Chapitre 1 : Le sort des hommes... (Partie 2)

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Qui aurait pu croire que le monde était si injuste.

Quand il retourna dans sa chambre, Killian fût assailli de questions : « Que t'est-il arrivé ? » ; « Qu'as-tu vu là-bas ? », ... Ne le voyant pas arriver plus tôt, beaucoup pensèrent qu'ils étaient mort, ou pire encore avait été torturé. Mais essayant de les rassurer et ne pas créer la panique générale, il leur racontait que c'était juste une banale bibliothèque, sans mention de détails fâcheux sur les décorations humaines du Maître, ainsi qu'il se devait juste la nettoyer. Soulagés, ils enlacèrent leur ami et allèrent se changer pour finir par se mettre au lit. 

Asriel, une vieille femme esclave-domestique à l'apparence halée par le soleil et les cheveux grisonnants, leur racontait de vieille histoire pour les endormir, elle parlait d'un autre temps où hommes et bêtes vivaient en parfaite harmonie. Pour Killian, les histoires que lui racontait Asriel lui semblaient tellement irréelles tant leur situation n'était en rien ce qu'elle racontait. Et lentement profondément, lui aussi rejoint ses amis dans les bras de Morphée...


Le lendemain matin, comme à son habitude, il se levait aux aurores pour se préparer. Néanmoins, à la différence des autres jours, le Maître n'était pas venu les interrompre dans leur travail. Mais faisant toujours comme à son habitude, le jeune servant ne fit pas grande vague de tout cela et partis à son poste. Après avoir récupéré sa feuille de travail et son matériel de nettoyage, puis descendit. Une fois son admiration pour la maison fait, il nettoya la rampe d'escalier, ainsi que le couloir du second étage.

Chaque moment où il nettoyait, il se sentait satisfait de son travail, car pour lui la propreté de son secteur faisait sa fierté.

Après plusieurs heures de nettoyage intensif, la couleur de ses mains avaient celle de ses vêtements noirs de crasses. 


"- Killian, me hurla Erdwick. Va te changer sur le champs ce n'est pas une tenue pour un domestique de la maison.

-Oui monsieur, fis-je avant de filer au douche."


Comme à son habitude Erdwick était intransigeant sur leur tenue vestimentaire. Il se dépêcha de prendre une douche et se changea rapidement. Une fois fait, il put enfin aller manger étant donné que la veille, il avait été emmené de force pour nettoyer la bibliothèque et avait dont manqué le repas. Assis et prêt à manger ce qu'il se trouvait dans son assiette, Kiméra, une amie esclave-fermière travaillant dans les champs, lui parla :


" - Salut Killian, comment vas-tu ? Pas trop fatigué ?

- Ah bonjour Kiméra, bien et toi ? C'est toujours moins épuisant que toi dans les champs, fit-il en enlevant de la boue sur sa joue.

- Oui, répondit-elle en souriant et en me remerciant d'un geste de la tête. Oui c'est sûr que le travail est salissant, mais c'est mieux que de rester enfermer dans cette maison avec le Maître. Regardes toi tu es couvert de bleu.

- Et toi tu es couverte d'écorchure."


Et bizarrement, au lieu de se continuer à se chamailler, les deux se mirent à rire et à parler comme si de rien n'était. Pour eux, les futilités de la vie étaient ses moments qu'ils partagèrent ensemble autour qu'un repas chaud.

Les jours passèrent et toujours aucun signe en vue du Maître. Erdwick et d'autres domestiques proches du Maître s'interrogèrent sur la soudaine disparition de ce dernier. Depuis une semaine c'était écoulé et Killian retourna à la bibliothèque nettoyer comme il l'avait promis une semaine plus tôt. Soudain, en entrant dans la pièce, il se souvenait du livre qu'il avait rangé. Comme la pièce n'avait pas beaucoup prit la poussière, il s'accordait un moment pour lire le livre.

Ce livre racontait l'histoire perdu de leur ancêtre, c'était comme un pacte signé avec la mort elle-même. Aux yeux de l'enfant qui lisait le livre, l'injustice de la vie ?, L'ironie du sort ?, Que pouvait-il bien comprendre, il n'était qu'un enfant impuissant face à Dieu lui-même. C'était Dieu, le responsable de tout cela ! Mais, peu à peu, l'enfant se fit une raison. Les seuls coupables étaient eux. Bien que petit, il comprit le mal qui rongeait l'homme, leurs désirs et leur mépris de l'autre les avaient conduit à une telle situation aujourd'hui.

Ayant fini de lire ce passage, il se dit que jamais le maître ne remarquera qu'il manque un livre même s'il l'emporte pendant quelques temps. Et il le cacha dans ses vêtements pour continuer à le lire plus tard. Une fois fini de nettoyer, il décida de retourner aider dans le hall.

Alors qu'il se dirigeait vers le hall, un grand rassemblement se dessinait sous ses yeux. Ses parents affolés accoururent vers lui et le secouaient comme si j'avais fait quelques choses de graves, ils lui parlèrent tellement vite qu'il n'eut le temps de comprendre ce qu'il lui arrivait. Mais il put distinguer « Maître » et « faute » avant que des gardes armés jusqu'au dent ne l'emmène sans qu'il n'eut le temps de parler en prison.

Depuis ce jour, cinq longues années ont passé mais je n'oublierai jamais les événements qui se sont produits ensuite. 

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⏰ Dernière mise à jour : May 11, 2017 ⏰

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