Embrume toi, Oh! misérable vie
Que je ne sache plus si tu es mienne ou d'autrui!
Quelle importance d'ailleurs
Si bourgeonnent les fleurs
Ou si, par des torents de larmes
S'hydratent les arbres?
Car la vie n'est qu'éphémère
Telle une brume printanière
Qui embaume la Terre
De douces chimères.
Nous ne sommes là que pour un temps
Comme nos semblables d'antan
Destinés après avoir vu la lumière
À redevenir poussière.