Histoire de peur

Frayeur Nocturne

Noir. Effrayant.

Je cours au milieu d'une forêt. Je ne suis pas spécialement rapide, mais je crois que j'ai fini par le distancer. Je me retourne, toujours en trottinant. Et je constate que je ne le vois plus. Je m'arrête enfin. Je suis vraiment fatigué, à bout de souffle. Je pense être au milieu de la forêt étant donné que j'arrive à distinguer des arbres. Ce sont d'immenses masses sombres s'étendant jusqu'au ciel illuminé d'un croissant de lune. Aucun chemin n'est vraiment visible, je doute même de la direction dans laquelle j'allais. Il fait froid, après tout la température ne doit pas dépasser les quinze degrés et je suis habillé d'un simple short et t-shirt. J'entends des bruissements tout proche, la pause est terminé. Je me remets en marche rapidement. Je ressens des picotements dans mes jambes, mais je n'ai plus le temps de réfléchir. Il faut que je continu à m'enfuir la chose est encore à mes trousses. Je marche sur un sol sec. C'est de la terre principalement, je le ressens sous mes pieds nu. J'ai les pieds nu ? Pas le temps d'y réfléchir il faut que je m'échappe et je sens son souffle chaud dans mon dos. Je suis désormais sur un chemin de cailloux blanc. Enfin un chemin, mais ça me fait tellement mal au pied. Vite Vite, la chose est juste derrière moi. Je jette vite un regard derrière moi et je m'aperçois avec effroi que le chemin à une trace de pied ensanglanté. C'est mon pied droit qui saigne abondamment. Il est rouge et je prends conscience de l'immense douleur que je refoulait. Cela me fait tellement mal, que je n'ose plus pauser le pied. C'est pas possible ! Je dois partir maintenant. Je suis trop lent la chose va m'attraper et je vais... Non NON ! Ça n'arrivera pas, je dois m'enfuir. Je marche en claudiquant semant des petits cailloux rouge. Me cacher ne servira à rien. Cette chose pourra me suivre à la trace, donc je dois avancer jusqu'à ce qu'il fasse jour et que je trouve la police. Je peux le faire. Plus vite, plus vite. Je m'écroule, mon deuxième pied me fait mal. C'est de la torture, mais ce n'est rien comparé à ce qui m'attend si je me fais choper. Il faut que je me relève. Oh non. C'est là. Juste derrière moi. Je le sens. Je suis pétrifier. Que faire, que faire, que faire. C'est fini pour moi. Je sens que la chose me saisi et ...

...

- AAAAAh !

- Nom de Dieu ! Tu m'as fait peur. Tu as fait un rêve aussi affreux que ça ?