sol se dérobait sur ses pieds, tout le monde était mort d'inquiétude, à son réveil, elle ne se souvenait de rien des minutes précédant sa chute, juste elle pleurait toute les larmes de son corps, elle se souvenait, même Astria n'était pas suffisant. La maladie s'installa pour rester, pour grandir. Actes dépressif... actes suicidaires... D'abord tout commençais par l'abus de son traitement, puis elle essaya un jour de sauter toute nue du 3eme étage avant qu'on la retienne à temps. Et un jour, a 13ans ce fut les cris, elle était seule, angoissée, une vitre en face et elle cogna tellement fort dedans avec le point que la vitre se brisa en milliers de morceaux. Elle ramassa un de ces morceaux, un gros, et s'ouvrir largement les veines. Elle n'avait rien senti, aucune douleur, la douleur qui la tenait depuis des années maintenant avait anesthésiée son corps semble-t-il. Elle avait attendu que le sang coulent assez pour y aller. Pour rechercher de l'aide pour ne jamais que ses parents vivent avec le pourquoi ? ... Elle se retrouvait aux urgences la robe en sang ... Le poignet ouvert qui ne cessait de laisser le sang s'échapper... tout allait très vite. Elle fut endormie.
... Pas pour longtemps elle se réveilla en plein milieu de l'opération, mais elle n'était pas agitée, elle regardait juste sa peau se refermé et le sang cessé de couler ... le docteur qui lui expliquait chaque étape pour la garder le plus calme possible, ce qu'il ne savait pas ce qu'elle avait prié pour ne plus jamais se réveiller. Il avait brisé son rêve. Et qu’à chaque fois elle était catatonique dans ces moments-là. Peu de temps avant les dernières sutures elle entendait les voix de ses parents affolés dans le couloir,  entrain de demander où elle était. À ce moment-là seulement elle avait pleurée, elle l'avait sentie la douleur, celle de devoir portée deux  secrets désormais au lieu d'un. Elle dirait que c'était un accident. On la croira, comme toujours. Ce n’était pas la première fois qu'elle essayait et ce ne serait sûrement pas la dernière. Voir son corps se vider de son sang était la plus apaisante chose qu'elle avait vue depuis si longtemps... ce corps qui ne méritait pas la vie devait s'assécher de son essence.

Les jours étaient passés, la vie avaient repris son cour, à l'école elle était brillante alors avait décidé que ce serait ça qui la maintiendrais le temps de partir. Se lancer des défis de plus en plus audacieux avait fait d'elle l'une des meilleurs, sinon la meilleure, sa vie se résumait aux livres, au savoir, à la science. C'était son meilleur refuge en dehors d'Astria, je dirais même son pont vers ce monde magique. Elle continuait de pleurer, elle avait toujours des crises, elle grandissait et s'enfonçait dans la réalité de ce qui lui était arrivée, alors oui elle avait encore et encore essayée, mais les cicatrices sur son corps n'étaient pas assez grosses cette fois... les médicaments ne faisaient pas effets, en tt cas pas celui rechercher ... Très vite elle tomba malade, malade au point de ne plus pouvoir suivre les cours, aucun médecin ne savait ce qui lui arrivait, mais pour elle c'était juste une réponse à ses prières. Elle avait hâte. Ses parents eux avaient décidés de l'envoyer ailleurs plutôt, se faire soigner. Et tout bascula.
Elle partit... loin de cette terre pénible,  loin de la fraîcheur des souvenirs , elle reçue un traitement pour l'apaiser , elle vue un psychologue ... Elle lui dit ce qui lui était arrivée qu'elle avait essayé de faire, qu'elle avait essayé de se tuer sans jamais rentrer dans les détails, sans jamais dire pourquoi, elle ne faisait confiance en personne, aucun diagnostic précis ne put être établie sauf celui de la présence d'un état dépressif, mais le terme exact était "État de stress post traumatique", elle était un cas d'une banalité flagrante. Elle prenait désormais certaine neuroleptique. Elle montait à cheval, pouvait passer du temps dans les bibliothèques, marché dans les rues sombres, comme elle l'imaginait sa vie était différente ici, a la campagne. Elle arrivait enfin à être seule avec elle-même, un peu plus. Un peu.
De retour chez elle, les choses semblaient plus fluides, dans sa relation à elle, vous savez partir ouvre des portes sur l’avant départ, cette phrase elle me l’avait dit. Je ne comprends toujours pas bien aujourd’hui mais je pense qu’elle voulait dire que s’éloigner avait fait naitre en elle le manque. Le manque de la maison.
Le combat continuait, il continuerait surement a jamais. Elle le savait mais les médicaments l’avaient surement aidé à l’accepter plus aisément.
La vie avait repris son cours ancien, son cours pesant, a nouveaux les mêmes gens, les mêmes émotions, puis un jour la lumière, un jeune homme qui savait ouvrir la porte, qui savait pénétrer ses pores, qui savait l’aimer. Son ami, son amour, son âme sœur. Celui la libérât de ce secret ; du premier puis du second. Elle était tombée amoureuse de son âme, de son amour, de son esprit. Tombée follement. Il avait libérer la bête, tout allai très vite, tout se jouait là, il pouvait la sauver ou l’anéantir, elle le laissait choisir. Je lui avais demandé bien évidemment quelle choix il avait fait, elle répondit juste que personne ne sait aimer une «écorchée vive ». Même pas lui. Elle n’avait pas su laisser les ailes de l’ange se refermer sur son être.
Il y eu des moments de répit, Une période de répit, puis la chute. Mais elle avait réussi ça, « aimer ». Même s’il lui avait laissé le monstre hors de la cage. Était partis. Aujourd’hui elle était face à lui, et elle ne le remerciait jamais assez de lui avoir appris à faire face, à grandir.
Il y eu donc le combat, la mise à mort, la femme avait laissé la place à l’enfant, l’enfant affrontait. La maladie, la mort, l’amour…
Elle dit qu’aujourd’hui encore sa bataille continue, qu’elle retrouvait la joie, la folie, la tendresse. Qu’elle apprenait encore à hurler mais que le silence se brisait et que c’est pour ça qu’elle vous parlait aujourd’hui d’elle. Et la bonne nouvelle c’était qu’aujourd’hui elle n’était plus seule. Un chevalier dort désormais à ses côtés et protège son corps, ce corps qu’il lui apprend à aimer. Protege son âme, ce chevalier est céleste, précieux. Comme elle l'aime, si vous l'entendez parler de lui. Elle ne parle que de lui. Son armure est solide pour deux paraîtrais t-il. Mais il avait surtout penser à lui construire la sienne, il lui apprenait à se battre toute seule. À hurler plus fort. À vivre a jamais.

Un jour, une femme est entrée dans la vie d’une enfant, lui a tout prit, lui a arraché à la vie. Par chance elle a eu droit à l’absolution. Mais aujourd’hui il lui reste des séquelles, de nombreuses, des doutes existentiels prenant. Qui lui aspire encore ses énergies. Un regret lui reste ; des questionnements ; sa fragilité avait peut-être coutés leur vies a d’autre enfants qui avaient peut-être encore eu moins de chances. Elle ne le saurait jamais. Tout ce qu’elle savait maintenant c’est qu’elle devait lancer son dernier cri, le premier qui ferais écho bien plus loin. Au-delà de sa couche.

#Protégeons_Les
Nos boudchous ... Se genre de blessures Nous reste a vie....

Story Time Par Miss AudyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant