Come Back, to favelas

508 36 62
                                    

Lire le chapitre info avant de commencer

- Mais ce n'est pas possible ! Vous êtes vraiment qu'une bande d'incapables ! Ce n'était pas compliqué ! Vous deviez attraper ce garçon et me le ramener ! Comment un enfant de dix ans à pu vous échapper ! C'est pas croyable !

Aucun des quatres hommes devant moi n'osent répondre, ils ont tous la tête baissée et les bras croisés.

- Répondez ! Je tape du poing sur la table en mosaïque devant moi, histoire de les faire réagir. Vous avez perdu votre langue peut être ? Ou si vous ne savez plus vous servir autant vous la couper, peut être qu'avec ça vous retiendrez la leçon !
-Il...il courrait trop vite, on n'est pas arrivé à le suivre...et il a pris les ruels, c'était trop étroit pour le quatre quatre...
- ¡ Dios, qué me puso idiotas iguales! Un quatre quatre ! Vous êtes encore plus stupides que je ne le pensais ! Vous avez pris une voiture tout terrain au lieu de motos pour aller choper un gamin dans les rues des favelas ! Vous êtes encore plus idiots que je ne le pensais !
- Perdón, patrono.
- Sortez. Je ne veux plus vous voir.

Après avoir congédié les quatre idiots sur qui je viens de passer mes nerfs, j'appelle Emma. Elle a eu un rendez avec un chef de gang ce matin, elle devait négocier le contrat passé avec lui.

- Allô ?
- Oui, c'est moi, c'était pour savoir comment s'est passé le rendez vous ?
- Il n'a pas eu lieu, Caparos l'a reporté à mercredi. Il a eu une affaire urgente à traiter.
- Merde ! Je souffle. Ça fait chier ! Le rendez vous aussi est important !
- Pas la peine de crier, moi je n'y suis pour rien.
- Je sais bien mais...pardon. Ouais, hum...Je vais l'appeler et régler ça avec lui.
- Par téléphone ? Tu te compliques la tache.
- Oui, tu as raison, je vais aller le voir chez lui ça sera plus simple. Bye.
- Mais tu es fo-

Je raccroche. Je sais très bien ce qu'allait me dire Emma, et elle a tout a fait raison. Caparos est un gros dealer et chef du gang le plus important de la ville. Il n'aime pas être dérangé ou pris au dépourvu. Il n'aime pas non plus mes visites surprises...Je crois qu'il ne m'aime pas non plus d'ailleurs.
J'attrape mon sac qui traine a mes pieds et y met deux armes à feu, mon pistolet et une mitraillette.

Je sors dans la rue et hele un taxi qui sarrete instentannément, je lui donne l'adresse où me deposer.

La mitraillette, cette arme de guerre, je ne l'utilise régulièrement que depuis que je suis à Mexico. Ici, ce n'est pas la même ambiance que new York. Les building n'existe pas et les gens riches ne se balades pas dans la rue à moins qu'ils fassent partis d'un gang. Ici, tous le monde ou presque possèdent une arme ou de quoi se défendre. Mexico est une jungle ou seule la loi du plus fort est appliquée. Plus tu as d'armes et d'hommes à ton service, plus tu es influent. Et sous peu que tu possederai un réseau de drogue...Le pouvoir absolu sur toute la ville t'es accordé !

Pour ma part, je ne possède que des armes, et j'ai aussi une cinquantaine d'hommes sous mes ordres, jours et nuits, sept jour sur sept et vingt-quatre heure sur vingte quatre, prêts à intervenir à tous moments.

Il y a quatre ans et demi, quand je suis arrivée ici, j'ai tout de suite su que ce serai dans cette ville que je voulais m'installer. L'architecture n'est pas celle des gratte ciel de New York. Mais l'ambiance des quartiers et le climat m'ont décidée à rester. Oui, on dit des quartier qu'ils sont rempli de délinquants et de gens de gangs mais, n'en suis je pas une aussi ? Alors, il est sur que je me sens chez moi ici. J'ai pu troquer mes slims noirs et mon blousons en cuir contre des pantalons légers et des chemises claires, plus appropriées à l'endroit.

Witness Compagny Où les histoires vivent. Découvrez maintenant