KABAL

21 1 0
                                    

Au travers d'une lucarne visionnant l'anathème

L'on aperçoit au nord d'Athabasca même

Ces grilles immenses relatant le clair-obscur

Par-delà le bitume de ces quelques sépultures.

Absorbant la vapeur et le sol immobile
L'on découvre le pentacle de Midian,

S'étendant jusqu'au fin fond de leur empire sans limites.

Il est un univers peuplé de chants d'enfants...

Le sang de Baphomet éveille cette mythologie privée,

Celle des tribus de la lune qui pourrait être compromise.

Le visage livide et les mains pâles,

Les nuitants se souviennent de cet affreux silence,

Qui ne fit qu'envenimer les cris de la potence.

Certes, l'aléa n'aurait pas dû se produire.

Le sang de Baphomet transperce le corps humain

Comme l'asphalte pénétrant dans les ruisseaux.

KABALOù les histoires vivent. Découvrez maintenant