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Adèle se tourna vers sa meilleure amie, paniquée...

"- C'est Johnny ! pensa-t-elle."

Elle se réfugia derrière Miriam et fit mine de consulter ton téléphone portable. Son cœur battait à tout rompre.

- Tu vas mieux, je me suis fais un sang d'encre !

Miriam s'écarta et Adèle leva les yeux.

" - Ce ne peut pas être Johnny, Miriam ne l'aurait pas laissé me parler."

C'était Ben, son sauveur. Adèle sourit et s'avança pour lui faire la bise.

- Ça va beaucoup mieux, j'ai bien dormi, le sommeil est réparateur, c'est prouvé scientifiquement, tu savais ? Je l'ai lu dans une étude sur le sommeil sur Doctissimo mais je suis pas sûre que ce soit vrai, enfin...

Miriam lui donna un coup de coude et Adèle se tut.

- Du coup, oui, je vais mieux...

Ben éclata de rire.

- Au final, on s'est même pas présenté, je m'appelle Benjamin Martin, je suis français.

- C'est vrai ! Maintenant que tu le dis, t'as un petit accent français, mais, tu parles super bien américain !

La cloche retentit et le petit groupe pénétra dans le lycée.

*

Adèle ferma la porte de son casier recouvert de photos de Miriam et d'elle. Elle tenait son manuel de maths dans les mains et s'apprêtait à le ranger dans son sac quand une main se posa sur son bras, elle sursauta.

- Ça te dit d'aller boire un coup au Wright ? lui demanda Benjamin.

- Maintenant ? Je sais pas... On a pleins de devoirs et je patauge dans la choucroute en maths alors...

Ben explosa de rire.

- Je patauge dans la choucroute, cria-t-il en deux éclats de rire. Tu me tues !

Son rire fut contagieux et quelques instants plus tard, Adèle riait avec lui.

Finalement, Adèle accepta et ils se rendirent au café.

*

- Et du coup, ça fait combien de temps que tu vis à Beverly Hills ?

- En fait, j'ai déménagé en Amérique quand j'avais 7 ans avec mon père car ma mère le trompait mais j'ai pas tout de suite vécu à Los Angeles. Pendant 2 ans, j'ai habité à New York puis mon père s'est remarié et on a emménagé à Beverly. Enfin... non ! J'ai vécu 6 mois dans un trou à rats au nord de Washington, mon père venait de se faire virer et on n'avait plus de sous, après il a trouvé Sonia. Sa nouvelle femme, s'empressa-t-il d'ajouter.

- Waouh ! Ça fait beaucoup de déménagements...

- Et toi ?

- Moi ? J'ai toujours vécu ici, j'ai jamais déménagé et pas souvent voyagé. On a pas trop les sous...

- Tu vis quand même à Beverly Hills, c'est pas rien ! s'exclama Benjamin.

- C'est ma grand-mère qui paie le loyer, nous on est juste...

Adèle s'arrêta de parler pour boire une gorgée de son smoothie à la fraise que Ben avait insisté pour lui payer. Le liquide frais lui coula dans la gorge. Elle regarda l'heure sur la pendule accrochée au mur, elle écarquilla les yeux.

- Oh merde ! Déjà 18h30, ma mère va me tuer !

Adèle se leva précipitamment, renversant le smoothie à peine entamé sur la table, elle soupira.

- Je suis vraiment nulle, c'est pas possible...

Benjamin alla au comptoir, laissa un billet de 20 dollars en dédommagement et ils sortirent du bar, bras dessus bras dessous. Ils se firent la bise et Ben déclara :

- Je passe te chercher demain matin.

Et il s'éloigna. Adèle resta plantée là 2 minutes avant de se rendre compte qu'elle n'avait pas dit à son sauveur où elle habitait...

Voilà, 7e chapitre de mon histoire, c'est un peu plus long que d'habitude (enfin, il me semble), votez, commentez, faites comme chez vous !

Bisuuuuuuu

LilieAndrea




Adèle ou Celle Qui En RêvaitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant