Piégée -II-

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Je chute, marcher dans un cercle de champignon ?  Une erreur si vous voulez mon avis. Je ne sais pas trop vers quel lieu je me dirige, mais ce qui est certain, c'est que je ne retournerais pas au manoir des Violette.

Après quelques minutes de chutes abyssales, le noir dans lequel je m'engloutissais laisse place à une très grande salle, très lumineuse, avec une espèce de pierre géante bleue qui surplombe le reste. J'atteris donc sur les fesses en faisant un boucan monstre. Je me tâte tout le corps pour savoir si je n'ai rien de cassé....Visiblement non, et ça relève bien du miracle.

- Aïe aïe aïe, ça fait quand même un peu mal !

Cette réflexion étant pour moi, je ne m'attends pas à ce que quelqu'un réponde.

- Nom, prénom, province d'origine et race ! Dit une femme aux cheveux noirs et bleus avec des queues et un bâton dans lequel se tenait du feu...bleu ?

- De Rochelune Iryis, Terre, ( et je suis censée répondre quoi pour la race ? Humaine ? Bon je vais quand même le dire, on ne sait jamais ) et Humaine.

La femme-renard écarquilla les yeux et se mit à jurer dans une langue que je n'avais jamais entendue, pas faute d'avoir appris le français, l'anglais, l'Espagnol, l'allemand et le japonais !
Puis elle se remit à parler dans une langue dite "compréhensible". Enfin parler non, elle hurla au travers de la grande salle :

- Jamon, Valkyon, Ezarel, Leiftan, Nevra !

Hum, je suis supposée faire quoi la ? Rester plantée là comme un légume ? Très peu pour moi ! J'en profite donc pour m'eclipser le plus discrètement possible...Avant de me faire attraper par un espèce d'homme-cochon géant qui aggripe mes cheveux comme si ils étaient une vulgaire corde.

- Toi pas bouger ! Grommela le cochon-bipède.

En plus il parle ! Non c'est juste un cauchemar, je vais me réveiller, c'est juste un cauchemar, juste un cauchemar...Je sais, si je ferme les yeux pendant 10 secondes et que je les re-ouvre après, je vais me réveiller dans mon lit, et Anaïs viendra me réveiller. Ainsi je ferme les yeux...1...2...3....4...5...6...7...8...9...10.

J'ouvre les yeux...et hop ! Le tour est joué !... Rien n'avait changé...De l'arnaque oui ! Je suis toujours coincée dans cette salle avec cette femme renard et ce cochon ! En plus de ça sont venus se greffer 4 hommes : un gars aux cheveux blancs au teint basané, un elfe, à en croire ses oreilles pointues, un homme au teint pâle et à l'oeil violet et un blond aux yeux verts absolument...envoûtants. Enfin bref, revenons à nos moutons, le fait est que...je suis coincée dans un monde auquel je n'appartiens pas !

La femme-renard me regarde, et m'examine sous toutes les coutures, et je n'aime pas trop ça, j'entends également l'Elfe et Monsieur-un-oeil rigoler. Et pour garder mon calme, je me triture tellement fort les doigts, que ceux-ci craquent sous la pression apportée. L'homme cochon me relâche alors et je peux enfin me tenir sur mes deux jambes...Ni une, ni deux...Taïaut ! Je cours le plus rapidement possible en direction de la seule porte que j'avais vue auparavant.

- Messieurs...Allez chercher Raiponce ! Meugla au loin la femme au feu bleu.

Une chasse à l'homme ( ou femme plutôt ) était lancée au creux de l'enceinte du bâtiment. Après avoir descendu l'escalier de la salle de la grosse pierre bleue, je pris directement à droite. Me voilà dans un hall ou plusieurs portes se rejoignent, laquelle emprunter ? Je courrus vers une porte, au hasard et je vis qu'au dessus de celle-ci, un pictogramme trônait, c'étaient des escaliers qui descendaient, tant mieux.

Après une course effrénée, j'arrive dans une sorte de hall avec un carrelage en damier, mais ce qui attire le plus mon attention, c' est l'eau qui est d'une couleur verdâtre, ce n'est pas très rassurant si vous voulez mon avis. Un escadron deboulaient dans les escaliers et le plus costaud de tous, aux cheveux blancs se mit à m'attaquer avec une hache, qui était aussi grande que moi.

- Mais t'es malade ? M'enquis-je en tentant d'esquiver les coups de hache qu'il tenta d'assener.

A celà s'ajoute le cyclope aux cheveux noirs, qui tenta furtivement de m'immobiliser, mais malheureusement, je l'avais déjà remarqué. Depuis quand mes sens sont-ils développés à ce point ? Le grand basané commença alors à m'élever du sol, et je perdis mon calme. L'atmosphère déjà pesante de la pièce était renforcé par ce triple combat.

-Hé Nevra ! Il serait peut-être temps d'en finir avec elle ! Dit le géant.
-Ça serait bien Valky !

Alors comme ça le cyclope s'appelle Nevra...et le géant Valky ? C'est bien ridicule pour un homme de sa carurre.

En une seconde, une grand masse s'abatit sur ma tête. Plus rien, le néant, le vide, le noir. Mon corps ne répond plus, je me sens porter. Ce fut le dernier souvenir que j'ai eu de ma brillante arrivée ici.

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Mon corps ne réponds plus, il fait froid, mes membres sont engourdis,  ça ne va pas m'aider. Je parviens à ouvrir difficilement mes yeux. Fort heureusement, il n'y a pas de lumière pour m'eblouir, c'est un peu effrayant...Je regarde l'environnement autour de moi, je suis enfermée dans une cage, visiblement en fer, puisque celle-ci produit une rouille rouge. Au dessous de moi, il y a cette même eau verdâtre que dans la salle ou ces deux barbares m'ont assommé. Je crus voir pendant un petit instant, une sombre silhouette roder au fond des eaux.
Je me demande comment je vais pouvoir sortir de là.  J'essaye d'ouvrir la porte de la cage, mais il ne faut pas rêver, elle est belle est bien fermée. J'essaye de faire comme dans les films, de retirer une épingle de mes cheveux...Et là, rien encore. Je ne suis visiblement pas faite pour être la prochaine James Bond Girl.

Un homme fait de rouge et de noir s'avance. Est-il avec eux ? Me tueras t-il ? Que veut-il de moi ? Voilà un bref aperçu des idées qui se trament dans ma tête. Avec son index, il m'intime le silence. Il m'ouvre la porte, et me laisse sortir. Il se faufila dans l'escalier puis disparut de mon champ de vision.

À mon tour de m'echapper d'ici, je remonte alors les escaliers jusqu'à dans la salle des portes et le dirige vers l'endroit ou je suis arrivée, il fait nuit, ça veut dire que le temps s'écoule differement ici. J'arrive enfin dans la salle du supposé cristal, puis m'élève jusqu'à lui. J'appose ma main dessus et....

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Note de l'auteur : Bonsoir, j'espère que le chapitre vous aura plus, n'hésitez pas à laisser un commentaire et peut-être un vote !

[Leiftan] La Légende de l'ÉtherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant