Un amour impensable ( DRAMIONE )

Chapitre 10

Un mois s'était écoulé et nous fêtions aujourd'hui le décès de Lord Voldemort. Harry était de retour parmi nous, mais il était encore cloué au lit de l'infirmerie. Je lui rendais visite dès que le temps me le permettait. Draco et moi étions encore plus proches qu'avant, nous nous gardions tout de même une petite gêne devant les autres étudiants. Avant de me préparer pour la réception organisée en l'honneur d'Harry, je décidai que c'était le moment idéal pour parler à Draco de notre relation devant les élèves.

— Drac? Je peux te parler une minute.

— Qu'est-ce qu'il y a ma belle lionne?

— Quand va-t-on pouvoir montrer notre couple ouvertement?

— Bientôt ma belle, attendons qu'Harry soit remis sur pied avant.

— Tu as raison, ça ne serait pas le bon moment avec son interminable rétablissement.

Je montai dans la salle de bain et prit soin de verrouiller la porte derrière moi. Je sortis ma longue robe rouge étroite de sa pochette protectrice. Je brossai légèrement mes cheveux qui devenaient de plus en plus dociles avec l'âge. Je maquillai modérément mon visage et m'observai une dernière fois dans la glace de la salle d'eau.  Je sortis fébrile et me dirigeai vers le dortoir où résidait Ginny. Dès mon entrée dans le dortoir, mon regard se posa sur la femme d'une grande beauté qui se trouvait devant moi.

— Gin, tu es superbe!

— Merci Hermione, tu es en beauté toi aussi.

— Ça ne va pas, Gin?

— J'ai de la peine pour Harry! Il me fait pitié, couché dans ce lit d'infirmerie. Après la soirée, je dois retourner coucher avec lui à l'infirmerie, la soignante me laisse l'amener à la soirée, mais il doit s'assoir régulièrement.

— Au moins, il est de retour auprès de toi!

— Tu as raison! Je l'aime tant.

— Es-tu prête à partir? On va être en retard!

— Oui, je dois aller chercher Harry!

— Je t'attends à la grande salle, dans ce cas!

Ginny se dirigea en direction de l'infirmerie et moi vers la salle où avait lieu la célébration. Dès mon entrée, mes yeux ne savaient plus où regarder, il y avait de magnifiques fleurs qui flottaient au-dessus de nos têtes et des tonnes de petites bougies qui illuminaient toutes la salle. Mais mon regard fut attiré vers une chose encore plus ravissante, Draco qui portait un complet noir agrémenté d'une cravate verte aux couleurs de sa maison qui allait à merveille avec ses cheveux légèrement décoiffés. Je n'avais qu'une envie, être dans les bras de mon amoureux, malheureusement, pour mon désire envers mon serpent, je devais attendre jusqu'à la fin de la fête. Harry fit enfin son entrée et tout le monde l'applaudit chaleureusement. Il était un modèle de courage pour plusieurs et je faisais partie de ses gens. Harry s'approcha vers moi et me serra amicalement dans ses bras.

— Merci, Harry.

— Me remercier de quoi?

— De nous avoir offert une vie meilleure au risque de ta propre vie.

— C'était de mon devoir, Hermione. Merci d'avoir pris soin de Ginny pendant mon absence.

— Ça me fait plaisir! As-tu parlé à Ron?

— Pas vraiment, il est constamment monopolisé par cette Lavande. 

— Je suis tout à fait d'accord avec toi!

PDV : Draco

Hermione  était superbe, mon regard ne pouvait se détacher d'elle une seconde. Elle était aguichante dans cette robe qui mettait en valeur ses formes bien définies. J'avais envie de lui faire savoir à quel point, elle était d'une grande beauté. Elle faisait monter en moi, un désire que je n'aie ressenti pour aucune autre femme. Elle semblait retrouver la forme depuis le retour d'Harry et ceci me comblait de bonheur.  Depuis la mort du Lord, la pression qui pesait sur mes épaules avait descendu et je craignais moins d'être moi-même. J'attendais avec impatiente le moment où je pourrais cesser de cacher mon amour. Je retournai discuter avec Blaise, attendant avec empressement la fin de la soirée. La soirée tarda longtemps avant de se terminer et tous les élèves se dirigeaient enfin vers leur dortoir. Je montai les marches en vitesse et attendais ma douce sur le canapé.Elle entra et sourit en me voyant.

SCÈNE DE SEXE

— Comment a été ta soirée, ma belle?

— Très bien et toi?

— Acceptable, mais il me manquait une chose.

— Quoi?

— Toi!

Elle s'approcha près de moi et posa ses fesses sur moi.

— Comme ça, tu t'es ennuyé de moi, mon petit serpent? 

— Tu ne peux même pas imaginer à quel point.  

Elle plaqua ses lèvres humides contre les miennes, elle glissa ses mains sous ma chemise et ses doigts effleurés sensuellement mon torse. Mes mains parcouraient délicatement son corps et elle retira ses lèvres à bout de souffle.

— Es-tu assuré que ces ce que tu veux, ma belle? 

— Je ne l'ai jamais pareillement désiré.

Je plongeai mes lèvres contre son cou et passai lentement mes mains sous sa robe.

— Si l'on montait à l'étage, Draco?

Je la soulevai dans mes bras et montai les marches qui menaient aux chambres. J'ouvris la porte de ma chambre et la plaqua contre un mur. Je déchirais sa robe et embrassai ardemment ses seins. Puis je couvris son ventre de baisers et remontai pour capturer ses lèvres sensuelles. Elle détacha ma chemise et déposa de doux baisers sur mon torse. Elle me poussa sur le lit et détacha maladroitement mon pantalon. Elle découvrit la bosse qui grossissait en un rien de temps par cause de son charme. Elle toucha mon membre en m'embrassant avec passion. Sous l'effet de l'excitation que me procurèrent ses mains sur mon membre, je la retournai et descendit sa petite culotte mouiller par le désir. Je passai doucement ma langue contre son organe de plaisir, ce qui la fit gémir. Je remontai et détachai sa brassière qui retenait sa grandiose poitrine, je plaquai mes lèvres contre ses seins et les massai d'une main.

— Draco, j'ai envie de toi!

Pour combler ses désirs, j'enlevai une bonne fois pour toutes son dessous et retirai mon boxer. J'entrai en douceur en elle, puis j'accélérai mes coups de bassin, rentrant de plus en plus profond en elle.

— Dray... ses bons!

J'augmentais encore la cadence, elle gémissait de plus en plus fort et je finis par échapper un grognement de satisfaction. Je m'étalai à côté d'elle, essouffler par notre ébat amoureux.

— Draco, je t'aime.

— moi aussi, ma belle!

Nous remîmes nos dessous et nous nous couchâmes dans les bras de l'autre, heureux de cette belle soirée.