Lettres aux suicidés.

La nuit coule

Je me dois de le faire , voyons , sinon cela perdrai tout intérêt. Je dois rallumer le poêle , préparer la table , relever le goût de la soupe , me préparer à ce grand festin. Hélas , ce repas n'est réservé qu'à ceux qui ont su se débarrasser de leur personnalité , de leur caractère et des sentiments qu'ils émanent. Le blabla habituel , seuls les insensés sont permis de se tenir à ma table. Pour y manger quoi me direz-vous ? Nous avons beaucoup , cette table se tient comme beaucoup de chose sur cette assemblée. Une table de repas , une table d'opération , une table de recherche , un table représentant un mini champs de batailles militaires. A vrai dire , j'aimerais que tout le monde s'y amuse. Que nous dansions caresser par la douce fumée exotiques du portail qui permet de quitter la dimension que l'humain perçoit. Si on parvient à atteindre certains critères , on peut même changer le cours du temps mais bon cela relève d'une grande force d'esprit qui n'est plus un esprit. Puisqu'il faut partir nu pour constituer une armée. 

J'ai , aujourd'hui et en ce moment comme des fourmillements dans les mains , un gros poids dans l'abdomen , un noeud à la gorge , des murmures de cette voix qui s'était tût pendant si longtemps. Celle qui se faisait gifler par mes bonbons favoris. Serais-ce le renouveau ? Une évolution ? Une addition ? Le rite de passage à un nouvel intellect ? L'ajout de fonctionnalité humaine que personne ne connait ? Je ne sais pas , ça me manquait ces petits mots aussi doux que la ricine. Ah , non je sais ! Un potentiel inavouable et inavoué qui s'est libéré. Je me suis dis que je voulais plus que ce que j'ai et ce que j'ai eu. Il m'en toujours plus. La leçon n'est ni clair ni trouble. Le message n'est ni écrit , ni oral , ni rien. N'oublier pas que le fond n'équivaut rien à la forme qui est malléable par l'âme. Il faut chercher énormément pour trouver les Immortels , même rien que l'entré de magistral théâtre.