Elle

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Je ne croyais pas au conte de fée et puis, elle est tombée sur moi. Quand j'ai ouvert les yeux, elle était là. Oui, juste là.

Son visage plein de tâches de rousseur, son sourire crispé, ses cheveux en bataille qui me chatouillaient le nez et ses yeux oui ses yeux ... ils étaient ni bleus ou verts, ni même noisettes, ils étaient simplement marrons presque noirs.

Ses yeux ils étaient spéciaux, quand elle me regardait un peu trop longtemps, je savais plus où me mettre. Entendre sa voix la première fois, un choc. Une voix grave comme celui d'un homme.

Physiquement, c'était pas une bombe mais pas non plus une mocheté. Oui c'était une fille normale avec un de ces culs que je pouvais pas m'empêcher de bander quand il me frôlait.

Un joli visage presque mignon, de long cheveux bruns ondulés, un bonnet respectable et un cul les mecs, un peu comme ceux des africaines bombé à l'arrière et ses hanches, j'aimais les agripper à tout va.

Je crois que j'aimais tout chez elle, ses sourcils froncés quand elle était vénère à sa tête quand elle gémissait avec ma queue en elle.

Et puis les gars, j'étais un chanceux au lit. Elle sucait comme une professionnelle presque qu'à chaque fois. Pas besoin de lui demander qu'elle savait. Un jour comme ça, à table, elle m'a dit qu'elle aimait me sucer parce qu'elle trouvait ça beau. Oui, juste beau. Et j'ai avalé de travers mon morceau de steak.

Une fois, je lui ai fait la gueule parce qu'elle voulait pas me dire j'étais le combien. Être aussi bonne et perverse ça voulait dire des tas de mecs dans son placard. Et puis, elle m'a traité d'idiot en me disant : "T'es mon deuxième". Et j'étais heureux à sourire comme un con. J'étais pas son premier mais pas son cinquantième. Et j'ai rigolé. Son premier était un imbécile au carré d'avoir laissé une fille comme ça.

Elle était pas comme les autres à te saouler de paroles. Non, elle observait et ça me faisait flipper. Elle gueulait rarement mais quand elle le faisait c'est à genoux que je devais m'excuser.

Un jour, elle s'est pointée chez moi avec son sac et ses affaires. Comme une fleur, elle m'a dit : "Ça te dis pas qu'on essaye de vivre ensemble ?" J'étais bête et je me suis mis sur le côté pour la laisser entrer. Et elle a pris de la place. Je pensais que c'était si simple de vivre avec quelqu'un.

Je me suis habituée à elle et son bordel, à elle et sa famille, ça m'étonnait qu'elle n'ait pas d'amis et puis je m'en fichais ... elle cuisinait pas mal, une fénéass à ses heures et parfois la parfaite fée du logis surtout quand on accueillait.

Ma mère l'adorait parce qu'elle adorait les gosses. Ma mère se voyait déjà grand-mère et pour la première fois, je pensais à faire un gosse. Moi  les mecs !

Oui c'était si simple de l'aimer, de tomber amoureux d'une fille comme elle. Pas de grands mots. Pas de folie. Juste elle et sa simplicité.

Puis un jour, elle m'a annoncé qu'elle était bis et elle m'a quitté pour ELLE. Elle, c'était son ex, sa première. Un bisou sur ma joue et elle est partie en emportant mon coeur avec elles.

Brsx

J'écrisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant